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Rêve

2 octets supprimés, 23 octobre 2012 à 01:21
/* Le rêve de la Traductrice */
''' <span id="ancre_74f">Plan</span> 74f : ''' ''1h 07' 38&quot;'': La Traductrice est debout les mains vides. Elle est dans le coin où elle a jetée la brosse. Le monologue n'a pas cessé depuis le [[Cheveux#ancre_74epancre_74b|plan 74e74b]] : "''La nuit même où je t'ai connu… J'ai rêvé d'un ver tout mou avec plein de pattes… Sur la tête… Il m'a piqué : il était venimeux… Je cognais la tête de tous côtés. Et la sale bête est tombée devant l'[[armoire]]… J'essayais de l'écraser, mais en vain… Je tombais toujours à côté. Je n'arrivais pas à l'écrabouiller… Depuis cette nuit-là, je touche mes [[cheveux]]. Heureusement qu'il n'y a rien d'intime entre nous !''"
Dans le rêve de la Traductrice, nous constatons des faits qui nous conduisent de nouveau au concept du "parallélisme analogique". En effet, le ver l'a piquée au niveau de la tête. D'autre part, ce symbole thériomorphique, <ref>Néologisme forgé par '''Gilbert Durand''', il désigne la morphologie monstrueuse, ici, c'est le ver mou avec plein de pattes, et venimeux. Cf. ''Les structures anthropologiques de l'imaginaire''. ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_14|op. cit.]]'', pp. 71-96. </ref> exprime un conflit érotique : (…) "C'est ce qui apparaît avec une clarté particulière dans le motif de la "violence". (…) Ce thème présente d'innombrables variantes. L'arme du meurtre est une lance, une épée, un poignard, (…) et la violence consiste en une effraction, une poursuite, un vol ou bien quelqu'un est caché dans l'armoire ou sous le lit." Cependant, il semblerait que ce "conflit érotique" ait subi une altération spirituelle, car la Traductrice a été piquée au niveau de la tête, et donc de l'intellect et de la raison. Quand "la sale bête est tombée devant l'armoire", elle a essayé de l'écraser avec son pied, <ref>Cela nous le supposons, puisqu'elle ne dit pas comment elle s'est prise pour le faire. </ref> mais elle n'a pas réussi. Le [[passage]] de la tête aux [[Pied|pieds]] est significatif, puisqu'il suggère le passage d'une fonction supérieure à une fonction inférieure. Du reste, l'armoire <ref>Cf. '''G. Bachelard''', ''La Poétique de l'Espace'', chapitre III, "Le Tiroir, les coffres et les armoires, ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_14|op. cit.]]'', pp.79-91, en particulier, pp. 82-84, l'auteur cite Milosz (''Amoureuse initiation'', p. 217) : (…) "L'armoire est toute pleine du tumulte muet des souvenirs." </ref> représente le répertoire complet des attributs féminins : robes, chemises, tailleurs, etc. Tout ce qui fait son charme, car comme elle dit : "''je m'y connais en charme.''"
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====Le rêve de Sisnovski====