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Mais ce qui est terrible, c'est le plaisir qu'il prend pour écraser la coquille. Il aurait pu par exemple, remettre la coquille sur le plateau que le gendarme portait, près de lui. Mais il a préféré l'écraser avec ces chaussures neuves. C'est comme si, par '''[[résonance]]''', il écrasait la tête de la fillette une seconde fois. Son acte exprime à la lettre, la locution populaire : « Tuer dans l’œuf ». | Mais ce qui est terrible, c'est le plaisir qu'il prend pour écraser la coquille. Il aurait pu par exemple, remettre la coquille sur le plateau que le gendarme portait, près de lui. Mais il a préféré l'écraser avec ces chaussures neuves. C'est comme si, par '''[[résonance]]''', il écrasait la tête de la fillette une seconde fois. Son acte exprime à la lettre, la locution populaire : « Tuer dans l’œuf ». | ||
Il reste une explication qui peut expliquer le geste du juge : il est superstitieux. En effet, il existe une croyance qu'on peut nuire à une personne en se procurant la coquille (non brisée) d'un œuf qu'elle a mangé. Le seul moyen de se protéger de la sorcellerie est d'écraser les coques des œufs que l'on vient de manger. ([[Œuf #ancre_4m2|Cf. Éléments superstitieux de l'œuf]]) | |||
Dans le prologue, le réalisateur insiste sur le comportement inhumain d'un juge, dans le chapitre suivant il présente la folie d'un instituteur. | Dans le prologue, le réalisateur insiste sur le comportement inhumain d'un juge, dans le chapitre suivant il présente la folie d'un instituteur. |