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Thèse:Introduction:L'architecture de la thèse

349 octets ajoutés, 7 avril 2012 à 17:57
La question du "plan" d'un film dans le langage cinématographique francophone pose problème, jusqu'à ce que certains théoriciens du cinéma préconisent de l'éviter quand c'est possible.<ref>Cf. ''Esthétique du Film'', ouvrage collectif de : '''J. Aumont, M. Marie, A. Bergala et M. Vernet''', Edition Fernand Nathan, 1983, p.30. Cf. également, '''J. Mitry''', tome 1, ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_4|op. cit.]]'', §. 30. pp. 149-165 ; 168.</ref> Ainsi par application, nous désignons dans notre "découpage", le terme "plan" comme : (...) "tout morceau de film compris entre deux changements de… plan."<ref>''Esthétique du Film'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_5|op. cit.]]'', p. 26.</ref> " Tout morceau de pellicule défilant de façon ininterrompue dans la caméra, entre le déclenchement du moteur et son arrêt."<ref>''Esthétique du Film'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_5|op. cit.]]'', p. 29.</ref> "Tout ce que la caméra a enregistré continûment entre deux "coupez".<ref>'''Jean Mitry''', tome 1, ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_4|op. cit.]]'', p. 21. Cf. également, §. 30. Les plans et les angles, pp. 149-165 ; 168 ; 176-177 ; 350 ; 352 ; 375 ; tome 2, (...) "Chaque plan suppose un angle et un "seul" répondant à une "nécessité" interne…" p. 20 ; film en un seul plan, La Corde, p. 23 ; 79. '''G. Deleuze''', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_4|op. cit.]]'', p.33 ; 43. '''C. Metz''', tome 1, ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_4|op. cit.]]'', p. 118 ; tome 2, 20-21. '''Noël Burch''', ''Une Praxis du cinéma'', Editions Gallimard, Paris, 1986, p. 23 ; quinze types de changement de plan, 32. '''I. Lotman''', chapitre 2, Le problème du plan, ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_4|op. cit.]]'', pp. 43-64 ; définition, 48.</ref> Les trois types de contexte que le terme plan se voit utilisé : c'est soit (...) a. "En termes de grosseur." "C'est les différentes "tailles" de plans : Général, ensemble, rapproché, gros plan, etc. (…) elles ont un rapport au modèle humain comme un écho des recherches de la Renaissance."<ref>''Esthétique du Film'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_5|op. cit.]]'', p. 29.</ref> b. En termes de mobilité." "Le paradigme serait ici composé du "plan fixe" et des divers types de "mouvements d'appareil. "<ref>''Ibid.'', p. 29.</ref> c. En termes de durée." C'est là que surgissent les problèmes les plus complexes posés par ce terme. Le plus souvent est celui qui se rattache à l'expression "plan-séquence". (…) (c'est) un plan suffisamment long pour contenir l'équivalent événementiel d'une séquence (c'est-à-dire d'un enchaînement, d'une suite, de "plusieurs" événements distincts).<ref>''Ibid.'', p. 29.</ref> En définitif, nous allons utiliser le mot plan presque exclusivement en terme de "durée". Quand nous aurons le choix, nous utiliserons à bon escient d'autres termes équivalents, selon la suggestion du contexte, comme par exemple: "cadre" pour la surface, "champ" pour le volume, "prise" pour le temps. Toutefois dans le cinéma nous assistons à un genre de plan particulier, c'est le propos qui va suivre.
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Emile Simonet défini l'insert comme (...) "un très gros plan qui a pour fonction de saisir un détail pour lui accorder une valeur symbolique ou fantastique. Il focalise l'attention sur un détail (expression, objet, etc.) significatif."<ref>Internet : http://www.ac-dijon.fr/pedago/lettres/cinema/cine2.htm</ref> C. Metz va au-delà de cette définition et précise que l'insert peut être de diverses sortes de plans qui (...) "doivent leur autonomie à leur statut d'interpolations syntagmatiques (…) si l'on choisit comme principe de classement la cause du caractère interpolé, on s'aperçoit qu'il n'a existé dans le cinéma jusqu'ici que quatre type d'inserts : l'insert "non-diégétique" (= image à valeur purement comparative, et présente un objet extérieur à l'action) ; l'insert "subjectif" (= image qui n'est pas visé-comme-présente, mais visée-comme-absente… exemples : souvenirs, rêveries, craintes, prémonitions, etc. ) ; l'insert "diégétique déplacé (= image qui, tout en étant pleinement "réelle" est soustraite à son emplacement filmique normal… exemple : au milieu d'une séquence relative aux poursuivants, une image unique des poursuivis) ; enfin, l'insert "explicatif" (= détail grossi, effet de loupe)…"<ref>'''Christian Metz''', tome 1, ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_4|op. cit.]]'', p. 126. Cf. également '''Daniel Arijon''', ''Grammaire du langage filmique'', traduit de l'anglais par Evelyne Bonnet, Editions Dujarric, Paris, pp. 139-144 ; 150 ; 276-289.</ref> L'insert est donc une image instantanée, ponctuelle, émergeant subitement du "flot filmique". Il acquiert par-là un caractère cinémantique. Nous voulons vérifier si un insert est exclusivement cinémantique. Car, par ses qualités de fugacité, de vivacité, de rapidité, d'instantanéité, l'insert est toujours chargé de sens, souvent d'une manière très dense. Il est aussi une rupture brutale dans le déroulement du film. C'est un plan qui est presque toujours en faux-raccord. C'est un plan d'indication, de rappel, de référence. Comme par exemple dans ''[[Miroir (Le)|Le Miroir]]'', dans le 2éme épisode "Le rêve d'Aliocha", le plan 28 : une main rougie par le rayonnement des braises du bois incandescent. Cette densité des inserts nous engage à être très attentif à leur présence et à la place qu'ils occupent.
 
 
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== Notes et références ==
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