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Sac

8 octets supprimés, 1 avril 2012 à 18:27
/* L’évolution du sac du Professeur */
<span id="ancre_125p"></span>[[Fichier:sacp6.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - Sac 5''' : ''Stalker'', '''Plan 125'''. Le professeur sort la bombe. La "Chambre des Désirs" est à droite du cadre. Nous ne verrons que l'entrée de la chambre. Pourquoi ?]]
C'est encore une donnée paradoxale du film, et cela à un double niveau : d'abord au niveau diégétique, à un moment clé du film, lors du passage du "[[Ordalie#Le tirage au sort|tunnel]]" ou "le hachoir" (plans 105 à 108) ; l'Écrivain qui a pénétré le premier, arrive à la fin du tunnel. Il a devant lui une porte, à ce moment-là, il sort un pistolet. Or, le Stalker stupéfait de voir l'arme, lui dit : "''Que tenez-vous ? Surtout pas d'armes ici ! C'est la mort pour vous et pour nous. Rappelez-vous les chars ! Jetez-le…''" L'Écrivain résigné jette son arme dans une flaque d'eau. Le Stalker demande alors au professeur : "''Vous n'avez rien dans le genre, j'espère''" (…) Ce dernier répond : "''J'ai une ampoule, pour le cas où.''" Ainsi, le Professeur prévoyant avait une bombe dans son sac, et une ampoule de cyanure à la porte de ses entrailles, le "mini-hachoir". Et l'Écrivain, pour beaucoup moins que cela, risquait sa mort, et celle des autres. Or, la Zone n'a manifesté aucune inquiétude à l'égard de la bombe, comme si elle souhaitait son propre anéantissement. Le Professeur, devient-il aussi un Stalker ? Une partie de réponse à ce paradoxe est déjà [[Annonciateur(signe)#Annonciateur (signe)|annoncée]] dans la bâtisse de la Zone (plans 69-74). Le Professeur perd son sac. Le Stalker lui dit : "''On ne revient pas ni en arrière ni par le même [[chemin]]. Au diable ce sac, serait-il rempli de diamants ! Oubliez-vous que la [[chambre]] vous donnera tout ce que vous voulez ?''" Mais, quelques secondes après, au [[TrebuchementTrébuchement#Le trébuchement du Professeur|plan 72]], le Professeur disparaît. Le Stalker et l'Écrivain continuent leur chemin, car ils ne pouvaient pas l'attendre. Mais comble du paradoxe, ils rencontrent de nouveau le professeur (plans 73, 74). <ref>A propos des apparitions/disparitions, cf. [[E. Morin,]] ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_4|op. cit.]]'', pp. 61et 70. '''R. Dadoun''', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_14|op. cit.]]'', p. 168. </ref>
- Stalker : "''Comment êtes-vous arrivé ?''"<br/>
- Le Professeur : "''Une grande partie du chemin…Je l'ai faite à quatre pattes.'' "<br/>
*'''Plan 48''' : le Professeur cherche dans son sac des écrous afin d'y attacher des bandelettes. Nous verrons ultérieurement le rôle des écrous et des bandelettes, cependant nous constatons qu'il y en avait dans son sac, ce qui implique que le sac est la destination et le trajet du "voyage", puisque c'est grâce aux bandelettes lestées par des écrous, que le Stalker indique le chemin à ses visiteurs.
*'''Plan 65''' : le Professeur enlève son sac à dos : "''Vous savez, je préfère rester ici (…) J'ai des sandwiches, un thermos.'' "
*'''[[TrebuchementTrébuchement#ancre_69| Plan 69]]''' : le Professeur perd son sac.
*'''Plan 72''' : l'Écrivain constate que le Professeur a disparu.
*'''Plan 74''' : lorsque le Professeur apparaît.
Et ce n'est qu'au plan 125, qu'il sort la bombe du sac, pour la monter et pour la démonter et la jeter aux quatre coins de l'anti-chambre de la chambre des désirs (plan 131).
L'image qui couronne l'apothéose de ce sac à dos est le plan 107, lorsque pour passer une partie immergée, le professeur tient le sac au-dessus de sa tête, comme un calice suprême. (Cf. '''Photogramme – 6Sac 7.''')
<span id="ancre_107ap"></span>[[Fichier:eaup5.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - Sac 67''' : ''Stalker'', '''Plan 107a'''. L'Écrivain descend dans la "[[Trebuchement#ancre_15| flotte]]"qui monte jusqu'à ses épaules, les mains tendues en avant.]]