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Rideau

720 octets ajoutés, 9 août 2012 à 22:39
<span id="ancre_1"> </span>
[[Fichier: Rideau_Tarkovski_lemiroir_plan29_1600p.jpg|600px450px|thumb|centerright|alt=''[[Miroir (Le)|Le Miroir]]'', '''plan 29. ''' La disposition particulière des rideaux.| ''[[Miroir (Le)|Le Miroir]]'', '''plan 29. ''' La disposition particulière des rideaux.]]<br/>  <center>* * *</center> 
==Titres des films==
====Le premier rêve du poète====
 
<span id="ancre_78bp"></span> [[Fichier:rideaup2.jpg|300px|thumb|right|alt='''Photogramme - Rideau 2''' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 78b'''. La disposition particulière des rideaux et la colombe. Comparez avec les rideaux du [[#ancre_1|plan 29]] dans Le Miroir.|'''Photogramme - Rideau 2''' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 78b'''. La disposition particulière des rideaux et la colombe. Comparez avec les rideaux du [[#ancre_1|plan 29]] dans Le Miroir. ]]
La femme du Poète se dirige vers un côté de la chambre ajourée de trois grandes fenêtres. Le rideau de la fenêtre du milieu est tiré. <ref>Une variante de cette figure de rideau est également proposée dans Le Miroir. </ref> C'est la proposition d'un "espace alternatif". La femme se dirige vers la fenêtre du milieu, elle écarte le rideau (78c) : une [[colombe]] surgit. (Cf. '''Photogramme – Rideau 2.''')
 
<span id="ancre_78bp"></span> [[Fichier:rideaup2.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - Rideau 2''' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 78b'''. La disposition particulière des rideaux et la colombe. Comparez avec les rideaux du [[#ancre_1|plan 29]] dans Le Miroir. ]]
Elle se dirige vers la droite du cadre, ouvre une porte et la referme aussitôt (78 e). Il nous semble que la disposition particulière des fenêtres suggère le triple temps : le passé, le présent et le futur. La femme ouvre donc le rideau du présent pour voir jaillir une colombe, qui devient une représentation de son mari, le Poète. La suite de la séquence présente l'arrivée des personnages, comme dans le prologue (plan 1).
 
<span id="ancre_81cp"></span> [[Fichier:soleilp1.jpg|300px|thumb|right|alt='''Photogramme - "Soleil"''' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 81c'''. Le soleil émerge de derrière la maison. C'est une seconde [[Représentation (métaphorique)|représentation métaphorique]] du Poète.|'''Photogramme - "Soleil"''' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 81c'''. Le soleil émerge de derrière la maison. C'est une seconde [[Représentation (métaphorique)|représentation métaphorique]] du Poète.]]
''' <span id="ancre_81a">Plan</span> 81a – 4 :''' '' 1h 15' 35&quot;'' : Retour en plan moyen sur la femme du Poète. Travelling de gauche à droite sur la jeune fille, la dame au fichu, l'enfant et le chien. Mais paradoxe : le même travelling continue pour nous représenter les mêmes personnages dans le même ordre (81b). Il y a une espèce d'inauguration de l'aspect "infini du souvenir", qui se répète sans fin ! « Le rideau du Temps ». Nous entendons le son d'une corne de brume. L'image s'arrête sur une vue de la maison, un soleil émerge de derrière la maison (81c), seconde [[Représentation (métaphorique)|représentation métaphorique]] du Poète. (Cf. '''Photogramme – Soleil.''' )
 
<span id="ancre_81cp"></span> [[Fichier:soleilp1.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - "Soleil"''' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 81c'''. Le soleil émerge de derrière la maison. C'est une seconde [[Représentation (métaphorique)|représentation métaphorique]] du Poète.]]
Le 10ème flash-back propose une redéfinition, une re-[[Combinaison (sémantique)|combinaison]] du [[Premier (plan d'un film)|premier plan du film]]. Un retour, le dixième, vers l'âge mythique du Poète. Il y a en effet une incise déstructurante de la linéarité filmique par un gonflement du temps (celui du Poète <ref>Qui est en fait, toujours individuel. Ce qui signifie qu'à travers la notion d'un temps cosmique homogène, s'installe un temps individuel, propre à chaque individu. </ref>), et l'introduction de trois rêves successifs. Cela démontre par ailleurs que le début du film n'est pas le prologue, mais l'arrivée de la Traductrice et du Poète en voiture ([[Arbre#ancre_3p|plan 3]]). Le plan des trois fenêtres (78a) précède en fait le prologue. Enfin, l'aspect [[Triangle|trinitaire]] <ref>Cf. '''F. Cesarman''', les relations triangulaires chez L. Buñuel, ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_3|op. cit.]]'', p. 74 et 87 ; ''El'', 122 ; ''Nazarin'', 137 ; ''Viridiana'', 149. </ref> est une constante tarkovskyenne.
====Passages et messages====
 
<span id="ancre_99bp"></span> [[Fichier:rideaup3.jpg|300px|thumb|right|alt='''Photogramme - Rideau 3''' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 99b'''. Une servante tire les rideaux blancs. La Traductrice est disposée du côté de la valise noire du plan 98. Comparez le parallélisme de la table et du [[Téléphone#ancre_98p|plan 98]].|'''Photogramme - Rideau 3''' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 99b'''. Une servante tire les rideaux blancs. La Traductrice est disposée du côté de la valise noire du plan 98. Comparez le parallélisme de la table et du [[Téléphone#ancre_98p|plan 98]].]]
''' <span id="ancre_99">Plan</span> 99 : ''' ''1h 32' 48&quot;'' : La Traductrice est au téléphone. Elle est debout dans une luxueuse demeure, "son ami" Vittorio mange, assis au milieu de la [[table]]. La Traductrice annonce au Poète, que "Domenico le Fou" est à Rome pour une manifestation : " ''Voilà trois jours que Domenico parle.''" Le Poète lui dit : " ''Je m'ennuie, je veux rentrer chez moi.''" La Traductrice lui demande de la part du "Fou" : "''Si tu as fait ce que tu avais à faire.''" Une servante passe derrière Vittorio, et ferme soigneusement des rideaux blancs. (Cf. '''Photogramme – Rideau 3.''')
 
 
<span id="ancre_99bp"></span> [[Fichier:rideaup3.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - Rideau 3''' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 99b'''. Une servante tire les rideaux blancs. La Traductrice est disposée du côté de la valise noire du plan 98. Comparez le parallélisme de la table et du [[Téléphone#ancre_98p|plan 98]].]]