Modifications

Aller à : navigation, rechercher

Pays de la Violence (Le)

3 638 octets ajoutés, 19 janvier 2013 à 13:29
[[Fichier: Frankenheimer_I Walk the Line_00_01__1ere_Image_film.jpg|300px|thumb|right|alt='' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme - 1. Premier plan du film. ''' Un large fleuve qui coupe en diagonale l’image. Au fond, un barrage hydroélectrique. | '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme - 1. Premier plan du film. ''' Un large fleuve qui coupe en diagonale l’image. Au fond, un barrage hydroélectrique.]]
<span id="ancre_2p"> </span>
[[Fichier: Frankenheimer_I Walk the Line_00_02_Digue.jpg|300px|thumb|right|alt='' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme - 2.''' La voiture du shérif qui roule sur le barrage monumental. | '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme - 2.''' La voiture du shérif qui roule sur le barrage monumental.]]
 Dans un sens élémentaire et laconique, Euclide définissait une ligne comme étant : « une longueur sans largeur. » <ref> 300 av. J.-C., Éléments : Livre 1er - Définitions, Postulats, et Notions Communes, (Anglais : ''A line is breadthless length. '') - Grec ancien : Στοιχεια ; prononciation : ''Stoikheía '' ; traduction française : éléments. (Source : Wikipédia)</ref>
C’est un élément naturel ou artificiel qui a une forme continue longitudinal ou filiforme. Au cinéma et en particulier dans le film '' I walk on the line'', cette forme particulière va acquérir une dimension particulière, elle aura une part active et déterminante dans la composition des plans filmiques. Comment ? Par la simple action de diviser la surface du plan, la plupart du temps, la division est horizontale, mais aussi en diagonale, comme le premier plan du film (Cf. ''' Photogramme - 1.''' )
<center>* * *</center>
== Découpage du film en chapitres simplifiés ==
<span id="ancre_201"> </span>
 
=== 0h 00’ 00’’ – Générique : Un barrage de sentiment===
 
<span id="ancre_2p"> </span>
[[Fichier: Frankenheimer_I Walk the Line_00_02_Digue.jpg|300px|thumb|right|alt='' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme - 2.''' La voiture du shérif qui roule sur le barrage monumental. | '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme - 2.''' La voiture du shérif qui roule sur le barrage monumental.]]
 
<span id="ancre_3p"> </span>
[[Fichier: Frankenheimer_I Walk the Line_00_03_Titre.jpg|300px|thumb|right|alt='' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme - 3.''' Apparaît en surimpression, le titre en français.| '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme - 3.''' Apparaît en surimpression, le titre en français.]]
 
<span id="ancre_4p"> </span>
[[Fichier: Frankenheimer_I Walk the Line_00_04_Voitures cassées.jpg|300px|thumb|right|alt='' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme - 4.''' Le shérif traverse une casse d’épaves de voitures. | '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme - 4.''' Le shérif traverse une casse d’épaves de voitures.]]
 
<span id="ancre_1">'''[[#ancre_1p|Photogramme 1.]] Premier plan du film.'''</span> ''00h 00' 06&quot;'' : L’ouverture du film est révélatrice, d’emblée elle présente un paysage fluvial transformé par un barrage hydroélectrique qui « bouche » le fond de l’image, qui barre le paysage d’un trait (une ligne) monumental en ciment. Face à cette contradiction, la nature s’exprime d’une manière différente : les arbres poussent dans l’eau, mais ils n’ont pas de feuilles, est-ce un paysage d’automne ? Les arbres vivent dans l’eau, mais ils ont l’air desséchés, comme l’est peut-être le shérif, en hors-champ, qui observe les alentours. Il est pensif, songeur. On l’appelle sur la ligne interne du véhicule de service. Il ne répond pas. Il entre dans le véhicule, il démarre et roule à vive allure.
 
<span id="ancre_2">''' [[#ancre_2p|Photogramme 2.]] '''</span> ''01' 03&quot;'' : Aussitôt, nous nous retrouvons sur le gigantesque barrage du fond de l’image précédente. Une division en diagonale : à gauche l’eau, et à droite, les contreforts du barrage. L’image est impressionnante, elle semble suggérer, l’état provisoire des principaux protagonistes : est-ce que l’eau suggère la personnalité d’Alma qui va finir par déborder sur les contreforts, la force naturelle de Henry ?
 
<span id="ancre_3">'''[[#ancre_3p|Photogramme 3.]]'''</span> ''01' 25&quot;'' : Plan général, de profil, du véhicule du shérif. Apparaît en surimpression, le titre en français : ''Le Pays de la Violence''.
 
Durant le parcours sinueux du shérif, nous allons découvrir des plans qui représentent un panorama de la population rurale de la ville, des portraits instantanés, principalement des personnes âgées assissent, qui prennent le frais, sous les toits des vérandas. Ce qui est frappant dans ces portraits, c’est un caractère dominant de stoïcisme, de résignation. En fait, les regards de ces personnes âgées est comparable à celui du shérif quand il était près de l’eau.
 
Cependant Frankenheimer ponctue sa présentation par des images d’enfants qui jouent, à « dépasser des limites », à fumer une vraie cigarette. Ainsi, le répertoire des représentations de la « ligne » s’épaissit et déborde dans d’autres cadres, nous venons de la sorte, de traverser des lignes biologiques, des lignes générationnelles, ou encore des lignes interdites (la cigarette).
 
<span id="ancre_4">'''[[#ancre_4p|Photogramme 4.]]'''</span> ''02' 49&quot;'' : Pourtant le réalisateur semble insister sur le côté « abandonné », « obscur » de la société, le shérif traverse une casse d’épaves de voitures alignés et rouillées.
 
 
 
<center>* * *</center>