Modifications

Aller à : navigation, rechercher

Lait

1 438 octets ajoutés, 23 décembre 2015 à 18:33
/* Le Miroir, d’Andreï Tarkovski */
<span id="ancre_1"> </span> [[Fichier: laitp9.jpg|400px|thumb|right|alt='''Photogramme - Lait 2''', ''[[Miroir (Le)]] (Zerkalo)'', '''Plan 17. ''' Plan rapproché sur un [[chat]] noir qui lape du [[lait]] renversé sur une [[table]] de cuisine, en présence des deux petits enfants. Aliocha verse sur le chat noir une poudre blanche.|'''Photogramme - Lait 2''', ''[[Miroir (Le)]] (Zerkalo)'', '''Plan 17. ''' Plan rapproché sur un [[chat]] noir qui lape du [[lait]] renversé sur une [[table]] de cuisine, en présence des deux petits enfants. Aliocha verse sur le chat noir une poudre blanche. ]]
 
<span id="ancre_1m"> </span>
==Titres des films==
<tr>
<th>'''Titre'''</th>
<th><em>Titre original</em></th>
<th><strong>Réalisation</strong></th>
<th>Scénario</th>
<th>Durée (min.)</th>
</tr>
<tr>
<td><span id="ancre_laitd"> </span> ''' Lait de la Tendresse Humaine (Le)''' <br/>
'''&#167;.''' Christelle, trente ans, travaille dans la région de Besançon. Elle vient de donner naissance à une fille, Cendrine, après avoir eu deux fils, Rémi et Cédric. (Lire la suite <ref>
Christelle ne parvient pas à faire face à ce que cette naissance suppose comme remaniements. Elle s'enfuit de chez elle. C'est la voisine du dessus, Claire, une bibliothécaire, qui la recueille. Celle-ci prend soin de Christelle, l'écoute. Sa vie en sera bouleversée.
Laurent, le mari de Christelle, la recherche, interrogeant père, mère, soeur, amis. (Pitch du film.) </ref>)</td>
<td>'' Lait de la Tendresse Humaine (Le)'' </td>
<td>'''Cabrera Dominique'''</td>
<td>Cabrera Dominique, Marchand Gilles, Vargaftig Cécile</td>
<td>'''2001'''</td>
<td> Belgique, France</td>
<td> 94</td>
</tr>
<tr>
<td>''' Soupe au Lait''' </td>
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
<span id="ancre_2m"> </span>
==Autres titres de films==
==Photogrammes extraits des films - Analyse et liens spécifiques du film.==
<span id="ancre_3m1"> </span>
===A Travers le Miroir, d’Ingmar Bergman===
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
<span id="ancre_3m2"> </span>
===Andreï Roublev, d’Andreï Tarkovski===
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
<span id="ancre_3m3"> </span>
===Le Miroir, d’Andreï Tarkovski===
<span id="ancre_3m3a"> </span>
====Chat noir et lait renversé====
<center>*</center>
<span id="ancre_3mb"> </span>
====Coq au cou tranché et lait débordé====
'''<span id="ancre_143">Plan</span> 143 ''' : ''1h 19' 12&quot;'' :
La mère et le fils sont à l'intérieur de la [[maison]]. Ils essuient leurs [[Pied|pieds]] sur la nappe, mais il y a des [[Objet|objets]] qui [[Catalogie (de l'objet)|tombent]] sur d'elle. Panoramique au sol. Maroussia ramasse des [[Bijou|bijoux]] ; à côté, les pieds nus d'Aliocha tachés de [[boue]]. Les deux dames entrent dans une [[chambre]] voisine. Ignat est seul.
'''<span id="ancre_145">Plan</span> 145''' : ''1h 20' 18&quot;'' :
<span id="ancre_145a"></span>Les mouvements oscillatoires droite, gauche, à l'endroit et à l'envers, contrastent avec les mouvements verticaux de [[chute]] du haut vers le bas : les [[Bijou|bijoux]] et les gouttes de lait. De plus, ces contrastes s'acheminent et s'enfoncent verticalement, si l'on ose dire, dans la profondeur du film. À travers les objets du film et leurs représentations, nous constatons que les données significatives ne sont pas très favorables. Ce qui en fin de compte exprime directement la pénible situation pendant et après la seconde Guerre Mondiale. D'autre part, la répétition dans cet épisode de mouvements verticaux de chute est aussi une façon d'attirer l'attention sur ces mouvements particuliers : le premier, les bijoux, avec une chute rapide ; le second, les gouttes de lait, avec une chute lente. Ce sont des indices et des exemples de liaisons qui se forment entre cet épisode et le second épisode ("[[Feu#Le feu au fenil ou l’attente brûlante|Le feu au fenil]]"). Ces mouvements ne correspondent-ils pas à la chute conjuguée de Maroussia et de l'inconnu-médecin (le passant), à la rupture de la [[Clôture#ancre_3m2|clôture]] ? Rappelons-nous le [[Clôture#ancre_9|dialogue]] des personnes avant la chute, au second épisode (plan 9).
<span id="ancre_145b"></span>Il y a là d'abord une première allusion à un [[anneau]], à une alliance, à un [[objet]] de valeur qui scelle le sort de deux êtres. Du reste, il y a la position centrale d'Aliocha quand il s'assied. A sa gauche, le [[miroir]] ovale, qui reflète son image ; à sa droite, le lait qui coule goutte à goutte, reflète un aspect de sa mère. Le lait tombe d'une certaine hauteur, il atterrit d'abord sur une [[table]] sur laquelle sont disposées des pommes de terre et leurs [[Épluchure|épluchures]], le lait qui devient une flaque et déborde sur le plancher. Ce plan rejoint sans difficultés le [[Feu#Variation d’éclairage, le mythe du phénix et l'énigme du coq|plan 134]]. Lors du second rêve d'Aliocha enfant : la mère, les pommes de terre et le [[chien]]. Il rejoint également le '''[[#ancre_1|plan 17]]''' : le chat noir et le lait renversé.
La confluence des indices démontre comme pour le plan 135 : "l'obscur animal", un destin obscur ou plutôt l'obscurité d'une destinée est traduite par l'écoulement du lait. Au moment de son écoulement, le lait est blanc immaculé in-corrompu. Par paliers, il se mélange aux déchets de la terre (les [[Épluchure|épluchures]]), pour finir enfin au sol du plancher, aux [[Pied|pieds]] de son fils, ou aux pieds des gens tout court. L'obscurité d'une destinée est traduite ensuite par les pommes de terre, ce fruit de la terre qui pousse dans l'obscurité de la terre, qui de plus est représenté dans deux moments rapprochés du film (Maroussia était dans une pièce obscure). Enfin, dernière traduction, le chat noir lapant le lait. Tous ces indices concourent à la détermination d'un statut particulier de Maroussia. Mais aussi paradoxal que cela paraisse, aussi obscure qu'elle puisse paraître, elle reste, quoi qu'on puisse dire, un fruit, un fruit délicieux qu'on appelle "maman". Car il semble que le drame de Maroussia, c'est que son second mariage ait échoué aussi.
<span id="ancre_145c"></span>Mais il y a mieux encore, [[Thèse:Résumé|cinémantiquement]] parlant, si l'on ose dire. C'est que tous les éléments étaient donnés, c'est-à-dire que différents [[Présage|présages]] étaient [[Annonciateur (signe)|annoncés]] sans qu'elle en ait tenu rigueur. <span id="ancre_faute"></span>Le plus bel exemple, c'est justement lors de la rencontre avec l'inconnnu-médecin au plan 15, c'est la chute imperceptible du [[livre]], qui, à son tour, annonce le Vème épisode, la [[Mot#ancre_3m2|coquille]]. Celle-là même qui prétendait annoncer une [[faute]] de frappe. Il n'y avait pas de faute dans le texte, mais une "faute ailleurs", une faute à venir. Mieux encore, la ressemblance physique rejoint la ressemblance morale, et traverse aussi les générations, puisque c'est au tour de Natalia de subir les mêmes [[Doute#Le Miroir, d'Andreï Tarkovski|doutes]] : lors de l'épisode du Buisson ardent, avec l'éclairage extraordinaire alternativement obscur et intense qui s'animait sur son visage. Dans ce passage de doute, Natalia demande à son ex-mari la réponse à sa question : si elle doit épouser une personne qu'elle a rencontrée. Au '''[[Feu#ancre_126|plan 126]]''', elle répond elle-même à sa question. Natalia, les larmes aux yeux dit à son ex-mari : "''Dois-je l'épouser?''"<br/>
- Lui : "''Je le connais ?''"<br/>
- Elle : "''Non.''"<br/>
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
<span id="ancre_3m4"> </span>
===Mouchette, de Robert Bresson===
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
<span id="ancre_3m5"> </span>
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
<span id="ancre_3m6"> </span>
===Stalker, d’Andreï Tarkovski===
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
<span id="ancre_3m7"> </span>
===Viridiana, de Luis Buñuel===