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Stalker

3 587 octets ajoutés, 21 octobre 2012 à 12:36
'''<span id="ancre_68">Plan</span> 68''' : ''1h 02' 55"'' : Reflux de l’eau après la chute de la pierre. (Cf. '''Photogramme – 43.''') L’eau a des reflets aciers, comme s’il s’agissait d’une eau lourde, métallisée. Le Stalker en voix off commence un monologue : « ''Que leur volonté soit faite. Puissent-ils croire… et rire de leurs propres passions. Car ce qu’il nomment « passions » n’est pas la force de l’âme, mais une friction entre l’âme et le monde extérieur. L’essentiel est qu’ils croient en eux-mêmes. Et deviennent fragiles comme des enfants. Car la faiblesse est grande tandis que la force est minime. ''
'''<span id="ancre_69">Plan</span> 6869''' : ''1h 03' 43"'' : Le Stalker est accroupi dans l’encadrement d’un passage étroit. Il continue son monologue : « ''L’homme en venant au monde est faible et souple. Quand il meurt il est fort et dur ? L’arbre qui pousse est tendre et souple. Devenu sec et dur, il meurt. La dureté et la force sont les compagnons de la mort, la souplesse et la faiblesse expriment la fraîcheur de la vie. Ce qui est dur ne vaincra pas. <center>* </center> <center>* </center> =====Le trébuchement du Professeur=====  <span id="ancre_69p"> </span> [[Fichier: Stalker_Tarkovski_Plan_69_Trébuchement Professeur.jpg|300px|thumb|right| alt=''Stalker'', '''Photogramme - 45''' : '''Plan 69.''' Le Professeur trébuche. Les deux autres le relève : « '' Ne nous portez pas malheur. '' »|''Stalker'', '''Photogramme - 45''' : '''Plan 69.''' Le Professeur trébuche. Les deux autres le relève : « '' Ne nous portez pas malheur. '' » ]]  '''<span id="ancre_69b">Plan</span> 69b''' : ''1h 04' 25"'' : Le Stalker longe un mur en béton? Il arrive à une ouverture arrondie. Il se laisse glisser vers l’intérieur. Il descend quelques pas en se baissant. Le Professeur l’attendait. <br/>- Stalker : '' Venez par ici. Nous avons bien marché. '' (L’Écrivain s’approche dans l’encadrement) '' Après le tunnel sec ça sera plus facile. '' (Le Professeur trébuche. Les deux autres le relève.) '' Ne nous portez pas malheur. '' (Cf. '''Photogramme – 45.''') Voilà que le Stalker devient [[Superstition|superstitieux]] (…) : "Le faux pas, qui contrarie l'ordre des choses, symbolise un obstacle tout en mettant dans une posture délicate, passe généralement pour un mauvais présage. L'origine de cette croyance remonterait à un temps où le manque de tenue, même involontaire, était très sévèrement jugée. (…) Trébucher en partant en voyage ou en débutant une entreprise devrait inciter à modifier ses projets." <ref>'''Éloïse Mozzani''', ''Le livre des Superstitions'', ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_12|op. cit.]]'', p. 1728. Par ailleurs, cf., '''J. Donner''', dans ''La Nuit des forains'' (1953) Frost (le clown) dans l'eau qui trébuche devant Alma et les officiers. Ces derniers ont défiés Alma de se baigner nue avec eux. ''[[Thèse:Bibliographie#ancre_3|Op. cit.]]'', p. 49. </ref> Soulignons le fait qu'au [[#ancre_15|plan 15]], lorsque l'Écrivain accompagne le Stalker au bar, il monte les marches de l'escalier, glisse et tombe un genou à terre, il dit en râlant : "''C'est plein de flotte ici.''" A ce moment-là, le Stalker ne dit rien. Ce n'est que dans la Zone qu'il est attentif aux gestes de ces compagnons. Voir '''[[#Rappel des trébuchements dans le film - 1 -|les autres trébuchements]]'''. <center>* </center> =====Le Professeur perd son sac ===== '''<span id="ancre_69c">Plan</span> 69c''' : ''1h 04' 45"'' : Le Professeur est étonné : « ''Nous avançons déjà ? » <br/>- Stalker : '' Bien sûr. Pourquoi ? '' <br/>- Le Professeur : '' Attendez ! Je pensais que… vous vouliez nous montrer quelque chose. Et mon sac à dos ? '' <br/>- Stalker : '' Qu’est-ce qu’il a, ce sac ? '' <br/>- Le Professeur : '' Je l’ai laissé là-bas. Je ne savais pas qu’on avançait ! '' <br/>- Stalker : '' On n’y peut plus rien. '' <br/>- Le Professeur : '' Si, il faut qu’on y retourne ! '' <br/>- Stalker : '' Impossible '' <br/>- Le Professeur : '' Que faire sans mon sac ! '' <br/>- Stalker : '' On ne revient ni en arrière ni par le même chemin. Au diable ce sac, serait-il rempli de diamants ! Oubliez-vous que la chambre vous donnera tout ce que vous voulez. '' <br/>- L’Écrivain : '' Des sac à dos en pagaille ! '' <br/> - Le Professeur : '' C’est encore loin cette chambre ? '' <br/>- Stalker : '' Si on marchait en ligne droite… à deux cents mètres. « Si »… voilà le malheur. '' <br/>- L’Écrivain : '' Laissez là votre empirisme rampant, Professeur, les miracles sont en dehors de l’empirisme. ''
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