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Into the Wild

67 octets ajoutés, 21 juillet 2012 à 12:32
/* Prologue - Le rêve prémonitoire */
Le film commence par une citation poétique de Lord Byron <ref>Rappelons que Lord Byron, était un philhellène, il était à l'origine de la libération des grecs sous la domination ottomane, il va mourir à Missolonghi, en Grèce, le 19 avril 1824. Les grecs vont lui rendre hommage en appelant « Vyronos » une belle colline de la ville d'Athènes. </ref> qui résume l'état d'esprit de Christopher McCandless :<br/>
<br/>
« ''Il y a le plaisir dans les bois impraticables,''<br/>''Il y a le ravissement sur le rivage solitaire,''<br/>''Il y a la société où personne ne s'immisce,''<br/>''Par la mer profonde et la musique dans son hurlement''<br/>''J'aime pas l'homme moins, mais la Nature plus.'' »
<span id="ancre_vert"></span><span style="color:#4C9960"><small>[« ''There is pleasure in the pathless woods,''<br/>''There is rapture on the lonely shore,''<br/>''There is society where none intrudes,''<br/>''By the deep sea and the music in its roar''<br/>''I love not man the less, but Nature more.'' »]</small></span>
Aussitôt après, Billie McCandless, la mère de Christopher, se réveille brusquement au milieu de la nuit, elle réveille son mari : « ''J'ai été sûr que j'ai entendu Chris m'appeler ... je ne sais pas comment je le surmonterai jamais. Je ne rêvais pas. Je ne l'ai pas imaginé. J'ai entendu sa voix ! Il priait. ' Maman! Aidez-moi ! ' Mais je ne pouvais pas l'aider parce que je n'ai pas su où il était.'' » [<span style="color:#4C9960">« ''I was sure I'd heard Chris calling me... I don't know how I'll ever get over it. I wasn't dreaming. I didn't imagine it. I heard his voice ! He was begging. 'Mom ! Help me!' But I couldn't help him because I didn't know where he was.'' </span>» ([[#ancre_a|J.K.]] p. 125)]
Le choix de Sean Penn d'ouvrir le film avec une double entrée est des plus subtils. Il accorde ainsi, une priorité à la poésie, qui laisse supposer que le parcours de Christopher est un parcours poétique ; il accorde également une priorité aux poids des mots, qui seront soulignés dans le générique. D'autre part, si le film commence par l'angoisse cauchemardesque d'une mère, qui fait en quelque sorte un rêve prémonitoire lui annonçant une terrible nouvelle (c'était au mois de juillet 1992), il se poursuit, cependant, par le « rêve éveillé » de son enfant, Christopher qui a décidé de vivre, seul, dans la nature sauvage (Into the Wild).