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Into the Wild

17 414 octets ajoutés, 16 août 2011 à 00:27
[Supplément ajouté le 25 février 2011.]
Comme nous l'avons annoncé précédemment, nous élargissons nos perspectives de recherche en incluant des passages du livre de Jon Krakauer<ref>'''Krakauer Jon''', ''Into The Wild'', 1996, Pan Books Edition, London, 2007. (Première publication, Villard Books, Randhom House, Inc. New York, 1998.)</ref>. En effet, il nous semble que le livre de Krakauer, apporte des éclaircissements et des informations pertinents à la fois, au niveau technique et au niveau sémantique du film.
Le livre de Jon Krakauer est divisé en dix-huit chapitres et un épilogue. Nous les résumons succintement :
===Conclusions provisoires : Christopher McCandless : Un homme original à la recherche de l'homme originel===
<center>* * *</center> Afin de saisir, d'emblée, notre stratégie d'analyse, nous allons paraphraser Christopher, ainsi, au [[#ancre_86|plan 1577]], quand il était assis avec Ron au sommet d'une petite colline, il lui parlait des « expériences inédites », il a ajouté qu'il suffisait de changer de « point de vue » pour que les choses apparaissent différemment. C'est notre projet d'analyse : le changement d'angle de vue à partir d'un objet, « ''d'un détail, de chaque petite chose dans la vie [[Quotidien|quotidienne ]]'' » . C'est peut-être pour cette raison que les photogrammes issues du film risquent de paraître, parfois, « dé-placé », « trans-formé ». <center>*</center>
====L'arrêt sur image====
Certes, « l'arrêt sur image » confère à cette dernière un poids et une épaisseur qu'elle n'a pas forcément quand elle est intégrée à l'intérieur de son régime de projection normal (24 photogrammes/seconde). Cependant, l'arrêt sur image, offre des qualités exceptionnelles. Elle permet d'ouvrir des nouvelles perspectives. Ainsi, si l'on considère l'ensemble d'un film qui propose une perspective axiale, l'arrêt sur image va faire apparaître des perspectives latérales (comme par exemple d'un point de vue architectural, l'église de Santo Spirito à Florence de Brunelleschi).
 [[Fichier:perspectiveslateralesp1.jpg|center|'''Schéma perspectives latéeales''' : L'arrêt sur image, offre des qualités exceptionnelles. Elle permet d'ouvrir des nouvelles perspectives. Ainsi, si l'on considère l'ensemble d'un film qui propose une perspective axiale, l'arrêt sur image va faire apparaître des perspectives latérales (comme par exemple, dans l'église de Santo Spirito à Florence de Brunelleschi).]] <center>*</center>
====Le monde est toujours « déjà là »====
Ensuite, l'arrêt sur image offre une qualité phénoménologique, dans le sens que Maurice Merleau-Ponty a attribué à ce terme, et qui va nous intéresser à plus d'un titre. En effet, l'auteur écrit : « La phénoménologie c'est l'étude des essences, et tous les problèmes, selon elle, reviennent à définir des essences : l'essence de la perception, l'essence de la conscience par exemple. (...) C' est aussi une philosophie qui replace les essences dans l'existence et ne pense pas qu'on puisse comprendre l'homme et le monde autrement qu'à partir de leur « facticité <ref>Caractère de ce qui est artificiel. </ref> ». [1] (...) « C'est aussi une philosophie pour laquelle le monde est toujours « déjà là ». [2] <ref>''Phénoménologie de la perception'', avant-propos, p. I. </ref> Or, il nous semble que Christopher refusait obstinément d'une part, le monde « déjà là », et d'autre part, la « facticité de ce monde ». Il recherchait un monde complexe d'un autre ordre, à travers les nombreuses citations ponctuées dans le film, nous pouvons déduire que cette complexité, peut se décliner en un monde de nature sauvage et de vérité.
<center>*</center>
====L'odyssée de Christopher====
En somme, nous pouvons diviser les voyages ou les parcours de Christopher en deux types :
 
 
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=====Voyage dynamique, nomade (séquences B)=====
 
Christopher sera souvent sur les routes, il est chez lui sur les routes. Il va traverser les Etats-Unis schématiquement de l'Est à l'Ouest et du Nord au Sud (constatons au passage le signe de la croix). A deux moments, il va se retrouver en dehors du pays : au Mexique et puis en Alaska. Comme s'il recherchait un lieu précis pour « ''commencer enfin l'aventure ultime'' ». Au Mexique, il passera 36 jours dans une grotte, et comme il le dira plus tard : « ''J'en ai bouffé du sable'' » . Mais apparemment l'expérience mexicaine n'était pas concluante. Il décide alors de voyager au Nord, et en Alaska, il va « bouffer » une plante vénéneuse.
 
 
<center>*</center>
 
=====Voyage statique, sédentaire (séquences C)=====
 
En Alaska, Christopher va découvrir, dès les premiers jours, le « Magic Bus », qui était « déjà là », comme si le bus l'attendait. C'est son nouveau berceau qui est déjà équipé : lit, table, chaise, cheminée, ustensiles de cuisine. Mais, hélas, ce berceau refuge deviendra aussi son tombeau.
 
Au cours de son séjour en Alaska, nous constaterons qu'il consacre un temps considérable à la recherche de nourriture, aliment indispensable pour son corps, or Christopher recherchait surtout une nourriture spirituelle. Nous pensons qu'il voulait commencer à écrire son « livre ». Plusieurs indices semblent le démontrer. D'abord, à deux reprises, nous le verrons jeté, une boulette de papier dans une poubelle (plans 552 et 1070), et à deux reprises la boulette manque la poubelle et tombe à côté. En principe, nous jetons une boulette de papier dans une poubelle parce qu'elle est inutile, parce qu'elle nous ne satisfait plus. Ensuite, il écrivait souvent sur son petit carnet des mots numérotés. Il nous semble que ces mots, en majuscules, étaient des chapitres de son futur livre. Enfin, le seul livre qu'il aura écrit (dans le film), ce sont les dessins gravés sur sa ceinture, qui raconte linéairement, son voyage où « ''l'essentiel ce n'est pas d'aller loin, mais le chemin d'y arriver.'' »
 
<center>*</center>
 
====La « Sainture »====
 
Nous nous sommes permis de transformer le mot [[ceinture]] en « sainture » afin de lui donner, exceptionnellement, une connotation spirituelle, car il nous semble que c'est elle qui va [[Métaphore|métaphoriquement]], représenter l'ascension spirituelle de Christopher, ou pour être plus précis, devrions-nous dire « l'étranglement corporelle » pour une élévation spirituelle. Une ceinture est en principe, un accessoire vestimentaire destiné à tenir un pantalon au niveau de la taille. Généralement elle est constitué d'une bande de cuir munie d'une boucle formée d'un dispositif simple qui permet d'ajuster la ceinture en fonction de la taille des personnes. Mais, chez Christopher, cet accessoire va acquérir une dimension nouvelle. Elle ne va pas se serrer seulement sur son corps, elle va aussi serrer son esprit. On s'explique.
 
La première allusion concernant la ceinture est indirecte. Elle remonte au [[#ancre_6|plan 127]], avec le panneau d'écriture. Christopher met de l'ordre dans le bus, et commence à écrire en majuscule, en gravant avec un couteau, ce que nous avons appelé son « credo » (sa profession de foi). C'est donc par la gravure, et les leçons de Ron sur l'utilisation du cuir, que Christopher va fabriquer sa propre ceinture, sur laquelle il va ajouter son périple avec des motifs qui représentent les principales étapes parcourues. C'était en hiver 1992, trois mois avant le bus. Ainsi, au plan 127, aux premiers jours du bus, il portait « déjà » sur lui, le discours de son credo : « deux ans à parcourir la terre », « le summum de la liberté », « un voyageur qui est chez lui sur la route », etc. Il faut noter l'association morphologique entre une ceinture et une route, au niveau de la linéarité en bande de l'objet. De plus, les motifs sont dessinés linéairement et selon l'ordre chronologique des lieux, mais curieusement, les motifs courent de gauche à droite, c'est-à-dire de l'Ouest à l'Est : Dakota, les Rapides, Golfo, un parcours en flèche qui termine avec la lettre N, suivie d'un triangle, et que Christopher interprète comme étant le Nord.
 
En arrivant donc au bus, sur la ceinture, il y avait les motifs gravés en surface sur le cuir avec [[#ancre_85|deux trous]] pour accueillir le petit crochet de la boucle. Mais par la suite, Christopher en maigrissant, et afin de tenir son pantalon, il était obligé d'ajouter des trous supplémentaires, d'une façon rudimentaire, avec la pointe de son couteau (peut-être celui que Ron lui avait offert). Nous le verrons accomplir le geste de percer la ceinture deux fois dans le film, au [[#ancre_34|plan 565]] et au [[#ancre_49|plan 1072]]. Or, en accomplissant ce geste, il ajoutait un trou noir sur les motifs qu'il a si joliment dessinés et gravés. Ainsi, des gros points noirs vont venir s'aligner sur une représentation des deux années qu'il a consacré à « parcourir la terre ». Il est à souligner qu'à la dernière image de Christopher debout, celle qui précède la rencontre avec l'ours, Christopher ne portait plus la ceinture.
 
<span id="ancre_trou2"></span> Ainsi, la question qui se pose est celle de savoir quelle valeur doit-on accorder aux trous dans la ceinture ? Est-ce qu'on doit les interpréter comme des gros points de suspension ? S'agit-il d'un « esprit » en suspension ? Ou alors, comme le dit Christopher, encore une fois, on doit changer d'angle de vue, et regarder ailleurs. Ainsi, en regardant à travers les trous, c'est la question du livre qui s'impose, par une association parallèle d'écriture et de narration. (Voir également, le parallèle avec la parabole du Christ sur les [[#ancre_trou| trous d'une aiguille]].)
 
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====Le Livre bâton====
 
Il en sera beaucoup question de livre dans le film. Tout d'abord, il faut souligner que le film est inspiré du livre de [[#ancre_a|Jon Krakauer]] ''Voyage au bout de la solitude'' (1996). Ensuite, par définition, un livre est un objet constitué d'un certain nombre de page relié ensemble et formant un bloc solidaire. C'est donc un objet relativement fragile qu'il faut manipuler avec délicatesse. Il est en principe destiné à être préservé dans une bibliothèque. C'est un objet plutôt domestique (du latin, domus, maison). Or voilà que les livres de Christopher vont parcourir avec lui, sur son dos, comme si c'était un fardeau, un [[#ancre_c8|voyage de plus de 16000 Km]]. Nous pouvons donc nous demander, si c'est les livres en tant qu'objet qui sont visé (la forme), ou bien le contenu et le savoir (le fond).
 
Enfin, les allusions ou citations directes ou indirectes de livre dans le film sont nombreuses et portent à la méditation, jusqu'au point de dire que les livres ont une part importante dans le film. Ils ont le rôle parfois fatal, d'un acteur invisible. Ainsi, au début, le livre c'est le « bâton » sur lequel Christopher va prendre appui pour parcourir son voyage, et à la fin, le livre va devenir un bâton avec lequel il va se donner des coups. Regardons rapidement les différentes allusions ou représentations d'un livre dans le film :
 
*[[#ancre_1|Plan 26]], première apparition du « livre-assassin » ;
*[[#ancre_11|Plan 209]], les livres que la mère de Christopher portaient sur la hanche ;
*[[#ancre_14|Plan 226]], le livre de poésie qu'il offre à sa sour ;
*[[#ancre_15|Plan 312]], les livres préférés de Christopher ;
*Plan 360, le livre sur les plantes sauvages comestibles, ce n'est pas le même livre que celui du plan 26 ;
*[[#ancre_27|Plan 430]], Jan : «Il est intéressant ton livre, mais tu n'iras pas loin. » C'est un clédon terrible. En effet, Christopher n'ira pas loin avec ce type de livre ;
*[[#ancre_27|Plan 431]], la citation de Thoreau ;
*Plan 520, Christopher lis (I);
*[[#ancre_37|Plan 633]], les livres sur la chasse (discussion avec Wayne) ;
*[[#ancre_37|Plan 684]], le projet de Christopher d'écrire un livre ;
*[[#ancre_40|Plan 758]], il enterre un livre dans un sac ;
*Plan 981, à Los-Angeles, il demande : «Vous avez un livre. »
*Plan 1119, Christopher lis (II) ;
*[[#ancre_64|Plan 1266]], il vend des livres avec Jan et Rainey ;
*[[#ancre_74|Plan 1421]], lecture d'un passage de Pasternak (Docteur Jivago) (I), sur l'amour des gens ;
*[[#ancre_76|Plan 1433]], il range ces livres ;
*Plan 1534, Christopher lis (III) ;
*[[#ancre_89|Plan 1603]], lecture d'un passage de Pasternak (II) ;
*[[#ancre_90|Plan 1621]], lecture à propos des plantes sauvages locales ;
*[[#ancre_99|Plan 1717]], il écrit dans le livre de Pasternak « Le bonheur n'est réel que partagé. »
 
Ainsi, il y a au moins une vingtaine d'allusions ou représentations d'un livre, il nous semble donc, qu'on peut dire que le réalisateur a voulu insister lourdement sur cet objet culturel. Par ailleurs, le temps consacré aux représentations d'un livre dans le film dépassent l'ensemble des personnes que Christopher a rencontré. On peut donc avancer l'hypothèse que le réalisateur veut établir une association étroite entre un livre et un voyage, qui peut prendre la forme de la maxime suivante : Lire c'est voyager avec l'esprit et voyager c'est lire avec les sens du corps. Mais en même temps, l'auteur nous préviens qu'un livre peut-être dangereux et qu'il ne peut pas remplacer l'expérience humaine directe et vivante.
 
Mais, pour finir, il reste encore une hypothèse à propos des deux plantes du livre ([[#ancre_91|plans 1635]] et [[#ancre_92|1639]]). Ne peut-on pas voir dans ces deux plantes, une représentation métaphorique des deux personnalités qui habitent notre héros ? Ne peut-on pas voir dans cette [[méprise]] « ''le suprême combat qui anéantirait l'affreux imposteur qui vit en (lui), achevant ainsi la révolution spirituelle'' » ? C'est comme si Christopher va « absorber » Alexander, pour commencer enfin « ''l'ultime aventure'' » . Ainsi, quand Christopher s'allonge sur son « lit » et qu'il s'est chaudement habillé, cagoule fermée, c'est pour entreprendre, un nouveau voyage, une nouvelle aventure, et que cette fois-ci, nous ne n'en saurons rien.
 
Cependant, à la lumière de nos propos, une double question se pose : quel est l'ordre spirituel et quels sont les rapports avec l'homme originel que Christopher vise ?
 
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====Christopher est-il Christophile (ami du Christ) ?====
 
Nous allons avancer une hypothèse qui va certainement soulever des objections, mais nous allons nous appuyer sur des indices issues du film, par conséquent ces indices vont devenir des arguments qui vont soutenir notre hypothèse qui est la suivante : Ne peut-on pas voir chez Christopher, un « Christophile » moderne ?
 
Nous allons commencer par regarder les associations directes ou indirectes avec le Christ. La première association forte avec le Christ qui donne au caractère de Christopher une abnégation et un altruisme hors du commun, nous la trouvons au [[#ancre_15|plan 319]], quand il va donner ces économies pour soulager la faim dans le monde. Ce don est inscrit en parallèle avec un passage de la Bible, que nous rappelons :
« ''Il se mettait en route quand un homme accourut et, s'agenouillant devant lui, il l'interrogeait : « Bon maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ?'' » (Mc 10:17)<br/>
(...)<br/>
« ''Alors Jésus fixa sur lui son regard et l'aima. Et il lui dit : " Une seule chose te manque : va, ce que tu as, vends-le et donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; puis, viens, suis-moi. » (Mc 10:21)<br/>
« ''Mais lui, à ces mots, s'assombrit et il s'en alla contristé, car il avait de grands biens.'''' » (Mc 10:22)<br/>
(...)<br/>
Et la suite des propos du Christ est troublante :
<span id="ancre_trou"></span>
« ''Il est plus facile à un chameau de passer par le trou de l'aiguille qu'à un riche d'entrer dans le Royaume de Dieu !'' » (Mc 10:25) Cette dernière citation semble être en relation avec les [[#ancre_trou2|trous de la ceinture]], elle lui donne du relief et semble témoigner son aspect spirituel.
 
Par ailleurs, nous trouvons d'autres associations intéressantes avec le Christ, c'est la valeur des [[#ancre_98|pieds]], que nous n'allons pas revenir dessus. Ensuite, durant le dialogue avec Rainey : «Tu ne sera pas Jésus. Tu ne pourras pas marcher sur l'eau, pour me ramener Jan » ( [[#ancre_29|plan 470]] ), Christopher ne marchera pas sur l'eau, mais il va glisser avec un canoë, sur un parcours réputé difficile, les Rapides du Colorado ( [[#ancre_41|plan 805]]) ; les 36 jours dans une grotte au Mexique, parallélisme avec les 40 jours dans un désert du Christ ( [[#ancre_44|plan 925]]) ; les bras en croix au sommet d'une colline ([[#ancre_51|plan 1126]]) ; la ballade dans la Salvation Mountain ([[#ancre_65|plan 1281]]) ; le bonnet orange, comme un substitut de la couronne de « lumière » ( [[#ancre_73|plan 1418]]) ; le séjour dans les Source chaudes Oh-My-God, dans le désert ( [[#ancre_82|plan 1491]]) ; le dernier message écrit : j'ai vécu heureux et j'en remercie le Seigneur. Appelez chaque chose par son vrai [[nom]] ( [[#ancre_100|plan 1730]]) ; le pardon posthume ([[#ancre_101|plan 1770]]).
Il y a également un parallélisme avec l'ancien testament, avec la pomme ( [[#ancre_31|plan 540]]) et la couleuvre chez les hippies (plan 1495). Il reste encore, le nom, Chris, qu'utilisait Carine pour désigner Christopher, et enfin, une ressemblance troublante à la fin du film, avec une représentation d'un Christ moderne.
 
 
<span id="ancre_103"></span> [[Fichier:intothewildp103.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme 103''' : ''Into The Wild'', '''Plan 1656'''. La ressemblance troublante à la fin du film, de Christopher avec une représentation d'un Christ moderne. ]]
 
 
Nous arrivons donc à un nombre d'indices considérables, il nous semble alors que le propos du film n'offre pas seulement un nouveau regard sur un [[#ancre_37| nouvel idéal]], mais également le croisement avec une dimension [[#ancre_86| spirituelle]] ou sacrée, « d'appelez chaque chose par son vrai nom. »
 
[Voir [[#ancre_a|J.K.]] chapitre 17 - "Christopher avait des ambitions spirituelles "grandioses"]
 
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====Into the Wild : un film inépuisable====
 
A l'issue de notre première conclusion, nous avons constater que nous n'avons pas épuisé les riches ressources du film, et qu'il reste beaucoup d'aspects qui n'ont pas été abordés ou alors seulement d'une façon partielle. Nous pensons que nous allons le faire, par la suite, au cas par cas, dans le corps du dictionnaire. Les aspects les plus importants sont les suivants. Tout d'abord, les [[Objet|objets]] concernant des accessoires vestimentaires. En fait, nous avons abordé séparément les [[Pied|pieds]] et la [[ceinture]], nous pensons qu'il fallait construire une combinaison : tête, taille, pieds (début, milieu, fin), et qu'il fallait inclure les couvre-chefs, le [[#ancre_26|chapeau en paille]], le [[#ancre_73|bonnet orange]], la [[#ancre_53|casquette verte]]. Ensuite, il y a un aspect pertinent, qui concerne la figure de la « maison » , et qu'on appellera « l'homme-escargot ». En effet, Christopher, portera, comme un escargot, sa maison sur le dos, dans un sac-à-dos (entres autres, [[#ancre_4|plans 82]], [[#ancre_52|1143]] et [[#ancre_61|1240]]). L'approche est intéressante, car, il était obligé de porter ce qui était fondamentalement utile et formellement léger.
 
Il reste enfin, les [[Clédon|clédons]], les paroles prophétiques, ([[#ancre_27|plans 418]] , le livre sur les plantes, [[#ancre_45|940]], le discours du Président Bush sur l'attente, [[#ancre_72|1394]], le message à Tracy, [[#ancre_74|1421]], [[#ancre_89|1610]], le livre de Pasternak I et II) ; la poubelle, ([[#ancre_17|plans 323]], [[#ancre_22|369]] et les boulettes de papier dans la poubelle, [[#Voyage statique, sédentaire (séquences C)|plans 552 et 1070]]) ; les relations humaines, les différentes rencontres de Christopher ([[#ancre_27|plans 416]], Jan et Rainey, [[#ancre_42|810]], Sonia et Mass, [[#ancre_63|1251]], Tracy, [[#ancre_82|1483]], Ron) ; le téléphone et le poteau téléphonique, (plans 873 et [[#ancre_67|1281]]) ; la question de la couleur, la Datsun jaune ([[#Chapitre 1. « Ma Nouvelle Naissance »|plans 340]] et [[#ancre_20|353]]), le canoë jaune ([[#ancre_40|plans 762]] et [[#ancre_41|805]]), la pomme rouge (plan [[#ancre_31|540]]), le bonnet orange ([[#ancre_3|plans 60]] et [[#ancre_73|1418]]) ; les animaux, l'élan ([[#ancre_7|plans 157]] et [[#ancre_53|1164]]), l'hibou ([[#ancre_77|plan 1441]]), l'ours ([[#ancre_95|plan 1659]]) ; les arbres ([[#ancre_3|plans 60]], [[#ancre_25|400]] et [[#ancre_80|1461]]) les plantes ([[#ancre_49|plans 1072]] et [[#ancre_75|1430]]) ; le sable ([[#ancre_44|plan 940]]), etc.
 
(11 juin 2010 - 27 février 2011)
 
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== Notes et références ==
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[[Fichier:intothewildp9.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme 9''' : ''Into The Wild'', '''plan 16'''. ]]