Modifications
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D'autre part, il reste d'autres plans pertinents comme celui de la couleuvre (plans 73 et 75).
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===Le Nouveau Testament : La Passion du Christ===
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===Les raisons de la dissociation de la séquence===
Nous pensons que Tarkovski utilise cette technique afin de ne pas alourdir son film par de longs dialogues. En effet, nous avons dénombré pour la première moitié du film, quatre monologues de plus de deux minutes en moyenne, et sept dialogues de plus de trois minutes en moyenne. Nous constatons qu'il utilise avec parcimonie, pour ne pas dire presque jamais, la valeur traditionnelle du champ/contre-champ, car onze longues interventions parlées, auraient sans doute alourdi le film. L'innovation tarkovskienne est d'inclure des images qui amorcent des figures souvent à l'appui du discours parlé dans ces longues plages spirituelles. Mais à quelques réserves près, car les figures proposées sont une éventualité directive, ils suggèrent mais ils n'affirment pas directement. Il y a en effet chez le réalisateur, une espèce d'indétermination qui est vraisemblablement souhaitée, à l'instar de la citation de Goethe : "Plus l'œuvre d'art est cachée meilleure elle est."
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L'image filmique n'est pas évocatrice ou cohérente, comme c'est le cas chez Abel Gance, qui ajoute constamment des métaphores élémentaires, grâce à la surimpression. Tarkovski n'utilise cette dernière technique, que pour le dernier plan du film (VIII 389-80). C'est également le cas pour le fondu-enchaîné. Dans ''Napoléon'' (1925-1927), Abel Gance superpose l'image de Napoléon avec l'aigle pour exprimer la personnalité de cet homme hors du commun ; ou encore, quand Joséphine de Beauharnais accepte de recevoir chez elle le jeune général en chef, ce dernier lui offre un bouquet de fleurs, et en voulant l'embrasser, Joséphine écrase le bouquet de rose sans que Napoléon ne s'en aperçoive. Ce fait annonce en filigrane la nature de sa relation. C'est un indice d'infidélité. On remarquera aussi la surimpression de l'image de Joséphine sur la surface arrondie d'un globe terrestre, que Napoléon embrasse avec passion : Joséphine devient son monde. Certes, chez Gance, ces techniques témoignent d'un aspect direct, presque illustratif pour rendre les images plus accessibles au public. Il faut tout de même souligner le fait que Gance est un pionnier dans un art naissant, avec un champ ouvert aux expérimentations les plus audacieuses. Un demi-siècle sépare aussi les deux films.
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===="L'impression profonde"====
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