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Maison

12 octets ajoutés, 19 mars 2012 à 11:47
/* La libération de "la maison de la fin du monde " – La terre lactée */
C'est la séquence de la libération de la famille du "Fou" par les gendarmes. Elle se déroule de la manière suivante : la femme du "Fou", tenant son enfant, sort enfin de la maison. Ils descendent un [[escalier]] (plan 61). Plan rapproché de Zoé, la [[Chien|chienne]] (plan 62). Les gendarmes empêchent les gens de s'approcher de la maison (plan 63). C'est au tour du Fou de descendre tristement les escaliers (plan 64).
'''<span id="ancre_65">Plan</span> 65''' : ''1h 00' 13&quot;'' : (8ème flash-back, en noir et blanc.) La femme du "Fou" se jette aux [[PiedpiedsPied|pieds]] d'un gendarme. Près des pieds du gendarme, une [[bouteille]] de [[lait]] [[Catalogie(de l'objet)|tombe]], et le lait se répand dans la [[Chemin|rue]].
'''<span id="ancre_66">Plan</span> 66 ''' : '' 1h 00' 22&quot;'' : La mère s'agenouille devant le gendarme. Le père poursuit son petit enfant le long du perron de l'église : l'action commence en fait par la montée de quelques marches d'escalier. (66a) L'enfant court non pas directement sur le perron de l'église, mais le long d'une marche d'[[escalier]]. Enfin, le père et le fils descendent l'escalier opposé. L'image du père qui poursuit son enfant, semble suggérer "la poursuite de l'[[enfance]]", de l'innocence, de la pureté, comme l'évoque d'ailleurs la blancheur du lait, et cela malgré la brièveté des plans en flash-back, (moins de 2 minutes) qui s'oppose à la longueur de "la maison du fin du monde" (presque 20 minutes). C'est grâce à une technique remarquable dans le rendu d'un souvenir douloureux, que le réalisateur présente l'absurdité du "Fou" ; celui ci a emprisonné sa famille pendant sept ans. Cette technique s'appuie essentiellement sur deux figures : le [[lait]] et l'''escalier''. Cette dernière figure est récurrente dans les plans en flash-back. En effet, les plans nous montrent les protagonistes qui descendent quelques marches d'escalier, jusqu'au plan 66. Le plan 66 est en somme une synthèse de "la maison de la fin du monde". Une courte ascension, un long plateau et une descente. Ici se dessine une courbe "visuelle" de l'état psychologique du Fou.
'''<span id="ancre_67">Plan</span> 67''' : ''1h 01' 04&quot;'' : Une petite note d'espoir émerge de ces flots de souvenirs : passage du noir et blanc en couleur. La voiture de la Traductrice qui descend le flanc d'une colline. En voix-off, nous entendons l'enfant qui dit à son père : "papa, c'est ça la fin du monde ?" Transition avec le plan suivant, en couleur, de la petite fille qui regarde son père, espérant une réponse. C'est peut-être ici qu'éclate l'absurdité du "Fou" : avoir persuadé ses enfants de sa sinistre obsession, ou encore, rendre l'enfant témoin de sa névrose. Le passage du noir et blanc à la couleur indique le passage à la terrible réalité.
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====Passage et messages====