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Buisson

113 octets ajoutés, 20 janvier 2013 à 14:50
<centerspan id="ancre_11p">* * *</centerspan>[[Fichier:Cloture_Tarkovski_lemiroir_plan11_1400p.jpg|450px|thumb|right|alt='''Photogramme – Clôture''' : ''[[Miroir (Le)|Le Miroir]]'', '''Plan 11'''. La chute des deux personnages.|'''Photogramme – Clôture 3''' : ''[[Miroir (Le)|Le Miroir]]'', '''Plan 11'''. La chute des deux personnages.]]
==Autres titres de films==
<tr>
<td>''' [[#Le Miroir, d’Andreï Tarkovski|Miroir (Le)]] ''' </td>
<td>(Voir détail : ''[[Miroir (Le) |Zerkalo]]'')</td>
<td> '''[[Tarkovski Andreï]]'''</td>
<td>Tarkovski A.<br />
''' <span id="ancre_11">Plan</span> 11 :''' '' 08' 12&quot;'' : L'homme jette sa trousse et veut s'asseoir sur la clôture, sans aucune gêne, près de Maroussia. Tout à coup, la clôture cède sous leur poids, et elle se casse, dans un bruit sec. Tous les deux se retrouvent au sol. (Cf. '''Photogramme – Clôture 3.''')   <span id="ancre_11p"></span>[[Fichier:Cloture_Tarkovski_lemiroir_plan11_1400p.jpg#ancre_11p|300px|thumb|right|'''Photogramme – Clôture 3''' : ''[[Miroir (Le)|Le Miroir.]]'', '''Plan 11'''. La chute des deux personnages.]])
Ainsi, ce "coup de vent sur les buissons" (plan 12), devient une image-symbole dans le corps du film, une image-totalisante qui débordera de son cadre pour s'installer dans le domaine du sacré et du religieux : "le Buisson ardent". C'est, en quelque sorte, l'aboutissement constant des conclusions du réalisateur comme nous l'avons vu avec ''[[Stalker]]'' et ''[[Nostalghia]]'', et comme nous le voyons ici, ainsi que dans Andreï Roublev. La totalité déborde et est ancrée dans le sacré. Pour Tarkovski tous les chemins doivent mener au sacré. Au festival de Cannes 1983, lors d'un entretien télévisé accordé à Antenne 2, Andreï Tarkovski, situait le mal moderne : (…) "L'abîme entre le progrès matériel et l'absence ou l'indigence de la vie spirituelle de l'homme contemporain." "C'est dans ce manque que vient s'inscrire l'utilisation qu'il fait du septième art comme regard initiatique, explorateur de l'invisible. Donner à deviner et sentir, suggérer l'impalpable présence de l'Etre, de Dieu…" <ref>'''France Farago''', "La réalité plénière du spirituel, Andreï Roublev", chez Andreï Tarkovski, (Présenté par Michel Estève), ''Études cinématographiques, N° 135-138'', Éditions Lettres Modernes, Minard, Paris, 1983, p. 25. </ref> Ainsi, le sens du "sacré" doit être nuancé, il ne s'agit pas d'une ferveur aveugle, et d'une foi hermétique, coupée du monde, mais, bien au contraire, d'une communion avec l'univers, comme il le dit, dans sa "totalité". Par ailleurs, le second indice, qui nous dévoile le lien naissant et invisible qui unit Maroussia à l'inconnu, est un court poème récité en voix-off.
''' <span id="ancre_15">Plan</span> 15 : ''' ''11' 00&quot;'' : Plan général de la datcha avec la fenêtre ouverte par laquelle un [[LIvreLivre#ancre_15p|livre]] s'envole et [[Catalogie (de l'objet)|tombe ]] vers l'extérieur. C'est comme un second rappel du coup de vent qui a soufflé.
[[#ancre_1ancre_11p|Haut de page]]