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Trébuchement

8 289 octets ajoutés, 8 mars 2015 à 12:50
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[[Fichier: Trebuchement_Tarkovski_Stalker_1400p.jpg|500px450px|thumb|right| alt='''Photogramme - Trébuchement 1''', ''Stalker'', '''plan 15. ''' L’Ecrivain glisse et tombe genou à terre : (râlant) "''C'est plein de flotte ici.''"|'''Photogramme - Trébuchement 1''', ''[[Stalker]]'', '''[[Stalker#ancre_15p|plan 15. ]] ''' L’Ecrivain glisse et tombe genou à terre : (râlant) "''C'est plein de flotte ici.''" ]]
==Autres titres de films==
<tr>
<td> '''Andreï Roublev'''<br/>
'''&#167;. ''' La figure du drap plié en cloche.<br/>''' [[Drap#ancre_319p|&#934;&#969;. La figure du drap plié en cloche. Plan 319.]] '''<br/>'''&#167;. ''' Le clédon de l'argile.<br/>''' [[Argile#ancre_329p|&#934;&#969;. Le clédon de l'argile. Plan 329.]] '''</td> <td>(Voir détail : ''[[Andreï Roublev|Andre&iuml; Rublyov]]'')</td>
<td> '''[[Tarkovski Andreï]]'''</td>
<td>Tarkovski A.<br />Konchalovsky A.</td>
<td>215</td>
</tr>
<tr>
<td><span id="ancre_cha"> </span>''' Charley-Le-Borgne'''<br/>
'''&#167;.''' Le Soldat trébuche et tombe.<br/>
''' [[Charley-Le-Borgne#ancre_cha34|&#934;&#969;. 1. ''00h 13' 25&quot;'' ]]'''</td>
<td>'' [[Charley-Le-Borgne |Charley-One-Eye]]''</td>
<td>'''Chaffey Don'''</td>
<td>Leonard Keith</td>
<td>'''1974 '''</td>
<td> USA</td>
<td> 96</td>
</tr>
<tr>
<td><span id="ancre_gue"> </span> '''Guerre et Paix''' <br/>
'''&#167;.''' Pierre Bezoukhov (Henry Fonda) trébuche avant de rencontrer Andreï Bolkonski (Mel Ferrer)</td>
<td>''War and Peace '' </td>
<td>'''Vidor King'''</td>
<td> D'après le roman éponyme de Léon Tolstoï, de 1865</td>
<td>'''1956'''</td>
<td> Italie, USA</td>
<td> 200</td>
</tr>
<tr>
<td><strong>Gran Torino</strong></td>
<td><strong>2009</strong></td>
<td>USA</td>
<td>116'</td>
</tr>
<tr>
<tr>
<td>''' Homme qui vendit son âme (L’) '''</td>
<td>99</td>
</tr>
<tr>
<td>'''Mathilde'''<br/>
'''&#167;. ''' Le trébuchement de Mathilde.<br/>''' [[Mathilde#ancre_59|&#934;&#969;. Le T. de Mathilde. Plan 1392.]] '''</td> <td>(Voir détail : ''[[Mathilde]]'')</td>
<td><strong>Mimica Nina</strong></td>
<td>Mimica Nina</td>
<tr>
<td>'''Nostalghia'''<br/>
'''&#167;. ''' Le trébuchement de la Traductrice.<br/>''' [[Génuflexion#ancre_30p|&#934;&#969;. Le T. de la Traductrice. Plan 30.]] '''</td> <td>(Voir détail : ''[[Nostalghia |Nostalghia]]'')</td>
<td> '''[[Tarkovski Andreï]]'''</td>
<td>Tarkovski A.<br />Guerra T.</td>
<td>130</td>
</tr>
<tr>
<td>'''Pas si méchant que ça'''</td>
<td>''Pas si méchant que ça''</td>
<td>'''Goretta Claude'''</td>
<td>Dubreuil Charlotte, Goretta Claude </td>
<td>'''1974'''</td>
<td> France, Suisse</td>
<td> 112</td>
</tr>
<tr>
<td> '''[[#Stalker, d’Andreï Tarkovski|Stalker]]'''</td>
<td>(Voir détail : ''[[Stalker|Stalker]]'')</td>
<td> '''[[Tarkovski Andreï]]'''</td>
<td>Tarkovski A.<br />
<center>* * *</center>    
==Photogrammes extraits des films - Analyse et liens spécifiques des films==
Ce court plan nous révèle deux indices. Le premier indice est la [[génuflexion]] involontaire de l'Écrivain. Le second indice c'est la raillerie de l'Écrivain, sur "la flotte". En effet, cela n'est que le début, comme nous allons le voir, il sera souvent mouillé. (Cf. '''[[Eau#ancre_107apL'eau dans Stalker d’Andreï Tarkovski|Photogramme - Eau 89.]]''')
 
<center>* </center>
 
====Le trébuchement du complice du Stalker====
 
<span id="ancre_23p"> </span>
[[Fichier: Stalker_Tarkovski_Plan_23_trebuchement complice.jpg|300px|thumb|right| alt='''Photogramme - Trébuchement 2''', ''Stalker'' : '''Plan 23.''' Le complice du Stalker recule en refermant le portail, il se retourne et court sur la voie où il trébuche et manque de tomber.|'''Photogramme - Trébuchement 2''', ''[[Stalker]]'' : '''[[Stalker#ancre_23p|plan 23.]]''' Le complice du Stalker recule en refermant le portail, il se retourne et court sur la voie où il trébuche et manque de tomber.]]
 
'''<span id="ancre_22">Plan</span> 22''' : Sur une voie ferrée et derrière un large portail doublement grillagé, apparaît le complice, il ouvre le portail afin de laisser passer une grosse locomotive, elle est aussitôt poursuivie par la jeep qui emprunte également la voie ferrée et sort dans la même direction que la locomotive.
 
Un fait singulier va nous intéresser :
 
'''<span id="ancre_23">Plan</span> 23''' : Gros plan du complice, mégot aux lèvres, il regarde la jeep s’éloigner. Il recule en refermant le portail, il se retourne et court sur la voie où il trébuche et manque de tomber. (Cf. '''Photogramme – Trébuchement 2.''')
 
C’est le second trébuchement dans le film, et ce n’est pas le dernier. Andreï Tarkovski exploite cette figure afin de souligner la part d’hésitation de la part du protagoniste. En quelques secondes, il intensifie la charge de l’interdit. Il montre de la sorte que le complice a peur.
 
<center>* </center>
 
====Le second trébuchement de l’Écrivain====
 
<span id="ancre_51cp"> </span>
[[Fichier: Stalker_Tarkovski_Plan_51_Zone_c_E_trebuche.jpg|300px|thumb|right| alt='''Photogramme - Trébuchement 3''', ''Stalker'' : '''Plan 51c.''' L’Écrivain fait à peine quelques pas, qu’il manque, encore, de tomber. |'''Photogramme - Trébuchement 3''', ''[[Stalker]]'' : '''[[Stalker#ancre_51cp|plan 51c.]]''' L’Écrivain fait à peine quelques pas, qu’il manque, encore, de tomber, autre indice d’inquiétude.]]
 
'''<span id="ancre_51">Plan</span> 51''' : ''46' 13"'' : Les trois hommes regardent partir la draisine, l’Écrivain et le Professeur n’ont pas l’air très rassuré. (Cf. '''Photogramme – 29.''')
 
- L’Écrivain : «'' Comment reviendrons-nous ? '' <br/>
- Stalker : '' Ici, on ne revient pas… '' <br/>
- L’Écrivain : '' Comment ça ? '' <br/>
- Stalker : '' Nous irons comme convenu. Chaque fois, j’indiquerais la direction. '' (Entre temps, un des écrous tombe, indice d’inquiétude.) ''Il est dangereux de s’en écarter. '' (Il le ramasse.) (Cf. '''Photogramme – 30.''') '' Le premier point de repère est ce dernier poteau… Passez le premier, Professeur. '' (Le Professeur de dos commence à marche.) ''A vous maintenant. '' (L’Écrivain suit le Professeur.) ''Marchez bien dans les traces. ''» <br/>
 
L’Écrivain fait à peine quelques pas, qu’il manque, encore, de tomber, autre indice d’inquiétude. Il se ressaisit vite. (Cf. '''Photogramme – Trébuchement 3.''')
 
<center>* </center>
 
====Le troisième trébuchement de l’Écrivain====
 
<span id="ancre_53p"> </span>
[[Fichier: Stalker_Tarkovski_Plan_52_Zone_b_E_trebuchement.jpg||300px|thumb|right| alt='''Photogramme - Trébuchement 4''', ''Stalker'' : '''Plan 53.''' L’Écrivain passe près du Stalker, se retenant à lui pour ne pas glisser.|'''Photogramme - Trébuchement 4''', ''[[Stalker]]'' : '''[[Stalker#ancre_54|plan 53.]]''' L’Écrivain passe près du Stalker, se retenant à lui pour ne pas glisser.]]
 
'''<span id="ancre_52">Plan</span> 52''' : ''47' 30"'' : Travelling avant sur un petit bus envahit d’herbes. La caméra s’avance dans l’encadrement d’une fenêtre brisée. On discerne à l’arrière du véhicule, une silhouette sombre. A travers l’encadrement de la fenêtre arrière, vont apparaître, d’abord, le Stalker, ensuite, le Professeur, et enfin, l’Écrivain. Comme les autres, l’Écrivain observe le véhicule : « ''Mon Dieu, mais où sont ? … Alors ils serait restés ici ? Des gens ? '' (On distingue au fond un groupe de chars de combat.)<br/>
- Stalker : '' Qui sait ? Ils sont montés à la gare, chez nous… Pour arriver ici dans la Zone. J’étais encore gosse. Les gens croyaient qu’on voulait nous envahir ! '' (Il lance un écrou lesté) ''C’est à vous, Professeur. '' (Le Professeur disparaît dans la pente) ''Votre tour, l’Écrivain. '' » Ce dernier passe près du Stalker, se retenant à lui pour ne pas glisser. (Cf. '''Photogramme – Trébuchement 4.''') Troisième déséquilibre de la part de l’Écrivain !
<center>* </center>
====Le trébuchement du Professeur====
Aussitôt après la fin du poème, au '''<span id="ancre_69ancre_69p">plan</span> [[Fichier: Stalker_Tarkovski_Plan_69_Trébuchement Professeur.jpg|300px|thumb|right| alt='''Photogramme - Trébuchement 5''', ''Stalker'' : '''Plan 69.''', le Le Professeur trébuche. Ses compagnons l'aident à se relever. Le Stalker lui dit Les deux autres le relève : "« '' Ne nous portez pas malheur.''" Voilà que le Stalker devient [[Superstition»|superstitieux]] (…) : "Le faux pas, qui contrarie l'ordre des choses, symbolise un obstacle tout en mettant dans une posture délicate, passe généralement pour un mauvais présage. L'origine de cette croyance remonterait à un temps où le manque de tenue, même involontaire, était très sévèrement jugée. (…) Trébucher en partant en voyage ou en débutant une entreprise devrait inciter à modifier ses projets." <ref>'Photogramme - Trébuchement 5''Éloïse Mozzani', '', [[Stalker]]''Le livre des Superstitions: '', ''[[Thèse:BibliographieStalker#ancre_12ancre_69p|op. citplan 69.]]'', p. 1728. Par ailleurs, cf., '''J Le Professeur trébuche. DonnerLes deux autres le relève : « ''', dans ''La Nuit des forains'' (1953) Frost (le clown) dans l'eau qui trébuche devant Alma et les officiers. Ces derniers ont défiés Alma de se baigner nue avec eux Ne nous portez pas malheur. ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_3|Op. cit.» ]]'', p. 49. </ref>
Soulignons le fait qu'au [[#ancre_1|plan 15]]Aussitôt après la fin du poème, lorsque l'Écrivain accompagne le Stalker au bar, il monte les marches de l'escalier, glisse et tombe un genou à terre, il dit en râlant : "''C'est plein de flotte ici.''<span id=" A ce moment-là, le Stalker ne dit rien. Ce n'est que dans la Zone qu'il est attentif aux gestes de ces compagnons. L'Écrivain sent que le Professeur défaille, puisqu'il demande au Stalker : (dans un endroit de la Zone où ils ont de…l'eau jusqu'aux chevilles.) : ancre_69" >plan</span> 69''Mais où est le Professeur. (…) (il) a disparu.''" (Plan 72.) Le trébuchement du Professeur nous relie de nouveau au sac. Car c'est le moment où il le perd, et en le perdant, il perd son vœu le plus cher : détruire [[Chambre#"La chambre des Désirs"|"la chambre des désirs"]]. Non seulement le Professeur va défaillir (en ne voulant plus s'engager dans la Zone), il va aussi disparaîtretrébuche. Mais pas pour longtemps, puisquSes compagnons l'il réapparaît au plan 74aident à se relever. Le Stalker lui dit : "''Comment êtes-vous arrivé ?''" Il répond : "''Une grande partie du chemin… Je l'ai fait à quatre pattesNe nous portez pas malheur.''" <ref>(Cf. '''Gerstenkorn et StruederPhotogramme – Trébuchement 5.''', '') Voilà que le Stalker devient [[Thèse:Bibliographie#ancre_2Superstition|op. cit.superstitieux]]''(…) : "Le faux pas, p. 78. </ref> Cqui contrarie l'est-à-direordre des choses, sur les mains et les genoux. Comme symbolise un nouveau-né ! D'ailleurs peu aprèsobstacle tout en mettant dans une posture délicate, aux plans 76 et 78, les paroles du Professeur vont prendre "forme". En effet, au moment du repos du groupe, le Professeur essaie de trouver une manière confortable passe généralement pour s'asseoir, il plie les genoux et pose la tête sur son sacun mauvais présage. Il nL'est plus origine de cette croyance remonterait à un nouveau-nétemps où le manque de tenue, mais un fœtusmême involontaire, "le fœtus de la Zone"était très sévèrement jugée. (…) "Les bambaras appellent le genou le"nœud du bâton de la tête", et y établissent le siège du pouvoir politiqueTrébucher en partant en voyage ou en débutant une entreprise devrait inciter à modifier ses projets." <ref>'''Zahan DominiqueÉloïse Mozzani''', ''Sociétés d'initiation BambaraLe livre des Superstitions'', Le N'Domo, le Kore, Paris-La Haye, 1960. </ref> "Ils rejoignent en cela de nombreuses traditions anciennes qui font du genou "le siège principal de la force du corps… le symbole de l'autorité de l'homme et de sa puissance sociale[[Thèse:Bibliographie#ancre_12|op." <ref>'''Lanao-Villene Gcit.']]'', ''Le livre des symboles'', 6 volp. 61728. Par ailleurs, 1, 26cf. Bordeau-Paris, 1926-1935. </ref> "De là le sens des expressions : plier le genou = faire acte d'humilité ; faire plier les genoux = imposer sa volonté à quelqu'un, voir le tuer ; etc'J." <ref>Donner'''Chevalier/Gherrbrant,dans ''La Nuit des forains' '(1953) Frost (le clown) dans l'Dictionnaire des Symboles'', eau qui trébuche devant Alma et les officiers. Ces derniers ont défiés Alma de se baigner nue avec eux. ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_12ancre_3|opOp. cit.]]'',p. 47649. </ref>
Soulignons le fait qu'au [[#ancre_1|plan 15]], lorsque l'Écrivain accompagne le Stalker au bar, il monte les marches de l'escalier, glisse et tombe un genou à terre, il dit en râlant : "''C'est plein de flotte ici.''" A ce moment-là, le Stalker ne dit rien. Ce n'est que dans la Zone qu'il est attentif aux gestes de ces compagnons. L'Écrivain sent que le Professeur défaille, puisqu'il demande au Stalker : (dans un endroit de la Zone où ils ont de…l'eau jusqu'aux chevilles.) : " ''Mais où est le Professeur. (…) (il) a disparu.''" (Plan 72.) Le trébuchement du Professeur nous relie de nouveau au sac. Car c'est le moment où il le perd, et en le perdant, il perd son vœu le plus cher : détruire [[Chambre#"La chambre des Désirs"|"la chambre des désirs"]]. Non seulement le Professeur va défaillir (en ne voulant plus s'engager dans la Zone), il va aussi disparaître. Mais pas pour longtemps, puisqu'il réapparaît au plan 74. Le Stalker lui dit : "''Comment êtes-vous arrivé ?''" Il répond : "''Une grande partie du chemin… Je l'ai fait à quatre pattes.''" <ref>Cf. '''Gerstenkorn et Strueder''', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_2|op. cit.]]'', p. 78. </ref> C'est-à-dire, sur les mains et les genoux. Comme un nouveau-né ! D'ailleurs peu après, aux plans 76 et 78, les paroles du Professeur vont prendre "forme". En effet, au moment du repos du groupe, le Professeur essaie de trouver une manière confortable pour s'asseoir, il plie les genoux et pose la tête sur son sac. Il n'est plus un nouveau-né, mais un fœtus, "le fœtus de la Zone". (…) "Les bambaras appellent le genou le"nœud du bâton de la tête", et y établissent le siège du pouvoir politique." <ref>'''Zahan Dominique''', ''Sociétés d'initiation Bambara'', Le N'Domo, le Kore, Paris-La Haye, 1960. </ref> "Ils rejoignent en cela de nombreuses traditions anciennes qui font du genou "le siège principal de la force du corps… le symbole de l'autorité de l'homme et de sa puissance sociale." <ref>'''Lanao-Villene G.''', ''Le livre des symboles'', 6 vol. 6, 1, 26. Bordeaux-Paris, 1926-1935. </ref> "De là le sens des expressions : plier le genou = faire acte d'humilité ; faire plier les genoux = imposer sa volonté à quelqu'un, voir le tuer ; etc." <ref>'''Chevalier/Gherrbrant,''' ''Dictionnaire des Symboles'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_12|op. cit.]]'',p. 476</ref> Chez Tarkovski, les êtres et les objets ont une tendance irrésistible de se courber vers la terre. Nous l'avons vu avec l'Ecrivain Écrivain et le Professeur, mais le Stalker aussi exprime cette attirance. En effet, au plan 47, le Stalker se détache du groupe, il est au milieu des herbes hautes, il s'agenouille et il s'allonge de tout son long dans les herbes, ventre contre terre. En témoignage de quoi ? En signe de vénération ou de respect? Ou par peur ? Par soumission ? Ou par adoration ? Par ailleurs, cette attraction est particulièrement représentée dans la partie suivante.
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====Le second quatrième trébuchement de l’ Écrivain====
Au '''<span id="ancre_130ancre_98ap">plan</span> 130 [[Fichier: Stalker_Tarkovski_Plan_98_tunnel _03_Ecrivain tombe.jpg|300px|thumb|right| alt=''' : lPhotogramme - Trébuchement 6'Écrivain comprend que dans "la chambre" : "''seuls les vœux les plus sacrés sont exaucés… (…), '' " Cependant, un petit incident intéressant conclut lStalker'analyse de l'Écrivain. En effet, à la fin de son discours, il se retourne vers le seuil de "la chambre", et se penche en avant, comme s: 'il voulait saisir le mystère de "la chambre"''Plan 98a. Mais il est à cet instant en déséquilibre''' Quelques pas plus loin, l’Écrivain heurte quelque chose et manque de tomber au-delà du seuil. Le Stalker l'aide en le tirant en arrière par le manteau. (Cftombe. |'''Photogramme - Trébuchement 26''', ''[[Stalker]]'' : '''[[Stalker#ancre_98ap|plan 98a.]]''') Quelques pas plus loin, l’Écrivain heurte quelque chose et tombe.]]
<span id="ancre_130p"></span>[[Fichier:trebuchementp2L’Écrivain s’engage dans le tunnel.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - Trébuchement 2''' : ''Le Stalker'', '''Plan 130'''. L'Écrivain en déséquilibre fait signe au seuil Professeur de "la Chambre des Désirs"s’éloigner. Tous deux, il est retenu au dernier instant par le Stalkers’éloignent de l’entrée qui reste vide. ]]
'''<span id="ancre_98">Plan</span> 98''' : ''1h 30' 48"'' : De dos, l’Écrivain avance dans le tunnel sombre. Bruit de sa respiration. A un moment, il est presque hors de vue.
L'Écrivain s'affaisse et reste assis à terre, visiblement heureux de n'être pas tombé dans "la chambre". Il s'agit encore d'un trébuchement, le troisième dans le film, et que ce petit incident semble finalement contredire le véritable désir de l'Écrivain. On peut dire une chose et faire son contraire. Ainsi à la fin de leur périple dans la zone, que peut-on déduire ? L’Écrivain ne veut pas entrer dans la chambre Stalker : "(off) ''je ne déverserai pas sur la tête d'autrui... toutes les saletés de mon âmePlus vite, pour me pendre ensuite comme [[Porc-épic (Professeur ! ''Stalker'')|Porc-épic]]. Je préfère me noyer dans l'alcool à notre Club des Écrivains''." (Plan 130.)
Le Professeur entre de dos, en courant. Suivi du Stalker affolé. Le Professeur s’arrête, le Stalker se place derrière lui, s’accrochant à la veste du Professeur. L’Écrivain continue son avancée à pas de loups. Il n’est pas très rassuré. Le Stalker et le Professeur le poursuivent à leur tour, et s’arrêtent. Quelques pas plus loin, l’Écrivain heurte quelque chose et tombe. (Cf. '''Photogramme – Trébuchement 6.''')
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====Le cinquième trébuchement de l’ Écrivain====
 
 
<span id="ancre_130p"></span>[[Fichier:trebuchementp2.jpg|300px|thumb|right|alt='''Photogramme - Trébuchement 7''', ''Stalker'' : '''Plan 130'''. L'Écrivain en déséquilibre au seuil de "la Chambre des Désirs", il est retenu au dernier instant par le Stalker.|'''Photogramme - Trébuchement 7''', ''[[Stalker]]'' : '''[[Stalker#ancre_130p|plan 130.]]''' L'Écrivain en déséquilibre au seuil de "la Chambre des Désirs", il est retenu au dernier instant par le Stalker. ]]
 
Au '''<span id="ancre_130">plan</span> 130''' : l'Écrivain comprend que dans "la chambre" : "''seuls les vœux les plus sacrés sont exaucés… (…)'' " Cependant, un petit incident intéressant conclut l'analyse de l'Écrivain. En effet, à la fin de son discours, il se retourne vers le seuil de "la chambre", et se penche en avant, comme s'il voulait saisir le mystère de "la chambre". Mais il est à cet instant en déséquilibre, et manque de tomber au-delà du seuil. Le Stalker l'aide en le tirant en arrière par le manteau. (Cf. '''Photogramme – Trébuchement 7.''')
 
 
L'Écrivain s'affaisse et reste assis à terre, visiblement heureux de n'être pas tombé dans "la chambre". Il s'agit encore d'un trébuchement, le troisième dans le film, et que ce petit incident semble finalement contredire le véritable désir de l'Écrivain. On peut dire une chose et faire son contraire. Ainsi à la fin de leur périple dans la zone, que peut-on déduire ? L’Écrivain ne veut pas entrer dans la chambre : "''je ne déverserai pas sur la tête d'autrui... toutes les saletés de mon âme, pour me pendre ensuite comme [[Porc-épic (''Stalker'')|Porc-épic]]. Je préfère me noyer dans l'alcool à notre Club des Écrivains''." (Plan 130.)
 
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