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Mathilde

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/* Le film « éventail » */
[[Fichier:filmeventailp1.jpg|center|Image Film "Eventail"]]
Tel est le cas du film ''Mathilde'', l’ouverture du film est bouleversant, les plans se précipitent et s’enchaînent à un rythme terrible, pour ne pas dire infernal. Chaque plan nous livre une direction particulière, parfois une direction polyvalente. Il en est ainsi, du [[Premier (plan d'un film)|premier plan]] du film, le [[#ancre_1|bateau en feu]] qui conduira d’une part, vers d’autres images de bateau qui auront un rôle important dans le film, puisque le dernier plan du film est un [[#ancre_79|bateau avec une voile blanche immaculée]], et d’autre part vers le feu qu’on retrouvera souvent au cœur du film, comme par exemple, les séquences du [[#ancre_13|« corbeau-dragon »]] qui sont très sensibles, liaison du [[feu]] avec un [[oiseau]], qui a son tour est en relation avec les [[#ancre_24|mouettes]], oiseau messager. Les séquences du « corbeau-dragon » démontrent avec un détour hautement poétique la transformation ou le [[passage]] de l’enfant Misho dans la dure réalité de la guerre, rappelons que la séquence est précédée par un [[#ancre_10|bateau en jouet]] que l’enfant s’amuse à faire naviguer dans le ciel. Nous retrouvons également le feu au plan 6, avec le [[#ancre_2|balai en feu]], sur lequel un enfant s’amuse à jouer au sorcière. Mais de nouveau, nous retrouvons le balai plus loin dans le film, quand De Petris raconte à mathilde que sa nourrice lui racontait des histoires effrayantes, Mathilde lui demande alors : ''[[#ancre_23|Elle volait sur un balai aussi ?]]'' Mais ce n’est pas tout, aussitôt après le '''[[#ancre_3|plan 6]]''', nous retrouvons une [[balançoire]], subitement abandonnée, qui oscille, afin, peut-être, d’éventée ces feux ardents qui consume le pays. Et de nouveau, nous retrouverons une première [[#ancre_17|balançoire dans le bordel]], et une seconde avec l’histoire du [[#ancre_67|chat Dotty]], et justement, au cours de cette histoire, nous apprenons que ce n’est pas le chat qui a cassé le vase, mais le [[vent]]…
Ainsi, chaque plan du film ''Mathilde'' est connecté avec d’autres plans. Le film devient un corps organique ou chaque cellule est en rapport avec d’autres, elles en dépendent et sont articulés avec les autres, les plans n’ont pas une fonction de « remplissage », mais bien au contraire une fonction de nécessité intérieur, une fonction vitale, si l’on ose dire…