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Ce film nécessiterait une étude attentive, car il est débordant de richesse sémantique. Nous retiendrons seulement quelques aspects pertinents. Ainsi, Don Jaime sauve l'abeille, mais ne se sauve pas, pourquoi ? La question n'est pas facile.<ref>Cf. F. Cesarman, (…) "Les insectes et les animaux sont des représentations du désir sexuel : ici don Jaime, en sortant l'abeille de l'eau, revit son propre désir submergé par le temps." Luis Buñuel,traduit de l'espagnol par Annie Morvan, Editions du Dauphin, Paris, 1982, p.152.</ref> Il faut d'abord suivre les péripéties de la dernière nuit du malheureux. Mais, est-il vraiment malheureux puisque grâce à Viridiana, il a retrouvé, en quelque sorte, sa défunte épouse dans l'au-delà ?<ref>Cf. Viridiana, L'Avant-Scène cinéma, préface de Georges Sadoul, N° 428, janvier 1994.</ref> | Ce film nécessiterait une étude attentive, car il est débordant de richesse sémantique. Nous retiendrons seulement quelques aspects pertinents. Ainsi, Don Jaime sauve l'abeille, mais ne se sauve pas, pourquoi ? La question n'est pas facile.<ref>Cf. F. Cesarman, (…) "Les insectes et les animaux sont des représentations du désir sexuel : ici don Jaime, en sortant l'abeille de l'eau, revit son propre désir submergé par le temps." Luis Buñuel,traduit de l'espagnol par Annie Morvan, Editions du Dauphin, Paris, 1982, p.152.</ref> Il faut d'abord suivre les péripéties de la dernière nuit du malheureux. Mais, est-il vraiment malheureux puisque grâce à Viridiana, il a retrouvé, en quelque sorte, sa défunte épouse dans l'au-delà ?<ref>Cf. Viridiana, L'Avant-Scène cinéma, préface de Georges Sadoul, N° 428, janvier 1994.</ref> | ||
== Notes et références == | |||
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