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Viridiana

2 954 octets ajoutés, 31 mars 2016 à 15:37
Enfin, il reste encore à développer d'une part, [[#ancre_vir203e1|les équations]] que nous avons pointées précédemment : <br/>
'''[1.1] : [[#ancre_vir202|Corde]] &rarr; [[#ancre_vir202a|Pied]] &rarr; [[#ancre_vir04|Poignée]] &rarr; [[#ancre_vir202b|Serpent]] &rarr; [[#ancre_vir31|Pelote de laine]] &rarr; [[#ancre_vir32|Feu]] &rarr; [[#ancre_vir32|Cendre]] &rarr; [[#ancre_vir34ancre_31a|Lit]]'''<br/>
<span id="ancre_vir208par2.1"> </span>
Et le [[#ancre_vir204a|parallélisme]] entre les clous et les aiguilles :<br/>
<center>* * *</center>
 
<span id="ancre_vir218a"> </span>
==== Les mendiants – Est-ce le commencement du Chemin du Seigneur ? ====
 
Avec abnégation et générosité, Viridiana commence par accueillir des mendiants. Elle renonce à sa tranquillité, son repos et une partie de son héritage (puisque Don Jaime la désigne avec Jorge, son fils naturel, comme étant les héritiers du domaine), pour se consacrer à une tache ingrate et ardue dont peu de personne risque ou ose le faire. Elle a choisit un chemin dont elle ignore ou il pourra la conduire, mais elle l’emprunte quand même.
 
Parmi ce premier groupe de mendiants, nous allons suivre de près le Boiteux et l’Aveugle (Don Amalio). Soulignons d'abord que dans le groupe il y a deux boiteux : Pelón et Le Boiteux. Ensuite, nous ne connaissons pas le nom du Boiteux, contrairement aux autres, qui ont souvent un nom propre, et même parfois Viridiana les appelle par leur second prénom, comme par exemple, Poca qui s’appelle Manuel.
 
<center>* * *</center>
 
<span id="ancre_vir218b"> </span>
==== La subtilité et l’amplitude du projet de Buñuel ====
 
Pour revenir sur le Boiteux, nous allons développer un peu plus « '''[[#ancre_vir104d|l’équation]]''' » dont on a parlé avant. Il s’agit de [[#ancre_vir208c|l’équation [1.1]]] qui se prolonge avec un élément de plus, en incluant cette fois-ci une personne : Le Boiteux. Pourquoi ? Parce que il a un handicape au pied. L’équation devient :
 
<span id="ancre_vir218e1.2"> </span>
'''[1.2] : [[#ancre_vir202|Corde]] &rarr; [[#ancre_vir202a|Pied]] &rarr; [[#ancre_vir202b|Poignée]] &rarr; [[#ancre_vir202b|Serpent]] &rarr; [[#ancre_vir207|Pelote de laine]] &rarr; [[#ancre_vir207|Feu]] &rarr; [[#ancre_vir32|Cendre]] &rarr; [[#ancre_31a|Lit]] &rarr; [[#ancre_vir218a|Le Boiteux]] '''
 
De la sorte, nous constatons que le projet de Buñuel, qui a des suites subtiles dans les idées, est de lier les éléments fondamentaux du film afin d’aboutir à une interprétation dense et profonde. C’est d’ailleurs l’un des points les plus intéressants du film, car comme on peut le voir, à chaque nouveau chapitre (selon notre propre découpage), nous assistons à l’émergence et l’apparition de nouveaux éléments, ou objets, et chaque objet présenté a une répercussion sur d’autres objets,<ref> Tout compte fait, cette caractéristique innovante est très rare au cinéma, à notre connaissance, nous avons rarement rencontré un film qui propose autant d’éléments reliés entre eux avec une si grande maîtrise et finesse. </ref> souvent comme nous l’avons déjà dit, sous la forme d’un [[#ancre_vir204a|parallélisme]] qui enlève toute ambiguïté d’interprétation, par exemple, avec l’arrivée des mendiants nous assistons à l’arrivée de Jorge, le fils naturel de Don Jaime et de Lucia, son amie, qui est selon Jorge : « ''Une chic fille.'' »
 
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>