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Into the Wild

174 octets ajoutés, 2 décembre 2012 à 14:41
''J'aime pas l'homme moins, mais la Nature plus.'' »
<span id="ancre_vert"></spansmall>[Version originale : <span style="color:#4C9960"><small>[« ''There is pleasure in the pathless woods,''<br/>
''There is rapture on the lonely shore,''<br/>
''There is society where none intrudes,''<br/>
''By the deep sea and the music in its roar''<br/>
''I love not man the less, but Nature more.'' »]</smallspan>]</spansmall>
Aussitôt après, Billie McCandless, la mère de Christopher, se réveille brusquement au milieu de la nuit, elle réveille son mari : « ''J'ai été sûr que j'ai entendu Chris m'appeler ... je ne sais pas comment je le surmonterai jamais. Je ne rêvais pas. Je ne l'ai pas imaginé. J'ai entendu sa voix ! Il priait. ' Maman! Aidez-moi ! ' Mais je ne pouvais pas l'aider parce que je n'ai pas su où il était.'' » [Version originale : <span style="color:#4C9960">« ''I was sure I'd heard Chris calling me... I don't know how I'll ever get over it. I wasn't dreaming. I didn't imagine it. I heard his voice ! He was begging. 'Mom ! Help me!' But I couldn't help him because I didn't know where he was.'' »</span>» ([[#ancre_a|J.K.]] p. 125)]
Le choix de Sean Penn d'ouvrir le film avec une double entrée est des plus subtils. Il accorde ainsi, une priorité à la poésie, qui laisse supposer que le parcours de Christopher est un parcours poétique ; il accorde également une priorité aux poids des mots, qui seront soulignés dans le générique. D'autre part, si le film commence par l'angoisse cauchemardesque d'une mère, qui fait en quelque sorte un rêve prémonitoire lui annonçant une terrible nouvelle (c'était au mois de juillet 1992), il se poursuit, cependant, par le « rêve éveillé » de son enfant, Christopher qui a décidé de vivre, seul, dans la nature sauvage (Into the Wild).
Maintenant, après deux ans passés sur les routes, commence enfin l’aventure ultime, le suprême combat qui anéantirait l’affreux imposteur qui vit en moi, achevant ainsi la révolution spirituelle. »
[Version originale : <span style="color:#4C9960">« ''Two years he walks the earth. No phone, no pool, no pets, no cigarettes. Ultimate freedom. An extremist. An aesthetic voyager whose home is the road. Escaped from Atlanta. Thou shalt not return, cause «the West is the best.» And now after two rambling years comes the final and greatest adventure. The climactic battle to kill the false being within and victoriously conclude the spiritual pilgrimage. Ten days and nights of freight trains and hitchhiking bring him to the Great White North.''»</span> » (Source IMDB)]
[[Fichier:intothewildp7.jpg|300px|thumb|right|'''Photogramme 7''' : ''Into The Wild'', '''Plan 157'''. Il est à la chasse, il surprend un élan (ou orignal), il pointe son fusil (semi-automatique Remington, calibre .22) [Voir [[#ancre_a|J.K.]] chapitre 16] , mais un petit élan passe derrière sa mère. Il hésite à tirer, il baisse son fusil et laisse les bêtes tranquilles.]]
'''<span id="ancre_7">Photogramme 7 :</span>''' : [[#Légendes des colonnes|Séquence]] 17 [C - 17] - '''Plan 157.''' '' 0h 11' 17&quot;'' : Il est à la chasse, il surprend un élan (ou orignal), il pointe son fusil (semi-automatique Remington, calibre .22) [Voir [[#ancre_a|J.K.]] chapitre 16] , mais un petit élan passe derrière sa mère. Il hésite à tirer, il baisse son fusil et laisse les bêtes tranquilles.
Cette image est importante, car elle sera d'une part, en relation avec une séquence tragique du film : [[#ancre_58|l’élan tué ]] ; et d’autre part, elle montre l’attachement qu’accorde Christopher à la famille, il ne voulait pas séparer la mère de son petit. Ce qui est en fin de compte une contradiction, car il s’est délibérément séparé de sa mère (et de son père), il a, si nous osons dire, intentionnellement « tiré » sur ses parents, il a tiré une [[croix ]] sur ses parents, il voulait les rayer de sa pensée.
[Voir [[#ancre_a|J.K.]] chapitre 11]
Mai 1992. »
[Version originale : <span style="color:#4C9960">«''No longer to be poisoned by civilization he flees, and walks alone upon the land to become lost in the wild.'' Alexander Supertramp, May 1992 . »</span> ]
Le credo de Christopher est significatif sur plusieurs niveaux. Tout d’abord, au niveau de la forme, nous verrons au cours du film l’extraordinaire enchaînement qui va s’établir entre le panneau de bois et un accessoire vestimentaire, la ceinture. Ensuite, au niveau du fond, nous pouvons déduire qu’une certaine culpabilité l’accable, une [[faute]] que Christopher tentera de corriger. Pour lui, c’est un « combat » qui doit anéantir « ''l’affreux imposteur'' » qui vit en lui. Enfin, à qui il adresse ce texte énigmatique ? A lui-même ou est-ce une forme de testament, une explication de son geste ? Une explication sera fournie par deux moments du film : 1. Quand il est au volant du Bus et parle à un personnage imaginaire (son père) avec un accent africain (dans la version française) ; 2. Le soir de l’autosuggestion, que nous verrons au moment venu. Ce qui explique peut-être le fait qu’il parle à la troisième personne.
====Les diplômes - Emory University, Atlanta - 2 ans avant le « Magic Bus »====
 
<center>* * * </center>
 
<small><blockquote>{{citation| Je n'hésiterai jamais à le déclarer,
le diplôme est l'ennemi mortel de la culture.}}<br />&mdash;
'''<span id="ancre_20">Photogramme 20 :</span> ''' : [[#Légendes des colonnes|Séquence]] 29 [B - 10] - '''Plan 353.''' '' 0h 21' 22&quot;'' : Il quittera Atlanta, et hélas, il sera obligé de quitter sa Datsun jaune, car elle sera littéralement engloutie par une énorme vague d'eau. Mais avant l’engloutissement, il va rouler sur des routes sans fin, il aura des réflexions sur l’intérêt de l’errance : « ''On ne saurait nier que l’errance nous a toujours exalté. Nous y voyons un moyen d’échapper à l’histoire, à l’oppression, à la loi, aux tracasseries. La liberté absolue. Et la route mène toujours vers l’ouest.'' »
[Version originale]: <span style="color:#4C9960">« ''It should not be denied that being footloose has always exhilarated us. It is associated in our minds with escape from history and oppression and law and irksome obligations. Absolute freedom. And the road has always led west.'' » </span>(Source : IMDB)]
Ainsi, pour sa nouvelle naissance, il ne sortira pas du ventre de sa mère, mais de la carcasse ( [[#ancre_14|« tas de ferrailles »]] ) de sa voiture. L’[[eau]] de la vague remplaçant le liquide placentaire, c’est une espèce de fécondation par la seconde mère de Christopher : la mère nature.
'''<span id="ancre_24">Photogramme</span> 24''' : [[#Légendes des colonnes|Séquence]] 33 [B - 14 / Ab - 1] - '''Plan 374.''' ''0h 22' 53&quot;'' : Innovation dans le film, l'introduction d'un « Split Screen » (l'écran est partagé en une ou plusieurs parties), <ref>Anglicisme traduit en français par écran divisé ou écran séparé. (Source : Wikipédia.) </ref>) ils seront nombreux dans le film. La plupart du temps ils montrent d'une part, Christopher, et d'autre part, sa famille. Ce qui confère au split screen un rôle diégètique <ref>'''Étienne Souriau''' définit le terme diégèse ainsi : « Tout ce qui est censé se passer, selon la fiction que présente le film ; tout ce que cette fiction impliquerait si on la supposait vraie. » ''Vocabulaire d'esthétique'', p. 240. </ref> temporel important.
Pour ce premier split screen, nous distinguons à droite, Christopher le [[Doigt|pouce]] levé, on le verra souvent dans cette attitude. Et à gauche, des images des parents de Christopher qui succèdent à des images de l'apartheid en Afrique du Sud, et qui correspondent en voix-off, à Carine qui raconte : « ''Fin juin, la fac nous envoya le dernier bulletin de Christopher : A, en Histoire de l'apartheid ; A, en Histoire contemporaine, (...) Très doué mon frère.'' »
-'' Alors, je paraphraserais Thoreau : Plutôt que l’argent, l’amour, la loyauté, la gloire, et la justice, je veux la vérité.'' »
[Version originale] : <span style="color:#4C9960"> « ''I'm going to paraphrase Thoreau here... rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.'' » </span>(Source IMDB)]
- ''Je crois que oui.''<br/>
- ''Et tu crois quoi ?''<br/>
- ''Ben... Certains se figurent qu'ils n’ont pas droit à l'amour, alors doucement ils s’éloignent, pour se perdre, pour essayer de rattraper leurs passés''. <br/>[Version originale]: <span style="color:#4C9960"> « ''Some people feel like they don't deserve love. They walk away quietly into empty spaces, trying to close the gaps of the past.'' » </span>(Source : IMDB)]<br/>
-'' Tu es un sacré visionnaire ! Nom de dieu. Tu ne serais pas Jésus des fois ?''<br/>
- ''Non mais tu ne t'es pas regardé !''<br/>
- ''Tu ne veux pas marcher sur l'eau, pour me la ramener.''<br/>
- ''Non, j'ai peur de la flotte, depuis toujours, il faut bien un jour que je surmonte ma peur. Alors, ...'' » (Il saute encore au bas du petit rocher) « ''Je me jette à l'[[eau]], si toi tu ramènes le bois pour le [[feu]].'' »<br/>
'''<span id="ancre_31">Photogramme</span> 31 :''' [[#Légendes des colonnes|Séquence]] 46 [B - 24] - '''Plan 540.''' '' 0h 36' 34&quot;'' : Le pouce levé, il a encore parcouru du [[chemin]], il a traversé plein de paysage. Il arrive à un pont, il s'assied en son milieu et il commence à manger une grosse pomme rouge tout en lui parlant : « ''(...) Je suis Supertramp, et toi tu es Super pomme...'' » <br/>
[Version originale]: <span style="color:#4C9960">« ''You are really good. I mean, you're like, a hundred thousand times better than like any apple I've ever had. I'm not Superman, I'm Supertramp and you're super apple. You're so tasty, you're so organic, so natural. You are the apple of my eye, ha!'' »</span> (Source : IMDB)]
- ''Je suis Monsieur Bonheur. (...)'' » Il se retourne vers Christopher : « ''Souviens-toi de ce qui s'est passé dans les années 40, avec l'affaire Roosvelt.'' » <br/>
[Version originale]<br/>: <span style="color:#4C9960">« Wayne Westerberg : ''Outdoorsman. What's your fascination with all that stuff?''<br/>
Christopher McCandless : ''I'm going to Alaska.''<br/>
W :'' Alaska, Alaska? Or city Alaska? Because they do have markets in Alaska. The city of Alaska. Not in Alaska. In the city of Alaska, they have markets.''<br/>
W : [taps Chris' head] ''This is a mistake. It's a mistake to get too deep into all that kind of stuff. Alex, you're a hell of a young guy, a hell of a young guy. But I promise you this. You're a young guy! Can't be juggling blood and fire all the time!''<br/>
[laughs] »</span><br/>
(Source : IMDB)]
Le dialogue entre Wayne et Christopher résume en partie la profondeur de la pensée de ce dernier. Tout d'abord, il nous semble qu'on ne peut pas écarté l'effet euphorique de l'alcool dans un excès de détermination. Comme si cela devenait un défi. D'ailleurs, c'est au cours de ce dialogue qu'on a la première allusion pour son voyage dans le grand Nord, en Alaska. Ensuite, nous retrouvons les mêmes préoccupations de Christopher : la recherche des solutions dans des livres, des librairies, des bibliothèques, c'est Wayne qui lui conseille de s'adresser à Kevin, «un vrai trappeur » , c'est-à-dire de faire appel à un savoir et une expérience humaine directe. Et, c'est ce qu'il va faire, mais, hélas, comme nous allons le découvrir au moment opportun, le savoir d'un vrai trappeur était un échec, car elle n'a pas suffit à épargner Christopher de la faim. Entre apprendre une chose la première fois et l'exécuter il y a une grande différence.
'''<span id="ancre_39">Photogramme</span> 39''' : Séquence 65 [Aa - 4] - '''Plan 741. ''' ''0h 49' 01&quot;'' : '''Flashback.''' Atlanta. Christopher lave sa voiture. Nous entendons en voix-off Carine qui raconte les découvertes de son frère : « ''A la fin de sa terminale. Chris s'acheta une Datsun d'occasion pour traverser le pays. Il est parti presque tout l'été. Dès que j'ai appris qu'il était rentré, j'ai couru le voir dans sa chambre. En Californie, il avait vu des vieux amis de la famille. Il a appris que le coup de foudre et le mariage de nos parents n'étaient qu'un mensonge pour masquer la triste vérité. Quand ils se sont rencontré, Papa été déjà marié. Et même après la naissance de Chris, il avait eu un autre fils avec sa première femme, Marcia, avec laquelle il n'avait pas encore divorcé. Du coup, Chris et moi, devenions soudain des bâtards. Débordant d'arrogance, Papa se moquait de la souffrance qu'il causait. Et Maman, dans son rôle honteux et gênant d'ancienne maîtresse, devint la complice de cette tromperie. La fragilité du cristal n'est pas une faiblesse, mais une qualité. Mes parents savaient qu'il fallait manipuler le cristal avec soin. Sinon il se briserait. Mais s'agissant de mon frère, ils ne comprirent pas qu'en choisissant le secret il le briserait, ils se blesseraient eux aussi. Leurs impostures et l'abandon par mon père de son autre fils, furent pour Chris l'anéantissement de toute vérité.Le cours de sa vie s'inversa, comme s'inverserait celui d'un fleuve, roulant soudain vers sa source. Ses révélations sapèrent l'effondrement de son identité.Son enfance perdit toute réalité à ses yeux.Chris ne leur dit jamais qu'il savait. Et me fit promettre le silence.'' »<br/>
[Version originale]<br/>[Version originale : <span style="color:#4C9960">« ''The year Chris graduated high school, he bought the Datsun used and drove it cross-country. He stayed away most of the summer. As soon as I heard he was home, I ran into his room to talk to him. In California, he'd looked up some old family friends. He discovered that our parents' stories of how they fell in love and got married were calculated lies masking an ugly truth. When they met, Dad was already married. And even after Chris was born, Dad had had another son with his first wife, Marcia, to whom he was still legally married. This fact suddenly redefined Chris and me as bastard children. Dad's arrogance made him conveniently oblivious to the pain he caused. And Mom, in the shame and embarassment of a young mistress, became his accomplice in deceit. The fragility of crystal is not a weakness but a fineness. My parents understood that a fine crystal glass had to be cared for or it may be shattered. But when it came to my brother, they did not seem to know or care that their course of secret action brought the kind of devastation that could cut them. Their fraudulent marriage and our father's denial of his other son was, for Chris, a murder of every day's truth. He felt his whole life turn, like a river suddenly reversing the direction of its flow, suddenly running uphill. These revelations struck at the core of Chris' sense of identity. They made his entire childhood seem like fiction. Chris never told them he knew and made me promise silence, as well.'' »</span><br/>(Source : IMDB)]
[[Fichier:intothewildp40.jpg|300px|thumb|right|'''Photogramme 40''' : ''Into The Wild'', '''plan 758'''. Christopher enterre des affaires dans deux sacs en plastique dans un trou de sable. ]]
[[Fichier:intothewildp41.jpg|300px|thumb|right|'''Photogramme 41''' : ''Into The Wild'', '''plan 805'''. Le bonheur manifeste de Christopher d'avoir passé une épreuve redoutable. Il lève les bras en signe de victoire. Il pense : « ''Admettre que la vie humaine soit gouverné par la raison, c'est détruire toute possibilité de vie.'' » ]]
'''<span id="ancre_41">Photogramme</span> 41 ''' : [[#Légendes des colonnes|Séquence]] 70 [B - 39] - '''Plan 805.''' '' 0h 54' 05&quot;'' : Le bonheur manifeste de Christopher d'avoir passé une épreuve redoutable. Il lève les bras en signe de victoire. Il pense : « ''Admettre que la vie humaine soit gouverné par la raison, c'est détruire toute possibilité de vie.'' »  [Version originale]: <span style="color:#4C9960"> « ''If we admit that human life can be ruled by reason, then all possibility of life is destroyed.'' »</span> (Source : IMDB)]
[[Fichier:intothewildp42.jpg|300px|thumb|right|'''Photogramme 42''' : ''Into The Wild'', '''plan 810'''. Une surprise attendait Christopher sur un parcours calme du fleuve. Il fait sa deuxième rencontre : un couple de Danois : Mass et Sonia. ]]
'''<span id="ancre_74">Photogramme</span> 74 ''' : [[#Légendes des colonnes|Séquence]] 123a [C - 39] - '''Plan 1421.''' '' 1h 40' 29&quot;'' : '''Flashforward. Alaska.''' Christopher est allongé sur son lit, les pieds posés sur les bords de la fenêtre, comme s'ils annonçaient bientôt un départ imminent. Il est en train de lire un livre de Leon Tolstoï, Le Bonheur Conjugal (Family Happiness) : « ''J'ai vécu bien des choses. Et je crois avoir trouvé maintenant ce que requiert le bonheur, une vie tranquille et retiré à la campagne avec la possibilité d'être utile à des '''gens'''<ref>C'est nous qui soulignons </ref> à qui on peut faire du bien et qui n'ont pas l'habitude à que l'on en fasse. (...)'' » <br/>
[Version originale]: <span style="color:#4C9960">« ''I have lived through much, and now I think I have found what is needed for happiness. A quiet secluded life in the country, with the possibility of being useful to '''people'''<ref>It is us who underline </ref> to whom it is easy to do good, and who are not accustomed to have it done to them; then work which one hopes may be of some use; then rest, nature, books, music, love for one's neighbor -such is my idea of happiness. And then, on top of all that, you for a mate, and children perhaps -what can more the heart of man desire ?'' »</span>]
Au cours de la lecture, gros plan sur le [[mot]] gens (people), qui va se détacher de la page et qui va grossir, comme si ce mot va s'inscrire dans son esprit. Christopher semble avoir trouvé une raison fondamentale de rejoindre une certaine société.
- ''Nom de dieu !''<br/>
- ''Je t'ai dit de surveiller ton langage.''» ''<br/>
[Version originale]: <span style="color:#4C9960">« - R.: ''I'm going to miss you when you go.''<br/>
- C. : ''I will miss you too, but you are wrong if you think that the joy of life comes principally from the joy of human relationships. God's place is all around us, it is in everything and in anything we can experience. People just need to change the way they look at things.''<br/>
- R. : ''Yeah. I am going to take stock of that. You know I am. I want to tell you something. From bits and pieces of what you have told me about your family, your mother and your dad... And I know you have problems with the church too... But there is some kind of bigger thing that we can all appreciate and it sounds to me you don't mind calling it God. But when you forgive, you love. And when you love, God's light shines through you.''<br/>
- C. : ''Holy shit! ''»</span> (Source : IMDB)]
« ''Les auteurs remercient Jon Krakauer et la famille McCandless pour son courageux soutien.'' »
[Version originale] : <span style="color:#4C9960">Title Card: In memory / Christopher Johnson McCandless / February 12, 1968 - August 18, 1992<br/>
Title Card: Two weeks after Chris's death, moose hunters discovered his body in the bus.<br/>
[This self-portrait was found undeveloped in his camera]<br/>
Title Card: On September 19, 1992, Carine McCandless flew with her brother's ashes from Alaska to the eastern seaboard. She carried them with her on the plane... in her backpack.<br/>
Title Card: The filmmakers thank Jon Krakauer for his guidance and gratefully acknowledge Walt, Billie, Carine and the entire McCandless family for their brave support in the making of this film.</span>]
(Source : IMDB)