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Stalker

3 724 octets ajoutés, 6 janvier 2013 à 19:38
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===== La confession de la Femme du Stalker =====
 
 
'''<span id="ancre_143">Plan</span> 143''' : ''2h 27' 02"'' : La femme entre dans le champ. Elle se tourne vers la caméra, elle regarde le Stalker hors champ, elle se tourne vers la fenêtre et va s’asseoir sur une chaise. Elle regarde face caméra, sort un paquet de cigarettes, et s’adresse à la caméra.<ref> Comme le fera le prêtre dans l’ouverture de ''Nostalghia ''au [[Attente#ancre_4|plan 4.]]</ref>
 
- La Femme : « '' Vous savez, maman était tout à fait contre. Vous avez bien compris que c’était un « bienheureux ». '' (Elle fait tourner nerveusement une cigarette entre ses doigts.) ''Tout le monde se moquait de lui, il était si pitoyable. Maman disait, c’est un Stalker… un condamné à mort, un forçat à perpétuité. Sais-tu quels enfants ont les Stalkers ? Moi, je ne discutais même pas. '' (Elle allume sa cigarette.) ''Je savais qu’il était un condamné à mort. Prisonnier à vie… et aussi pour les enfants. Que pouvais-je faire ? '' (Elle est au bord des larmes.) ''J’étais sûre qu’avec lui je serais bien. Je savais qu’il y aurait bien des malheurs mais un bonheur amer vaut mieux qu’une vie grise et maussade. Peut-être ai-je inventé tout cela après coup. '' (Elle se lève et se dirige vers la fenêtre, elle s’assoit sur le bord de la fenêtre.) ''Mais quand il m’a dit tout simplement : « Viens avec moi », je l’ai suivi. Je ne l’ai jamais regretté… Jamais. J’ai connu le malheur, la peur et la honte. Je n’ai jamais rien regretté ni envié personne. Car c’est le destin. Ainsi va la vie, ainsi sommes-nous. Sans malheur, notre vie n’aurait pas été meilleure. Elle aurait été pire. Car alors, il n’y aurait pas eu de bonheur. Et il n’y aurait pas eu d’espoir. ''»
 
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===== Les prodiges de Ouistiti =====
 
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[[Fichier: Stalker_Tarkovski_Plan_144a_Ouistiti_Livre.jpg|300px|thumb|right| alt=''Stalker'', '''Photogramme - 88 : Plan 144a.''' Gros plan de profil de la fille du Stalker, Ouistiti qui tient un grand livre près de son visage.|''Stalker'', '''Photogramme – 88 : Plan 144a.''' : Gros plan de profil de la fille du Stalker, Ouistiti qui tient un grand livre près de son visage.]]
 
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[[Fichier: Stalker_Tarkovski_Plan_144b_Ouistiti_Livre.jpg|300px|thumb|right| alt=''Stalker'', '''Photogramme - 89 : Plan 144b.''' Les yeux de Ouistiti passent d’une ligne à l’autre à une vitesse vertigineuse.|''Stalker'', '''Photogramme - 89 : Plan 144b.''' : Les yeux de Ouistiti passent d’une ligne à l’autre à une vitesse vertigineuse.]]
 
 
'''<span id="ancre_144">Plan</span> 144''' : ''2h 29' 52"'' : Gros plan de profil de la fille du Stalker, Ouistiti qui tient un grand livre près de son visage. (Cf. '''Photogramme – 88.''') Des flocons de pollen flottent dans l’air, comme précédemment, au [[#ancre_142|plan 142]]. Ses yeux passent d’une ligne à l’autre à une vitesse vertigineuse. (Cf. '''Photogramme – 89.''') Lent zoom arrière. Elle est en plan-épaule, nous dstinguons au premier plan deux verres et un bocal posés sur une table. Elle pose doucement son livre sur ses genoux. Le zoom arrière continue.
 
- Ouistiti : (off) « ''Comment ne pas aimer tes yeux '' <br/>
''Et leur reflet étinclant.''<br/>
''Quand tu les lèves, malicieux,''<br/>
''Et traces un cercle miroitant''<br/>
''Tel un éclair venu des cieux…''<br/>
''Mais il est d’autres souvenirs,''<br/>
''Encore plus beaux : des yeux lassés.''<br/>
''Des baisers fous, l’âme en délire.''<br/>
''Et à travers les cils baissés''<br/>
''La flamme confuse du désir…''»
 
 
''La suite est en préparation''