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Stalker

2 834 octets ajoutés, 3 janvier 2016 à 15:02
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==Aspects extra-filmiques ; Que veut dire "Stalker" ?==
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==Stalker dans le Cahier Journal de Tarkovski (1973 - 1979)==
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===1973===
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===1974===
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===1975===
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===1976===
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===1977===
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===1978===
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<span id="ancre_sta108"> </span>
===1979===
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
<span id="ancre_sta200"> </span>
== Stalker, le film plan par plan ==
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===Le départ pour la « Zone » : Description, composition et situation (plans 2 – 42)===
</ref></blockquote></small>
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====Enquête théophanique ou théophanie d’une enquête : ====
<span id="ancre_sta201a"> </span>
===== Le météorite (plan 2)=====
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===== Est-ce que le météorite est un « message du ciel » ?=====
<center>*</center>
<span id="ancre_sta201c"> </span>
===== Le passage du particulier au général =====
Le film ne se contente pas de re-présenter le drame de ces [[Trois (chez Tarkovski)|trois]] principaux protagonistes, mais encore, le drame de la destinée humaine : drame de l'excès (matérialisme du Professeur), drame du succès (mondanité de l'EcrivainÉcrivain), drame de la place du sacré (spiritualisme [[Hésitation|hésitant]] du Stalker), et en fin de compte, le drame d'être. Jean Mitry, en citant Gisèle Brelet, écrit: (…) "Le drame c'est essentiellement un devenir" <ref> '''Jean Mitry''', ''Esthétique et psychologie du cinéma,'' Éditions universitaires, 1963, tome 1, p. 307. La question est souvent analysée par J. Mitry. Voir tome 1 : (…) "La composition filmique suppose et implique nécessairement deux plans compositionnels : la composition dramatique (ou du "réel" représenté)… ; et la composition esthétique ou plastique… " pp. 171-172 ; "Dramatisation de la peinture", pp. 255-256 ; "Le temps dramatique", §. 43. Temps et espace en musique, pp. 307-311 ; 376. Tome 2 : Section VI, Temps et espace du drame : Chapitre 14, En quête d'une dramaturgie, pp. 281-368 ; Chapitre 15, Le fonds et la forme, §. 77. Dramaturgie d'un film, pp. 385-405. </ref>, "le drame sert de prétexte à l'évocation d'un climat" <ref>''[[Thèse:Bibliographie#ancre_4|Op. cit.]]'', tome 2, p. 303. </ref>, "les événements sont orientés (ou choisis) en vue d'une certaine "finalité". <ref> ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_4|Op. cit.]]'', tome 2, p. 308. </ref> Dans Stalker, le climat est double, d'une part le climat proprement filmique, d'autre part, le climat social. Ainsi, Tarkovski anticipe d'une dizaine d'années, la chute du communisme, la fin de la guerre froide et la menace nucléaire (hantise du réalisateur). Il pose la question cruciale suivante : Que se passera-t-il après ? Comment l'homme va-t-il réagir à ces profonds changements ? Qu'est-ce qui de l'homme ou de la société, change ? Une fois de plus, nous assistons d'une manière frappante, à une convergence du monde filmique dans le monde contemporain. D'ailleurs, comme l'écrit à juste titre R. Dadoun : (…) "Toute image, quelle qu'elle soit, est comme intrinsèquement, du seul fait d'être là, marquée voire saturée par le politique." <ref>''Cinéma, psychanalyse et politique,'' ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_14|op. cit.]]'', p. 14. </ref>
Regardons de près les images de ce film exceptionnel.
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==== Les pèlerins de la « Zone » (plans 2 – 42)====
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===== Le Professeur et le néon clignotant (plan 3)=====
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<span id="ancre_sta202b"> </span>
===== Le Stalker : Gîte du guide (plans 5 - 14)=====
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======Transposition de la Bible ?======
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
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=====Le chapeau de l’Ecrivain sur le capot (plan 14)=====
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======Les indices du chapeau======
Le chapeau est un indice significatif (…) : "Le rôle du chapeau paraît correspondre à celui de la couronne, signe de pouvoir, de la souveraineté, et ce d'autant plus qu'il s'agissait autrefois d'un tricorne." <ref>'''Chevalier/Gherrbrant''', ''Dictionnaire des Symboles'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_12|op. cit.]]'', p. 207. </ref> Car, "la corne symbolise la puissance, et le chiffre trois est magique. En outre, le chapeau couvre une partie de la tête, siège du cerveau et de la pensée." <ref>'''Éloïse Mozzani''', ''Le livre des Superstitions'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_12|op. cit.]]'', p. 334. </ref> Ici, le chapeau représente "la vie mondaine" de l'Écrivain. Mais c'est une mondanité qui va disparaître, emportée par la dame mondaine : le chapeau posé sur le toit de sa voiture, c'est le départ de cette vie mondaine (en vitesse). Ainsi, le chapeau, représente l'Écrivain, il devient l'Écrivain, et en laissant partir "son" chapeau, il laisse partir une partie de lui-même. Progressivement, nous allons assister à l'émergence du "vrai" visage de l'Écrivain, qui est par ailleurs le personnage le plus prolixe parmi les trois protagonistes silencieux et laconiques du film. <ref>Comme le [[Manteau#Le hall d'hôtel Palma - Variations sur le thème de passage : Postures et costumes|manteau]] du Poète dans ''[[Nostalghia]]'', le chapeau de l'Ecrivain Écrivain est l'agent de liaison (indirecte) dans la dynamique (et thématique) de [[passage]]. </ref>
<center>*</center>
<span id="ancre_sta202d2"> </span>
======Trois protagonistes, trois couvre-chefs======
<center>*</center>
<span id="ancre_sta202d3"> </span>
======Le cas du Stalker======
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===== Première manifestation de l’eau =====
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[[Fichier: Trebuchement_Tarkovski_Stalker_1400p.jpg|300px|thumb|right| alt=''Stalker'', '''Photogramme - 11 : Plan 15.''' L’Ecrivain L’Écrivain glisse et tombe genou à terre : (râlant) "''C'est plein de flotte ici.''"|''Stalker'', '''Photogramme - 11 : Plan 15.'''L’Ecrivain L’Écrivain glisse et tombe genou à terre : (râlant) "''C'est plein de flotte ici.''" ]]
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
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===== La question des « noms » =====
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
<span id="ancre_sta205"> </span>
===« L’Avant-Zone » : Disposition, citation et coloration (Plans 18 – 42 )===
<center>*</center>
<span id="ancre_sta206"> </span>
==== La course-poursuite ====
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
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==== Les grilles et les barrières (plans 22 – 35) ====
'''<span id="ancre_26">Plan</span> 26''' : Le Professeur regarde à droite dans la direction du Stalker. L’Écrivain a la tête baissée sur ses mains, il lève la tête et commence à parler au Professeur : « ''Ce que je vous disais hier… c’était du bla-bla. Je me foutais de l’inspiration. D’ailleurs, comment savoir le nom… de ce que je veux ? Et comment savoir qu’en réalité, je ne veux pas ce que je veux ? Ou que je ne veux vraiment pas ce que je veux ? Ces choses sont insaisissables. Il suffit de les nommer et leur sens disparaît. (…) Mon « moi » voudrait que je devienne végétarien… et mon inconscient se languit d’un beau morceau de viande. Qu’est-ce que je veux vraiment ?'' » Ces propos anticipent les révélations (inspirées) de l’Écrivain au seuil de la « Chambre des Désirs », à la fin du film.
<span id="ancre_sta208"> </span>
Deux images pertinentes vont suivre :
- (Off) ''Jamais ! Ils en ont peur comme de la peste.'' <br/>
- ''Peur de qui ?'' » <br/>
Le Stalker ne répond pas. L’Ecrivain L’Écrivain baisse les yeux et s’assoupit.
Les plans 39 à 42 montrent des gros plans des têtes des trois protagonistes. Ils arrivent enfin dans la Zone. C’est la fin de la voie ferrée, nous assistons au début de la couleur.
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
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===« La Zone » : Solutions, inspirations et convictions (Plans 43 -131)===
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==== L’extérieur de la « Zone » ====
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===== Les poteaux de la « Zone » - 1 - =====
<center>*</center>
<span id="ancre_sta212"> </span>
=====La question de la dénomination - 2 - =====
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===== Le petit tour du Stalker =====
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=====Les bandes de tissu lestées par des écrous=====
''' <span id="ancre_48">Plan</span> 48 : ''' '' 43' 02&quot;'' : Retour au Professeur qui parle à l’Écrivain : «'' Il ya y a une vingtaine d’années, une métorite serait tombée à cet endroit. Le village a été réduit en cendres. (…) '' (Le professeur cherche dans son sac les écrous afin de les lester aux bandelettes.) ''Puis, les gens se sont mis à disparaître… '' (…) ''Finalement on a conclu que ce météorite… n’en était pas tout à fait un… pour commencer… on a posé le fil de fer barbelé, pour préserver les curieux. ''»
Le Professeur commence à lester les bandelettes avec des écrous, qui ressemblent à des anneaux. Il attache consciencieusement le ruban de gaze à l'un des écrous. C'est grâce à ces écrous que le Stalker va guider les deux personnes dans la Zone. Il plie la bandelette en deux afin d'obtenir une boucle, qu'il introduit dans le trou de l'écrou. Il fait passer les bouts du tissu dans la boucle et tire en serrant. (Cf. '''Photogramme – 26.''') Il en fait trois de la sorte, comme les trois protagonistes. (Cf. '''Photogramme – 27.''')
<center>*</center>
<span id="ancre_sta215"> </span>
======L'ambivalence marquée de l’écrou======
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<span id="ancre_sta216"> </span>
======Le n&#156;ud de la boucle======
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<span id="ancre_sta217"> </span>
======Les symbolismes du nœud ======
<center>*</center>
<span id="ancre_sta218"> </span>
======Le rapport avec le livre des Strougatski======
<center>*</center>
<span id="ancre_sta219"> </span>
======Les dangers dans le film======
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
<span id="ancre_sta220"> </span>
=====La bande son ou le son de la bande - 1 - =====
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
<span id="ancre_sta221"> </span>
====== Des poteaux animés======
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==== Les déplacements dans la « Zone » ====
<span id="ancre_sta223"> </span>
=====Comment on se déplace dans la Zone ? =====
<center>* </center>
<span id="ancre_sta224"> </span>
=====Les premiers pas dans la Zone =====
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======Rappel des trébuchements dans le film - 1 - ======
<center>* </center>
<span id="ancre_sta226"> </span>
=====Les écarts de l’Écrivain dans la Zone =====
- L’Écrivain : '' Parfaitement. Quoi, encore ? '' <br/>
- Stalker : '' Rien, allez-y… Que Dieu vous protège… Écoutez si soudain vous remarquez quelque chose… ou si vous ressentez quelque chose d’insolite… revenez immédiatement, sinon… '' <br/>
- L’Écrivain : '' Ne me jettez jetez pas votre ferraille dans la nuque. '' »
'''<span id="ancre_60">Plans</span> 60 - 61''' : ''56' 23"'' : L’Écrivain se dirige très lentement, vers une grande batisse en pierre avec une grande entrée sans porte. A peine quelques pas, il s’arrête, il se passe la main sur la tête. Le vent se lève. Il commence à s’avancer timidement. Le vent s’amplifie, faisant ployer les herbes et les branches de l’arbre. L’Écrivain fait quelques pas. Un bruit de grincement se fait attendre, comme le grincement du poteau qui tombe. Et une voix caverneuse venant d’ailleurs se manifeste gravement : « ''Halte, ne bougez pas.'' » (Cf. '''Photogramme – 40.''') Suivie immédiatement d’un zoom arrière et d’un chœur de voix mêlées au bruit du vent. Le zoom découvre les parois sombres de la bâtisse, et en fin de plan, un objet flou, comme un voile transparent sombre, traverse l’écran de haut en bas. (Cf. '''Photogramme – 41.''')
Nous retrouvons la même situation dans [[Miroir (Le)|Le Miroir]], au [[Serviette#ancre_1|plan 23]], au réveil d'Aliocha, une [[serviette]] blanche mystérieuse, traverse le cadre de la [[porte]].
'''<span id="ancre_62">Plan</span> 62''' : ''57' 41"'' : Le Professeur et le Stalker observent l’Ecrivain l’Écrivain :
- Stalker :« '' Pourquoi vous… '' <br/>
- Le Professeur : ''Moi ? Je pensais que c’était vous… '' »
'''<span id="ancre_63">Plans</span> 63 - 65''' : L’Ecrivain L’Écrivain se retourne vers les deux autres, et puis revient vers eux. Il s’approche d’eux. Nous entendons le son de sa respiration, il a eu vraisemblablement peur : « ''Mais pourquoi m’avez-vous dit d’arrêter ? '' (Plan 65) <br/>
- Stalker : '' Je n’ai pas dit d’arrêter. '' <br/>
- L’Écrivain : '' Qui alors, vous ? '' (Le Professeur fait non de la tête.) '' Bon sang de bonsoir ! '' <br/>
<center>* </center>
<span id="ancre_sta227"> </span>
=====Les écarts du Professeur dans la Zone =====
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
<span id="ancre_sta228"> </span>
==== Dans la bâtisse de la « Zone » ====
<span id="ancre_sta229"> </span>
=====Le trébuchement du Professeur=====
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<span id="ancre_sta230"> </span>
=====Le Professeur perd son sac =====
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<span id="ancre_sta231"> </span>
=====Le Professeur disparaît =====
<span id="ancre_69dp"> </span>
[[Fichier: Stalker_Tarkovski_Plan_69b_Ecrou puits.jpg|300px|thumb|right| alt=''Stalker'', '''Photogramme - 45 : Plan 69d.''' Le Stalker fait pendre un écrou au-dessus du puits. L’Ecrivain L’Écrivain apparaît derrière lui : « ''Rappelez-vous que Saint-Pierre faillit se noyer. ''» |''Stalker'', '''Photogramme - 45 : Plan 69d.''' Le Stalker fait pendre un écrou au-dessus du puits. L’Ecrivain L’Écrivain apparaît derrière lui : « ''Rappelez-vous que Saint-Pierre faillit se noyer. ''» ]]
<span id="ancre_72bp"> </span>
<center>* </center>
<span id="ancre_sta232"> </span>
=====Premier travelling d’objets sous l’eau =====
<center>* </center>
<span id="ancre_sta233"> </span>
=====Le Professeur apparaît =====
[[Fichier: Stalker_Tarkovski_Plan_78_Professeur position foetale.jpg|300px|thumb|right| alt=''Stalker'', '''Photogramme - 49 : Plan 78.''' Le Professeur a les genoux recroquevillés, et la tête posée sur son sac.|''Stalker'', '''Photogramme - 49 : Plan 78.''' Le Professeur a les genoux recroquevillés, et la tête posée sur son sac.]]
'''<span id="ancre_74">Plan</span> 74''' : ''1h 10' 09"'' : On découvre le Professeur, assis sur un muret. L’Écrivain sort de l’ombre d’un passage : « '' Le voilà ! '' » (Cf. '''Photogramme – 48.''') Derrière l’Ecrivainl’Écrivain, apparaît le Stalker.
On s’aperçoit qu’ils sont de retour au même lieu où ils s’étaient arrêtés une première fois. ( [[#ancre_67|Plan 67]]) Le Professeur est en train de se restaurer.
- Le Professeur : ''Devancés moi ? Je suis revenu chercher mon sac à dos. '' »
Tout à coup, l’Ecrivain l’Écrivain lève la tête, il s’aperçoit qu’il y a un écrou suspendu : « Notre écrou, que fait-il ? <br/>
- Stalker : '' Seigneur, mais c’est un piège ! Porc-épic avait accroché spécialement l’écrou ici. Comment la Zone nous a-t-elle laissés passer ? Je ne ferai plus un pas tant que… ça alors ! Suffit ! Repos ! Tenez-vous loin de cet écrou, au cas où… J’ai bien cru que le professeur ne s’en sortirait pas. ''(Le Professeur commence à ranger ses affaires et à s’éloigner de l’écrou pendu au-dessus de lui.) ''Je ne sais jamais à l’avance quelles personnes je conduis… Tout se précise ici, quand il est trop tard.'' <br/>
- L’Écrivain : (off) ''Pour nous, l’essentiel, c’est que le sac du professeur, avec ses caleçons, soit resté intact. '' <br/>
<center>* </center>
<span id="ancre_sta234"> </span>
=====Apparition du chien noir =====
'''<span id="ancre_86">Plan</span> 86''' : ''1h 18' 46"'' : Le Professeur est allongé sur le côté. Ses yeux sont fermés.<br/>
- L’Écrivain : (off)« '' C’est là, notre aristocratie intellectuelle ? Vous ne savez pas raisonner de façon abstraite. '' <br/>
- Le Professeur : '' Auriez-vous l’intention de… m’apprendre quel est le sens de la vie. Et m’apprendre aussi à réfléchir ?'' <br/>
- L’Écrivain : (off)'' C’est inutile... Bien que Professeur, vous n’êtes pas un esprit éclairé. '' <br/>
<center>* </center>
<span id="ancre_sta235"> </span>
=====Second travelling d’objets sous l’eau =====
<center>* </center>
<span id="ancre_sta236"> </span>
=====Le monologue du Stalker =====
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
<span id="ancre_sta237"> </span>
=====Le « Tunnel-Hachoir » =====
<span id="ancre_sta238"> </span>
======Le tirage au sort - Ordalie======
<center>* </center>
<span id="ancre_sta239"> </span>
======Le "présage-ordalie"======
'''<span id="ancre_98">Plan</span> 98''' : ''1h 30' 48"'' : De dos, l’Ecrivain l’Écrivain avance dans le tunnel sombre. Bruit de sa respiration. A un moment, il est presque hors de vue.
- Stalker : (off) ''Plus vite, Professeur ! ''
Le Professeur entre de dos, en courant. Suivi du Stalker affolé. Le Professeur s’arrête, le Stalker se place derrière lui, s’accrochant à la veste du Professeur. L’Ecrivain L’Écrivain continue son avancée à pas de loups. Il n’est pas très rassuré. Le Stalker et le Professeur le poursuivent à leur tour, et s’arrêtent. Quelques pas plus loin, l’Ecrivain l’Écrivain heurte quelque chose et tombe. (Cf. '''Photogramme – 60.''')
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
<span id="ancre_sta240"> </span>
=====Le Bunker =====
<span id="ancre_116bp"></span>
[[Fichier:puitsp1.jpg|300px|thumb|right|alt=''Stalker'', '''Photogramme - 68 : Plan 116b.''' L’Ecrivain L’Écrivain laisse tomber une pierre dans un puits interminable. Notons dans l’image, la structure du puits qui rappelle la forme d’une [[couronne]].| ''Stalker'', '''Photogramme - 68 : Plan 116b.''' L’Ecrivain L’Écrivain laisse tomber une pierre dans un puits interminable. Notons dans l’image, la structure du puits qui rappelle la forme d’une [[couronne]]. ]]
<center>* </center>
<span id="ancre_sta241"> </span>
======Symbolisme du corbeau ======
'''<span id="ancre_115">Plan</span> 115''' : ''1h 39' 53"'' : Le Professeur et le Stalker sont couchés derrière les monticules de sable. Le Professeur lève la tête : « '' Tout ça, c’est votre « tunnel ». Vous auriez dû passez en premier. Par peur, il s’est trompé de route. ''
'''<span id="ancre_116">Plan</span> 116''' : ''1h 40' 22"'' : L’EcrivainL’Écrivain, les mains dans les poches, est allongé sur le côté dans une mare d’eau. Derrière lui, une sorte de puits en fer. A droite, un halo de lumière intense. Il se redresse, il s’agenouille : l’eau dégouline e ses vêtements. Il se lève et va s’asseoir sur le rebord du puits. Puis, il s’avance, ramasse une pierre, revient vers le puits et la laisse tomber dedans. (Cf. '''Photogramme – 68.''') Long temps avant qu’on entende l’impact de la pierre.
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
<span id="ancre_sta242"> </span>
======Le son du puits ======
<center>* </center>
<span id="ancre_sta243"> </span>
======Le puits : Recueil d’infiltration======
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<span id="ancre_sta244"> </span>
======L’Écrivain est-il un saint homme ?======
'''<span id="ancre_117">Plan</span> 117''' : ''1h 44' 45"'' : Le Stalker, du fond du bunker, interpelle l’Écrivain : «''Vous en avez de la chance ! mon Mon Dieu, à présent…Vous allez vivre cent ans ! ''<br/>
- L’Écrivain : ''Pourquoi pas éternellement ? Comme le juif errant ! '' »
'''<span id="ancre_119">Plan</span> 119''' : ''1h 48' 14"'' : Plan d’ensemble d’une grande pièce en béton, le sol est recouvert d’eau et d’objets en forme de ballon de verre. Du fond s’avance le chien noir qui traverse la pièce. (Cf. '''Photogramme – 69.''')
- L’Écrivain : (off)« ''… et moi, individu inférieur, j’étais bon pour le tunnel. Le « hachoir », quel mot ! ''(Le chien s’arrête.) ''De quel droit peux-tu choisir…entre la vie et le hachoir ? '' »
<center>* </center>
<span id="ancre_sta245"> </span>
=====La petite pièce du Bunker=====
- Stalker : ''Les allumettes, c’est de la blague. Déjà sous l’écrou… la Zone vous ayant laissé passer, c’était à vous…'' (La sonnerie du téléphone retentit… Les trois hommes n’y prennent pas garde.) … ''de franchir le hachoir est nous derrière vous.'' <br/>
- L’Écrivain : '' Alors, ça ! '' <br/>
- Stalker : ''J’ai toujours peur de choisir. '' (La sonnerie continue de retentir.) ''C’est terrible de se tromper. ''(L’Ecrivain L’Écrivain se précipite machinalement sur le téléphone.) ''Mais il faut bien un premier.'' <br/>
- L’Écrivain : (le combiné à l’oreille) ''Non, ce n’est pas une clinique !'' (Il raccroche et il s’approche du Stalker '' « Un premier » ! voyez-vous ça ! '' <br/>
<span id="ancre_geste4"></span>Le Professeur esquisse le geste d’aller prendre le combiné.<br/>
<center>*</center>
<span id="ancre_sta246"> </span>
====== La couronne en fil de fer======
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
<span id="ancre_sta247"> </span>
===== « La Chambre des Désirs »=====
<center>* </center>
<span id="ancre_sta248"> </span>
======La bombe du Professeur======
<center>* </center>
<span id="ancre_sta249"> </span>
======L’Écrivain s'interpose entre les deux hommes======
Lent zoom arrière. Plan d’ensemble de la pièce. Le Stalker, d’un bond se jette sur le Professeur et tente de lui prendre la bombe des mains. <br/>
- Stalker : «'' Donnez-moi ça ! '' (L’Écrivain le repousse au fond de la pièce, dans l’eau.) <br/>
- Le Professeur (à l’Écrivain) : ''Enfin, vous êtes un homme civilisé ! '' (Cf. '''Photogramme – 75.''') (Le Stalker se relève, trempé, et se jette sur le Professeur. L’Écrivain le renvoie dans l’eau.)<br/>
- L’Écrivain : '' Espèce de sale larve hypocrite. '' (Le Stalker se relève difficilement essouflé.)<br/>
- Stalker : ''Pourquoi me traitez-vous ainsi ? C’est lui qui veut tout détruire. '' (Encore une tentative du Stalker pour s’emparer de la bombe, l’Ecrivain l’Écrivain le repousse.) '' C’est l’unique endroit ou l’on peut venir ? Lorsqu’il n’y a plus rien à espérer. Vous êtes bien venus, vous. Pourquoi détruisez-vous la foi ? '' (Il s’avance à nouveau pour prendre la bombe. L’Écrivain l’intercepte.) <br/>- L’Écrivain : ''Vas-tu taire ? Vas-tu te taire ! Je vois clair en toi. Tu t’en fous, des gens ! Tu gagnes du fric… sur notre angoisse. Et même sans fric, tu jouis ici, car tu y est es tout puissant, espèce de larve ! Tu décides de notre vie ou de notre mort. '' (Il se retourne vers le Professeur.) '' Dire que c’est lui qui choisit ! Voilà pourquoi les Satlkers n’entrent jamais dans la Chambre. C’est ici que vous savourez votre puissance… et votre autorité. Il ne reste plus de désirs.'' »<br/>  
'''<span id="ancre_128">Plan</span> 128''' : ''2h 06' 43"'' : Gros plan en plongée du Stalker. <br/>
<center>* </center>
<span id="ancre_sta250"> </span>
======Le trébuchement de l’Écrivain======
<center>* </center>
<span id="ancre_sta251"> </span>
======Rappel des trébuchements dans le film - 2 - ======
<center>* </center>
<span id="ancre_sta252"> </span>
====== « La Chambre observe »======
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<span id="ancre_sta253"> </span>
Ainsi, les trois hommes arrivent à leur destination, mais aucun des trois n'aura son vœu exaucé. Comme si le film voulait nous dire : peu importe la destination d'un trajet initiatique, seul compte l'accomplissement du trajet, la conviction de sa propre foi. Et inversement, l'homme ne peut accomplir la pleine réalisation de sa foi véritable, qu'au cours d'un "déplacement", d'une traversée. Ici la traversée est de deux ordres : elle est atemporelle et elle est dominée par une spatialité instable.
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===« L’après-Zone » (Plans 133 - 144)===
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==== Retour au Bar, au point de départ ====
- L’Écrivain : '' J’en ai cinq chez moi. '' »
'''<span id="ancre_138">Plan</span> 138''' : ''2h 19' 33"'' : Plan d’ensemble de l’intérieur du bar vers l’extérieur, comme au plan 133. La Femme avance de dos jusqu’à la porte, elle reboutonne son manteau. Le chien la rejoint. Elle se retourne vers l’Ecrivainl’Écrivain.<br/>
- La Femme : « '' Vous aimez les chiens alors ? '' <br/>
- L’Écrivain : (off) '' Comment ça ? '' <br/>
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==== Retour à l’appartement du Stalker ====
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
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===== La confession de la Femme du Stalker =====
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===== Les prodiges de Ouistiti =====
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======Ouverture et fermeture du film avec des plans de verres======
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======Propriétés des trois verres du plan 144======
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
    ''La suite est en préparation''       <centerspan id="ancre_sta261">* * *</centerspan>
==Conclusions==
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===Les faits et les caractères cinémantiques du film===
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===La forme cinémantique du film===
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===Le fond cinémantique du film===
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===Le départ pour la « Zone » : Description, composition et situation (Plans 3 – 42)===
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===« L’Avant-Zone » : Disposition, citation et coloration (Plans 43 – 50 )===
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===« La Zone » : Solutions, inspirations et convictions (Plans 51 -131)===
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===« L’Après-Zone » : Position, direction et orientation (Plans 131 -144)===
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<span id="ancre_sta269"> </span>===Conclusion (provisoire) :===
*[[Stalker#Les faits et les caractères cinémantiques du film|Les faits et les caractères cinémantiques du film]]<br/>