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Table

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</tr>
<tr>
<td><strong>[[#Le Maître(Le), de Piotr Trzaskalski |Maître (Le)]]</strong> </td>
<td>''[[Maître (Le)|Mistrz]]''</td>
<td><strong> Piotr Trzaskalski </strong></td>
<td>117</td>
</tr>
<tr>
<td>''' [[#Pays de la Violence (Le), de John Frankenheimer |Pays de la Violence (Le)]]''' </td>
<td>'' [[Pays de la Violence (Le)|I walk the Line]] ''</td>
<td>''' Frankenheimer John'''</td>
<td>Sargent Alvin, d’après la nouvelle de Jones Madison</td>
<td>'''1970 '''</td>
<td> USA</td>
<td> 97</td>
</tr>
<tr>
<td><strong> Raging Bull</strong><br/>
==Photogrammes extraits des films - Analyse et liens spécifiques des films==
===Le Maître(Le), de Piotr Trzaskalski ===
====L’importance du prologue : La valeur et la métamorphose de l’objet : Table====
<span id="ancre_10ap2"></span> [[Fichier:tablep7.jpg|400px|thumb|center|alt='''Photogramme - Table 7.''' : ''[[Maître (Le)|Le Maître]]'', '''Plan 10a'''. Plan rapproché sur la table et la tentative de viol d’Angela. |'''Photogramme - Table 7.''' : ''Le Maître'', '''Plan 10a'''. Plan rapproché sur la table et la tentative de viol d’Angela. ]] 
<center>*</center>
====Liens spécifiques du film====
<center>* * *</center>
 
===Pays de la Violence (Le), de John Frankenheimer===
 
<span id="ancre_18p"> </span>
[[Fichier: Frankenheimer_I Walk the Line_00_18_Hunnicutt_Agent_fédéral.jpg|400px|thumb|center|alt='''Photogramme - Table 8''' : '' I walk the line '' de Frankenheimer John. Gros plan du pied de Hunnicutt sur la table, qui divise l’image en deux, à gauche les gâteaux et une bouteille de soda, à droite la revue. Hunnicutt est occupé ! | '''Photogramme - Table 8''' : '' [[Pays de la Violence (Le)|I walk the line]] '' de Frankenheimer John. Gros plan du pied de Hunnicutt sur la table, qui divise l’image en deux, à gauche les gâteaux et une bouteille de soda, à droite la revue. Hunnicutt est occupé !]]
 
<span id="ancre_19p"> </span>
[[Fichier: Frankenheimer_I Walk the Line_00_19_Shérif_chapeau_table.jpg|400px|thumb|center|alt='''Photogramme - Table 9''' : '' I walk the line '' de Frankenheimer John. Le shérif s’installe à son bureau et pose son chapeau sur la table. | '''Photogramme - Table 9''' : '' [[Pays de la Violence (Le)|I walk the line]] '' de Frankenheimer John. Le shérif s’installe à son bureau et pose son chapeau sur la table.]]
 
 
Si l’on compare les bureaux des deux hommes de la loi, le shérif et son adjoint (deux des principaux protagonistes du film), nous pouvons relever des indices pertinents. (Cf. '''Photogrammes – Table 8 et 9.''' ) Le bureau du shérif est compatible avec sa fonction : des crayons, un microphone (contact et intervention avec l’extérieur – la voix su shérif peut porter loin), une multitude de dossier et de fichier, de différents formats, une tasse de café, une agrafeuse, enfin, le chapeau sur la table indique que l’un pose sa « tête » (sa partie supérieure) sur la table, tandis que l’autre pose son « pied » (sa partie inférieure). En revanche, le bureau de Hunnicutt ressemble plutôt au bureau d’un adolescent, désordonné et négligé.
 
 
'''[[Pays de la Violence (Le)#ancre_206|Lire la suite.]]'''
 
 
 
 
 
 
 
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Au plan 144 du film, nous devons être attentifs au plateau de la table sur laquelle sont posées les trois verres : De forme rectangulaire, lisse et inondée, en grande partie, de lumière blanchâtre, qui ressemble et se confond avec la blancheur du "grand verre". (Cf. '''Photogramme – Table 810.''')
<span id="ancre_144cp"> </span>
[[Fichier: Stalker_Tarkovski_Plan_144c_Ouistiti_Verre.jpg|400px|thumb|center| alt= '''Photogramme – Table 810''' : ''Stalker'', '''Plan 144c.''' La table du plan 144. Sous l’effet de regard de Ouistiti le premier verre, au fond, se déplace.| '''Photogramme – Table 810''' : ''[[Stalker]]'', '''[[Stalker#ancre_144cp|Plan 144c.]]''' La table du plan 144. Sous l’effet de regard de Ouistiti le premier verre, au fond, se déplace.]]
Le plateau rectangulaire de la table du plan 144 ne contraste-t-il pas avec le plateau rond en fer qui vibre du [[#ancre_6p|plan 6]] ? (Cf. '''Photogramme – Table 911.''')
<span id="ancre_6p"></span>[[Fichier:Plateau vibrant_Stalker_01_plan 6_1200p.jpg|400px|thumb|center|alt='''Photogramme – Table 911''' : ''Stalker'', '''Plan 6.''' Le plateau en fer qui vibre, en faisant déplacer le verre. |'''Photogramme – Table 911''' : ''[[Stalker]]'', '''[[Stalker#ancre_6p|Plan 6.]]''' Le plateau en fer qui vibre, en faisant déplacer le verre.]]
Ne peut-on pas dire, en définitive, que ce qu'il faut retenir dans ce plan, n'est pas le pouvoir [[Télékinésie|télékinésique]] de Ouistiti, mais bien, plus simplement, les verres et la table lisse sur laquelle Ouistiti va, enfin, poser sa lisse joue ? Nous sommes, de nouveau, dans un système d'entrelacs et de nœud symbolique complexe. Mais en même temps, avec la [[chute]] du "grand verre", tout le poids et la densité dramatique du film se libèrent, <ref>Exactement comme dans ''[[Nostalghia]]'', avec la "Libération de la Maison de la fin du monde". </ref> illustré phonétiquement par le passage du vacarme strident de train (comme au plan 6), suivi par l'hymne à la joie de Beethoven. Ainsi, in extremis, à travers le plateau vide de la table, ne peut-on pas voir une abstraction géométrique (presque malévitchienne) de la "météorite" ? (Parce que tout le plan (pour ne pas dire tout le film) baigne dans le surnaturel). Et à travers cette abstraction, ne peut-on pas dire que nous assistons à une représentation d'une apparition théophanique, qui manifeste une perspective d'une "tabula rasa" ?