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Pays de la Violence (Le)

8 055 octets ajoutés, 3 mai 2015 à 17:06
/* Les valeurs de la « ligne » */
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[[Fichier: Frankenheimer_I Walk the Line_08_Pont.jpg|400px|thumb|right|alt= '' I walk the line '' de Frankenheimer John. L’omniprésence de la ligne dans le film. Le shérif qui traverse le pont suspendu pour rejoindre la maison des McCain.| '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' [[#ancre_39p|Photogramme 39.]]''' L’omniprésence de la ligne dans le film. Le shérif qui traverse le pont suspendu pour rejoindre la [[maison ]] des McCain.]]
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Dans un sens élémentaire et laconique, Euclide définissait une ligne comme étant : « une longueur sans largeur. » <ref> 300 av. J.-C., Éléments : Livre 1er - Définitions, Postulats, et Notions Communes, (Anglais : ''A line is breadthless length. '') - Grec ancien : Στοιχεια ; prononciation : ''Stoikheía'' ; traduction française : éléments. (Source : Wikipédia)</ref>
C’est un élément naturel ou artificiel qui a une forme continue longitudinal ou filiforme. Au cinéma et en particulier dans le film '' I walk on the line'', cette forme particulière va acquérir une dimension particulière, elle aura une part active et déterminante dans la composition des plans filmiques. Comment ? Par la simple action de diviser la surface du plan, la plupart du temps, la division est horizontale, mais aussi en diagonale, comme le premier plan du film (Cf. ''' Photogramme - 1.''' )
- ''Gatesboro Road. On est arrivés récemment. Avant, on était à Loomis Canyon.''(Cf. ''' [[#ancre_9p|Photogramme - 9.]]''') <br/>
- ''Qui ça, « on » ? ''<br/>
- '' Mon père, Buddy, Clay et moi. Clay a presque 18 ans. Mais ils sont pas à la [[maison]], ils bossent.''<br/>
- ''Où ça ? ''<br/>
- ''A l’usine. Mais c’est du travail quand même. Ca fait rentrer de l’argent, c’est bien. '' (Elle sourit. Henri est dubitatif. ) <br/>
[[Fichier: Frankenheimer_I Walk the Line_00_15_Père McCain_fils_fille.jpg|300px|thumb|right|alt='' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme - 15.''' Le père inquiet, déduit qu’il ne faut pas perdre la distillerie. | '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme - 15.''' Le père inquiet, déduit qu’il ne faut pas perdre la distillerie.]]
<span id="ancre_mai1"></span>Au même moment, dans un de l'autre côté de la ville, plan général de nuit, de la '''[[maison ]]''' des McCain. A l’intérieur la famille est réunie, Buddy est absent. Après « l’interrogatoire » du shérif, Alma subit, à présent, « l’interrogatoire » de son père Carl. Il veut connaître les détails de sa rencontre avec le shérif.
Le grand frère d’Alma, Clay, suit la conversation de près, en allumant une cigarette. Alma, l’air innocente, répond aux questions de son père, tout en préparant le dîner. Le père : « <br/>
[[Fichier: Frankenheimer_I Walk the Line_00_40_0h_27_26_Echelle_01.jpg|300px|thumb|right|alt='' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 40''' Le shérif découvre la trappe, l’ouvre et descend l’échelle qui mène à la distillerie clandestine.| '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 40''' Le shérif découvre la trappe, l’ouvre et descend l’échelle qui mène à la distillerie clandestine.]]
<span id="ancre_mai2"></span>''24' 32&quot;'' Le shérif traverse à pieds un petit pont en bois qui enjambe une rivière. Il visite une vieille '''[[maison ]]''' délabrée, c’est la maison des McCain, il n’y avait personne. Il s’engage dans un petit sentier. Ensuite, il emprunte un pont suspendu avec des cordes.(Cf. ''' [[#ancre_39p|Photogramme - 39.]]''' ''25' 28&quot;'')
Au bout du pont se dresse une bâtisse encombré de végétation. Le shérif essaye d’ouvrir la porte principale, elle est fermée, il contourne la bâtisse. Il trouve une autre porte, elle est ouverte, il entre dans ce qui ressemble à un vieux moulin. Il remarque une trappe, il l’ouvre, il descend une petite échelle. (Cf. ''' [[#ancre_40p|Photogramme - 40.]]''' ''27' 26&quot;'') Gros plan du shérif, les traits sur son visage se creusent. (Cf. ''' [[#ancre_41p|Photogramme - 41.]]''' ''27' 30&quot;'') Il comprend qu’il vient de découvrir la distillerie clandestine de McCain. Il entend un chien aboyé. Alma n’est donc pas loin. Le chien s'arrête devant la trappe ouverte et continue à aboyer sur le shérif. Le shérif reste sur l’échelle. Une personne, Alma, appelle le chien : «  ''Au pied !'' »
- ''D’accord, papa. '' <br/>
- '' Le chien aboie. La campagne est en feu. Je reste assis. J’entends tes sœurs. Elles vont revenir, je le sais. '' <br/>
- ''C’est possible, papa. '' (Il se déplace vers la porte d’entrée de la [[maison]].) ''tarde pas à aller te coucher.''»
''32' 09&quot;'' : La femme du shérif est couchée dans le lit, comme l’autre nuit : «
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[[Fichier: Frankenheimer_I Walk the Line_00_50_0h_34_58_SHérif_Alma_Escalier.jpg|300px|thumb|right|alt= '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 50.''' Le shérif veut voir Alma. Il est hésitant. Il entre dans la [[maison]]. Personne. Il monte des escaliers. | '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 50.''' Le shérif veut voir Alma. Il est hésitant. Il entre dans la [[maison]]. Personne. Il monte des escaliers. ]]
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Dans une nuit noire, une tente géante est illuminée avec des guirlandes alignées. Une ligne en pointillée.(Cf. ''' [[#ancre_49p|Photogramme - 49.]]''' ''34' 42&quot;'')
De l'autre côté de la ville, le shérif attend devant la [[maison ]] des McCain. Il est hésitant. Il avance très doucement. Il entre dans la [[maison]]. Personne. Il monte des [[Escalier|escaliers]]. (Cf. ''' [[#ancre_50p|Photogramme - 50.]]''' ''34' 58&quot;'')Alma l'attendait, elle est toute souriante : « 
- ''Merci d'être venu. Ils sont tous partis... pour un petit bout de temps...'' (Elle se jette sur lui.) ''Je suis contente de vous voir. '' <br/>
- (Le shérif est heureux, il marmonne des sons incompréhensibles.) ''Il fallait que je te voie. J'en avais trop envie... J'attendais de tes nouvelles. '' <br/>
- '' Oui. Il ne l'a peut-être pas vu... Ce serait bien, hein ?'' (Il descend les escaliers, furieux. Il s'arrête, il remonte vers elle dans une grande précipitation. Alma a eu peur. Elle recule.) ''Je veux pas te faire de mal. Jamais je te ferai du mal. '' »
Il l'embrasse fougueusement, et sort précipitamment de la [[maison]]. Une camionnette était stationnée, un chien aboie, il s'arrête un moment et puis, continue son chemin. Les McCain descendent de la camionnette. Ils entrent dans la [[maison]]. Le père demande à sa fille : «  ''Pourquoi il est parti ? ''<br/>
- Clay : ''Alma l'a fait fuir. ''<br/>
- Le Père : ''Pourquoi est-ce qu'il est parti ? '' (Cf. ''' [[#ancre_53p|Photogramme - 53.]]''' ''38' 49&quot;'')<br/>
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[[Fichier: Frankenheimer_I Walk the Line_00_55_0h_40_24_Hunnicutt à l'affût.jpg|300px|thumb|right |alt= '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 55.''' Dans le prolongement de la voiture, au fond, une maison avec une silhouette qui se déplace devant une fenêtre encore éclairée. | '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 55.''' Dans le prolongement de la voiture, au fond, une [[maison ]] avec une silhouette qui se déplace devant une fenêtre encore éclairée.]]
C'est l'un des deux phares de la voiture du shérif, il se rend au domicile de son adjoint.
Il éteint les lumières. Il ferme la portière de la voiture sans faire du bruit. Il tient dans la main une lampe torche. Il avance à pas de loup. Il se dirige vers la voiture de son adjoint. Il essaye d'ouvrir la portière côté passager. Elle est fermée. Il regarde à travers le pare-brise, c'est trop sombre. Dans le prolongement de la voiture, au fond, une '''[[maison ]]''' avec une silhouette qui se déplace devant une fenêtre encore éclairée. (Cf. ''' [[#ancre_55p|Photogramme - 55.]]''' ''40' 24&quot;'') L'adjoint Hunnicutt, surveille sa voiture en mangeant un sandwich. Sa femme à l'air agacée : « ''Tu veux pas arrêter de tourner en rond ? ''» Il éteint la lumière. Sa femme continue à le harceler : « '' Imbécile ! A manger dans le noir, tu vas t'en foutre partout... La mayonnaise va dégouliner sur ton pantalon... Qu'est-ce que tu regardes ? Qu'est-ce qu'il y a à voir ? C'est tout toi, ça. Regarder dans le noir. Imbécile. '' (Cf. ''' [[#ancre_56p|Photogramme - 56.]]''' ''41' 18&quot;'') <br/>
- '' Va te faire cuire un œuf.'' <br/>
- '' Demain.''»
- ''Mais il est parti. C'est déjà ça, non ? '' <br/>
- (Sur un ton excédé.) '' Il va revenir.''»<br/>
Le père se lève de la table, suivit par ses deux garçons et sortent de la [[maison]]. Le shérif le poursuit : « : ''McCain ! Jetez tout votre matériel dans la rivière. Vous avez deux jours, OK ? '' <br/>
- ''On va essayer. '' <br/>
- (Il parle en hurlant et en pointant son doigt.) '' Commencez tout de suite. Et je ne plaisante pas. '' (Cf. ''' [[#ancre_59p|Photogramme - 59.]]''' ''43' 18&quot;'') ''Vous avez rien contre moi. Je nierai tout.'' <br/>
- '' On prend le risque. Après tout, vous avez pas le mauvais rôle. Vous n'avez que le bon côté. Chacun y trouve son compte.''» (Cf. ''' [[#ancre_60p|Photogramme - 60.]]''' ''44' 07&quot;'')
Le père monte dans la camionnette et le shérif entre dans la [[maison ]] en claquant la porte.
Cut.
C'est la nuit. Le shérif est sur la véranda, perdu encore une fois, dans ses pensées. Sa femme sort de la [[maison]], elle propose au grand-père d'aller au lit, et puis elle avance près de son mari : «'' Dans un monde où la mort existe, on croirait que la haine n'a pas sa place... C'est ce que je croyais quand on s'est mariés, quand on était heureux. Je croyais à ce genre de choses. J'ai dû lire ça quelque part. (Cf. ''' [[#ancre_61p|Photogramme - 61.]]''' ''46' 02&quot;'') Tu te souviens du tourbillon de folie qu'on a vécu ? Ellen Haney t'avait mis le grappin dessus... Dans les revues que je lis, on dit que les gens se connaissant pas vraiment... Même quand on est mari est femme... Je comprends qu'on ait droit à son petit jardin secret. Les gens qui s'aiment ne peuvent pas prétendre tout savoir l'un de l'autre. Tu es d'accord ? '' <br/>
- '' J'imagine... Seuls les ennemis peuvent prétendre ça.'' » (Cf. ''' [[#ancre_62p|Photogramme - 62.]]''' ''46' 24&quot;'')
Le shérif tourne le dos, sans parler davantage, il entre dans la [[maison]], sans faire attention à son père qui était resté tout ce temps, dans la véranda vitrée. (Cf. ''' [[#ancre_63p|Photogramme - 63.]]''' ''47' 10&quot;'') Mais sa femme le poursuit, ayant compris le sens de sa dernière phrase : «'' Ah oui, effectivement... Henry... Ce que tu viens de dire est très significatif. “seuls les ennemis prétendent connaître quelqu'un par cœur.” '' (Ils sont dans la cuisine.) ''Tu vois la facilité d'esprit que tu as ? '' (Le shérif se sert un verre de bière.) (Cf. ''' [[#ancre_64p|Photogramme - 64.]]''' ''47' 42&quot;'')''Je sais que tu pourrais briguer un poste plus important si tu en avais envie. Et je resterais à tes côtés si c'est ce que tu souhaites... ''(Le shérif sort de la cuisine.) '' C'est pas parce qu'on ne se connaît pas qu'on ne peut pas s'aider, pas vrai ? Je ferais n'importe quoi pour toi.''» (Il monte les escaliers sans répondre.)
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[[Fichier: Frankenheimer_I Walk the Line_00_63_0h_47_10_Shérif_ignore son père.jpg|400px|thumb|center|alt= '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 63.''' Le shérif tourne le dos, et entre dans la maison, sans faire attention à son père qui était resté tout ce temps, dans la véranda vitrée. | '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 63.''' Le shérif tourne le dos, et entre dans la [[maison]], sans faire attention à son père qui était resté tout ce temps, dans la véranda vitrée.]]
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[[Fichier: Frankenheimer_I Walk the Line_00_66_0h_50_17_maison abandonnée.jpg|300px|thumb|right |alt= '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 66.''' Le shérif invite Alma à entrer dans une maison abandonnée. La maison de son enfance.| '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 66.''' Le shérif invite Alma à entrer dans une '''[[maison ]]''' abandonnée. La [[maison ]] de son enfance. ]]
Des images d'une '''[[maison ]]''' abandonnée défilent. Le shérif tenant la main d'Alma entre dans la [[maison]]. (Cf. ''' [[#ancre_66p|Photogramme - 66.]]''' ''50' 17&quot;'') Alma visite la [[maison ]] complétement délabrée. Le shérif la suit et chuchote : «
'' Des fantômes.'' (Cf. ''' [[#ancre_67p|Photogramme - 67.]]''' ''51' 00&quot;'')<br/>
- ''Hum ! '' <br/>
Le shérif jaillit d'un coin, en poussant un cri qui va effrayer Alma en courant dans le sens opposé. Il va la poursuivre en riant, ils sont heureux comme des enfants innocents. Elle se cache à son tour derrière une porte. (Cf. ''' [[#ancre_73p|Photogramme - 73.]]''' ''54' 13&quot;'') Mais le shérif ne venait pas la retrouver, après un certain temps, elle sort de sa cachette à la recherche du shérif. En passant, elle pose sa radio sur le bord d'une fenêtre. Elle commence à être agacer : « ''Allez, Henry, arrête. '' (Elle sort de la [[maison]], et continue à l’appeler.) ''Henry ? … Henry, ça ne m'amuse plus.''»
Elle entre par une autre porte dans la '''[[maison]]''', et tout à coup, elle est effrayé de voir le shérif assit sur l'escalier. (Cf. ''' [[#ancre_74p|Photogramme - 74.]]''' ''54' 52&quot;'')
Le cadrage est d'une grande qualité.
- ''C'est pas ça. '' (Cf. ''' [[#ancre_95p|Photogramme - 95.]]''' ''1h 04' 22&quot;'')<br/>
- ''Alors, qu'est-ce que c'est ? Quelque chose de différent ? Quelque chose dont tu as besoin ? ''» (Cf. ''' [[#ancre_96p|Photogramme - 96.]]''' ''1h 04' 38&quot;'')
 
 
 
Le shérif monte à l'étage, laissant sa femme dans sa peine. Cette dernière monte dans la chambre, le shérif est dans la salle des bains, porte fermée, nous entendons le son d'un rasoir électrique. (Cf. ''' [[#ancre_97p|Photogramme - 97.]]''' ''1h 04' 50&quot;'') La femme s'assied et attend son mari qui sort de la salle de bains (Cf. ''' [[#ancre_98p|Photogramme - 98.]]''' ''1h 05' 00&quot;'') : « '' J'ai dit à Sybil que ça irait. Sache que j'ai toujours essayé d'être honnête avec toi. Je ne me suis pas limitée à fermer les yeux. C'est dur pour toi d'entendre ce que je ressens. Surtout quand on ressens pas la même chose. Je n'ai peut-être plus grand-chose à t'offrir. Sybil et moi, on a beaucoup de respect pour toi. On veut que tu le saches et on ne veut pas que tu sois irréfléchi.'' (Le shérif termine pas s'habiller, tourne le dos, et sort de la chambre. Sa femme le poursuit.) ''Henry, dis-moi ce que je dois faire. Tu veux qu'on aille chez tante Carla ? ''<br/>
- ''Fais ce que tu as à faire. ''<br/>
- ''Tu pars avec elle, c'est ça ?''<br/>
- ''Je sais pas. '' »
 
Le shérif descend précipitamment les escaliers. Sa femme le poursuit, en criant : « ''Mon Dieu, Henry ! '' » (Cf. ''' [[#ancre_99p|Photogramme - 99.]]''' ''1h 06' 20&quot;'')
[[Fichier: Frankenheimer_I Walk the Line_00_96_1h_04_38_Shérif_Femme.jpg|400px|thumb|center|alt= '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 96.''' La femme du shérif comprend qu'il ne s'agit pas d'une simple “passade”, d'une liaison amoureuse passagère.| '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 96.''' La femme du shérif comprend qu'il ne s'agit pas d'une simple “passade”, d'une liaison amoureuse passagère. ]]
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[[Fichier: Frankenheimer_I Walk the Line_00_97_1h_04_50_Shérif_Femme.jpg|400px|thumb|center |alt= '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 97.''' La femme du shérif insiste, elle poursuit le shérif à l'étage et l'attend dans la chambre. | '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 97.''' La femme du shérif insiste, elle poursuit le shérif à l'étage et l'attend dans la chambre.]]
 
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[[Fichier: Frankenheimer_I Walk the Line_00_98_1h_05_00_Shérif_Femme.jpg|400px|thumb|center |alt= '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 98.''' Le shérif sort de la salle de bains, sa femme continue à parler.| '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 98.''' Le shérif sort de la salle de bains, sa femme continue à parler.]]
 
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[[Fichier: Frankenheimer_I Walk the Line_00_99_1h_06_20_Shérif_Femme_escalier.jpg|400px|thumb|center|alt= '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 99.''' La femme du shérif qui crie : « ''Mon Dieu, Henry ! '' » | '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 99.''' La femme du shérif qui crie : « ''Mon Dieu, Henry ! '' » ]]
 
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=== 1h 06’ 21’’ – L’inspecteur fédéral Bascomb - 2 ===
 
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[[Fichier: Frankenheimer_I Walk the Line_00_100_1h_06_37_Bascomb_1.jpg|300px|thumb|right |alt= '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 100.''' L'agent Bascomb est très gai, il fredonne une chanson : «''Mettre de la mélasse sur mes petits pois... »'' | '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 100.''' L'agent Bascomb est très gai, il fredonne une chanson : «''Mettre de la mélasse sur mes petits pois... »'']]
 
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[[Fichier: Frankenheimer_I Walk the Line_00_101_1h_07_18_Bascomb_2.jpg|300px|thumb|right|alt= '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 101.''' Hunnicutt : « ''Moi, je m'occupe du secteur qui va de l'autoroute jusqu'à Sandy Rock et au barrage. Et vos gars se chargent de la partie nord. Avec votre bénédiction, bien sûr, shérif. '' »| '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 101.''' Hunnicutt : « ''Moi, je m'occupe du secteur qui va de l'autoroute jusqu'à Sandy Rock et au barrage. Et vos gars se chargent de la partie nord. Avec votre bénédiction, bien sûr, shérif. '' »]]
 
 
Le shérif observe des enfants qui jouent à l'extérieur du commissariat. Un enfant tourne autour des autres avec un tambour. Nous entendons Hunnicutt qui parle à l'agent Bascomb : « '' Mes amis, c'était pas là. Y a pas d'autres endroits à fouiller, à part ici.'' <br/>
- (L'agent est très gai, il fredonne une chanson.)''Mettre de la mélasse sur mes petits pois... (...) ''» (Cf. ''' [[#ancre_100p|Photogramme - 100.]]''' ''1h 06' 37&quot;'')
 
Le shérif ne partage pas l’insouciance du groupe, il demande à Elsie : « ''Il a eu la liste ? ''<br/>
- Bascomb : ''Oui, oui, je l'ai eue. Ce qu'il nous reste à faire, c'est ratisser la région jusqu'à Jenkins.''<br/>
- Hunnicutt : ''Moi, je m'occupe du secteur qui va de l'autoroute jusqu'à Sandy Rock et au barrage. Et vos gars se chargent de la partie nord. Avec votre bénédiction, bien sûr, shérif. '' (Cf. ''' [[#ancre_101p|Photogramme - 101.]]''' ''1h 07' 18&quot;'')<br/>
- Bascomb : ''Y a plus que ça à faire. '' <br/>
- Shérif : ''Combien serez-vous ? '' <br/>
- Bascomb : ''Trois. '' <br/>
- Shérif : ''Alors, ils se chargeront du secteur de Cavender. C'est ici. Elsie, il faudra leur donner des cartes. Wylie, vous prenez le secteur de Finchberg.''<br/>
- Hunnicutt : ''Vous connaissez les gens de là-bas. Pourquoi moi ? ''<br/>
- Shérif : '' Parce que moi, je m'occupe du secteur qui va de l'autoroute au barrage.''<br/>
- Bascomb : ''Ca me semble parfait. ''<br/>
- Hunnicutt : ''M. Bascomb ? Cette liste n'est peut-être pas exhaustive. (Cf. ''' [[#ancre_102p|Photogramme - 102.]]''' ''1h 07' 59&quot;'')L'autre jour, j'ai consulté des archives à Sutton. Je cherchais des vieux noms, des vieilles routes figurant à peine sur la carte. Et je suis tombé sur le [[nom]] de McCain. Des gens de Loomis Canyon. Mais ils en sont partis.'' (Cf. ''' [[#ancre_103p|Photogramme - 103.]]''' ''1h 08' 12&quot;'')<br/>
- Bascomb : ''Des bouilleurs ? ''<br/>
- Hunnicutt : ''Et comment. Ils ont un sacré casier judiciaire. Sur deux ou trois générations. Des insaisissables. '' <br/>
- Bascomb :'' Ils déménagent sans arrêt.'' <br/>
- Hunnicutt : ''Oui. Prenez des gens comme ce McCain.(...) Deux fils qu vivent avec lui ainsi qu'une fille qui s'est dégotée un mari. Il est actuellement en prison à Capesville... '' <br/>
- Bascomb : ''On va tous les coffrer. ''<br/>
- Hunnicutt : ''C'est dur à savoir. ''<br/>
- Bascomb (Se dirige vers le shérif.) : ''Je vais retrouver mes hommes pour les briefer. Je vais devoir rester ici un bout de temps. (…) ''»
 
Bascomb sort, Hunnicutt est content : « '' On commence bien la journée.'' (Le shérif est complétement bouleversé.) '' Il est encore tôt. Je peux peut-être déjà m'attaquer à Finchberg.''»
 
Cut.
 
 
 
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[[Fichier: Frankenheimer_I Walk the Line_00_102_1h_07_59_Bascomb_3.jpg|400px|thumb|center|alt= '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 102.''' Hunnicutt : « ''M. Bascomb ? Cette liste n'est peut-être pas exhaustive.'' » | '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 102.''' Hunnicutt : « ''M. Bascomb ? Cette liste n'est peut-être pas exhaustive.'' » ]]
 
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[[Fichier: Frankenheimer_I Walk the Line_00_103_1h_08_12_Bascomb_4_McCain.jpg|400px|thumb|center|alt= '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 103.''' Hunnicutt à Bascomb : « ''L'autre jour, j'ai consulté des archives à Sutton. Je cherchais des vieux noms, des vieilles routes figurant à peine sur la carte. Et je suis tombé sur le nom de McCain. '' » | '' I walk the line '' de Frankenheimer John. ''' Photogramme 103.''' Hunnicutt à Bascomb : « ''L'autre jour, j'ai consulté des archives à Sutton. Je cherchais des vieux noms, des vieilles routes figurant à peine sur la carte. Et je suis tombé sur le [[nom]] de McCain. '' » ]]
 
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