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Eau

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Page créée avec « ==Titres des films== <table class="wikitable sortable"> <tr> <th><strong>Titre</strong></th> <th><em>Titre original</em></th> <th><strong>Réalisation</... »
==Titres des films==
<table class="wikitable sortable">
<tr>
<th><strong>Titre</strong></th>
<th><em>Titre original</em></th>
<th><strong>Réalisation</strong></th>
<th>Scénario</th>
<th><strong>Année</strong></th>
<th>Pays</th>
<th>Durée (min.)</th>
</tr>
<tr>
<td><strong>Ailes de l'Enfer (Les)</strong></td>
<td><em>Con Air</em></td>
<td><strong>West Simon</strong></td>
<td>Rosenberg S.</td>
<td><strong>1997</strong></td>
<td>USA</td>
<td>110</td>
</tr>
<tr>
<td><strong>Boudu sauvé des eaux</strong></td>
<td><em>Boudu sauvé des eaux</em></td>
<td><strong>Renoir Jean</strong></td>
<td>Renoir J., <br/>Valentin A.</td>
<td><strong>1932</strong></td>
<td>France</td>
<td>83</td>
</tr>
<tr>
<td><strong>Eaux printanières (Les)</strong></td>
<td><em>Acqua di primavera</em></td>
<td><strong>Skolimowski Jerzy</strong></td>
<td> Bonaccorso A., <br/>Skolimowski J.,<br/> Turgenev I.</td>
<td><strong>1989</strong></td>
<td>France, <br/>Italie</td>
<td>105</td>
</tr>
<tr>
<td><strong>Faro, la reine des eaux</strong></td>
<td><em>Faro, la reine des eaux</em></td>
<td><strong>Traore Salif</strong></td>
<td>Lorelle O., <br />Traore S.
</td>
<td><strong>2008</strong></td>
<td>Mali, <br/>France, <br/>Canada, <br/>Burkina, <br/>Allemagne</td>
<td>93</td>
</tr>
</table>

==Autres titres de films==
<table class="wikitable sortable">
<tr>
<th><strong>Titre</strong></th>
<th><em>Titre original</em></th>
<th><strong>Réalisation</strong></th>
<th>Scénario</th>
<th><strong>Année</strong></th>
<th>Pays</th>
<th>Durée (min.)</th>
</tr>
<tr>
<td><strong> Enfant sauvage (L') </strong></td>
<td><em>Enfant sauvage (L') </em></td>
<td><strong> Truffaut François </strong></td>
<td>Truffaut fr.<br/>
Gruault J. d'après le roman <em>Mémoires et rapport sur Victor de l'Aveyron</em> de Itard J.</td>
<td><strong>1970</strong></td>
<td>France</td>
<td>83</td>
</tr>
<tr>
<td><strong> [[#|Miroir (Le)]]</strong></td>
<td>(Voir détail : [[Zerkalo]])</a></td>
<td><strong>Tarkovski Andreï</strong></td>
<td>Tarkovski A.<br />
Micharine A.<br />
Et poèmes d'Arseni Tarkovski.</td>
<td><strong>1975</strong></td>
<td>URSS</td>
<td>106</td>
<tr>
<td>'''Nostalghia'''</td>
<td>(Voir détail : ''[[Nostalghia]]'')</td>
<td><strong>Tarkovski Andre&iuml;</strong></td>
<td>Tarkovski A.<br />Guerra T.</td>
<td><strong>1983</strong></td>
<td>URSS<br />Italie</td>
<td>130</td>
</tr>
<tr>
<td><strong>Saveur de la pastèque (La)</strong></td>
<td><em>Tian bian yi duo yun</em></td>
<td><strong>Tsaï Ming-liang</strong></td>
<td>Tsaï Ming-liang</td>
<td><strong>2005</strong></td>
<td>Chine, <br/>France, <br/>Taïwan</td>
<td>114</td>
</tr>
<tr>
<td><strong> [[#|Stalker]]</strong></td>
<td>(Voir détail : [[Stalker]])</a></td>
<td><strong>Tarkovski Andre&iuml;</strong></td>
<td>Tarkovski A.<br />
Strougatski A. et B.</td>
<td><strong>1979</strong></td>
<td>URSS</td>
<td>161</td>
</tr>
<tr>
<td><strong>Visiteur (Le)</strong><br/>
&#167;. &#934;&#969; 1. Plan 1.<br/>
&#167;. &#934;&#969; 15. Plan 28.</td>
<td> [[Muukalainen]]</td>
<td><strong>Valkeapää Jukka-Pekka</strong></td>
<td>Forsström J.<br/>
Valkeapää J.-P.</td>
<td><strong>2008</strong></td>
<td>Finlande<br/>
Angleterre<br/>
Allemagne<br/></td>
<td>139</td>
</tr>
</table>

==Photogrammes extraits des films - Analyse et liens spécifiques du film.==


===Le Miroir, d'Andreï Tarkovski===

====L’Eau en feu====

Dès le début du film, l’eau a une valeur importante qui va jouer un rôle considérable. En effet, après la séquence de l’[[attente]], au :

'''Plan 18''' : ''13' 08"'' : Plan rapproché sur Maroussia qui pleure. Un homme crie à l'extérieur. Maroussia sort, les enfants restent à table. Elle revient, elle leur dit : "''Le feu, mais ne hurlez pas.''" Les enfants se précipitent dehors.

'''Plan 19''' : ''13' 53"'' : L'image est immobile. Plan rapproché sur la [[table]]. La caméra est fixe en plongée. Tout à coup, le [[verre]] d'une lampe à pétrole vacille, tombe par terre. A l'extérieur, au :

'''Plan 20''' : ''14' 45"'' : Maroussia avance vers un [[puits]], elle saisit un seau d'eau suspendu, elle s'asperge le visage, (Cf. '''Photogramme – Eau 1''') et s'assied au bord du puits pour observer le [[fenil]] en feu.

[[Fichier:eaupuitsp1.jpg|200px|thumb|right|Photogramme Eau 1 : ''Le Miroir'', Plan 20. La mère qui s'asperge la tête d'eau du puits, avant de s'asseoir et de regarder le feu au fenil.]]

L'accumulation et la cristallisation dans un temps court, d'un certain nombre d'indices [[irrationnels]], étranges et [[insolites]] sont des données significatives pour la cinémancie. Ainsi, si nous reprenons dans l'ordre la suite des indices, nous avons :<br/>
- Plan 11 : la [[clôture]] s'effondre ;<br/>
- Plan 12 : le [[buisson]] agité ;<br/>
- Plan 15 : le [[livre]] qui tombe ;<br/>
- Plan 17 : le [[chat]] noir qui lape le lait renversé ;<br/>
- Plan 19a : le [[verre]] de la lampe à pétrole qui tombe.

L'épisode commence par Maroussia qui regarde des champs verts, et se termine par l'image de l'héroïne qui contemple un fenil en feu rouge. Notons à ce propos le fait significatif au plan précédent : elle asperge son visage de quelques gouttes d'eau devant l'énorme feu. En revanche, dans l'épisode suivant, elle plonge la tête, d'une manière étrange dans une bassine d'eau. L'eau et le feu vont devenir les éléments de liaison entre les épisodes et particulièrement entre les deux premiers, puisque dans le premier épisode, Maroussia attendait son mari, et dans le second elle est avec son mari, qui va lui verser de l'eau sur la tête. (Voir : [[danse#Danse et cheveux : configuration cinémantique|Danse et cheveux.]])

Or, dans le premier épisode, l'eau se réduit à quelques gouttes, et le feu est très intense. C'est en fait, toute la [["maison"]] qui brûle, dans son sens psychanalytique, "sa maison", son chez-soi, c'est cela qui brûle. Et au début du second épisode, "Le [[rêve]] d'Aliocha", "la maison" est en quelque sorte inondée, "la maison" part littéralement en morceau, des morceaux de plâtres du plafond. (Cf. '''Photogramme – Eau 2'''.)

[[Fichier:eaup1.jpg|200px|thumb|right|Photogramme Eau 2 : ''Le Miroir'', Plan 25. Des morceaux de plâtres commencent à tomber dans la chambre.]]

Mais au plan 25, le feu est réduit à une petite flamme minuscule. En fait, Tarkovski présente une composition en équation par analogie de contraste. Ne s'agit-il pas "d'équation amoureuse" ? La passion amoureuse est-elle hors mariage ? La passion amoureuse est-elle au détour d'un [[chemin]] ? Il est émouvant de voir qu'avec l'étranger le feu est bouleversant, et avec son mari, le feu est discret. Et, c'est précisément ce que nous allons voir.

<center>*</center>

====Eau et cheveux : métaphore du feu====

'''Plan 24''' : ''16' 57"'' : [[Première]] brève apparition du père : gros plan rapproché rapide, il est debout, il verse de l'eau sur la tête de son épouse. (Cf. '''Photogramme – Eau 3'''.)

[[Fichier:cheveuxp5.jpg|200px|thumb|right|Photogramme Eau 3 : ''Le Miroir'', Plan 24a. Une apparition fugace du « père », versant de l'eau sur la tête de son épouse. ]]

Maroussia est accroupie devant une bassine d'eau remplie jusqu'au bord. Ses longs [[cheveux]] flottent dans l'eau. La scène est particulièrement inquiétante et bouleversante. En effet, nous avons l'impression, d'avoir le double d'une tête qui émerge de l'eau, une tête "miroirisée". Mieux encore, c'est comme une deuxième personne qui surgit de l'eau, une personne qui avale l'autre, qui l'aspire. (Lire la suite : [[danse#Danse et cheveux : configuration cinémantique|Danse et cheveux.]]).

<center>*</center>

====Liens spécifiques du film====
Voir : ''[[Miroir (Le)]]''

<center>* * *</center>

===Nostalghia d’Andreï Tarkovski===
====L’eau de « La Maison de la fin du monde »====

'''Plan 50''' : ''50' 56"'' : Le Poète entre dans une grande salle, accompagné de la [[chienne]] du "Fou", Zoé. Le toit de la salle est ajouré par endroits. Il pleut intensément. L'eau tombe abondamment dans la demeure-grenier. Long travelling de droite à gauche. Arrêt de l'image sur une énorme flaque d'eau, Zoé se couche au milieu de la flaque. (Cf. '''Photogramme – Eau 4'''.)

[[Fichier:chienp4.jpg|200px|thumb|right|Photogramme Eau 4 : ''Nostalghia'', Plan 50. Dans la grande salle, la chienne Zoé s'allonge au milieu d'une flaque d'eau. ]]

'''Plan 54''' : ''53' 24"'' : Trois [[bouteilles]] posées au sol. Elles sont à peine remplies d'eau. Des gouttes d'eau tombent du plafond, et par intermittence quelques gouttes entrent dans la bouteille. <ref> Ce plan suggère une vision de la communication tarkovskienne. La pluie traverse "le toit d'un individu", certaines gouttes tombent dans son âme, représentée par les bouteilles. Nous pouvons appliquer au cinéma l'équation suivante : une bouteille = un individu. Il en va ainsi, avec la bouteille de vin qui tombe dans ''[[Le journal d'un curé de campagne]]'', la carafe de [[lait]] dans ''Le Miroir''. La bouteille de [[lait]] dans ''Nostalghia'' (Photogramme Lait 3, Plan 65) L'incursion de l'imagination dans un objet passe par une constante [[métamorphose]] de ce type. </ref>

'''Plan 55''' : ''53' 55"'' : Retour aux deux hommes.<br/>
- Le Fou (en voix off) : "''Il faut avoir des idées plus grandes''." <ref>Cette phrase ressemble à la réponse du prêtre à l'intention de la Traductrice, au IIème épisode, plan 10. Cette dernière lui dit :<br/>
- La Traductrice : "''Pourquoi les femmes prient autant ?''"<br/>
- Le prêtre : "''Moi je suis un simple homme. Une femme sert à avoir des enfants, à les élever avec patience et sacrifice.''"<br/>
- La Traductrice : "''Elle ne sert qu'à ça.''"<br/>
- Le prêtre : "''J'en sais rien. Il y a des choses plus importantes.''" </ref>
- Le Poète : "''Comment ?''"<br/>
Le terme ici n'est pas à considérer d'une manière interrogative, mais d'une manière exclamative. En effet, le Poète était encore perdu dans ses pensées (dans son passé). <ref>Nous remarquons que cette subtile nuance propose une variante de "[[clédon]]", comme d'ailleurs celle du "Fou", à l'entrée de la [[maison]]. Quand le Poète lui dit : "''je sais pourquoi vous avez fait ça !''" "Le Fou" répond : "''le [[vélo]] !''" </ref>

<center>*</center>

====« L’eau qui fume »====

'''Plan 56''' : ''54' 14" :''<br/>
- Le Fou : " ''J'étais égoïste… Je voulais sauver ma famille… Il faut sauver le monde, le monde entier.''" (56b)<br/>
- Le Poète : "''Comment ?''" Maintenant le terme est un adverbe interrogatif. La question devient : "Comment sauver le monde ?"<br/>
- Le Fou : "''C'est simple… Tu vois cette bougie.''" Il éteint une petite [[bougie]] qu'il tenait à la main. " ''Traverse l'eau avec la bougie allumée.''"<br/>
- Le Poète : " ''Quelle eau ?''"<br/>
- Le Fou : " ''L'eau chaude, la piscine de Sainte Catherine, celle qui fume.'' "<br/>
- Le Poète : " ''Bon, quand ?'' "<br/>
- Le Fou : " ''Tout de suite… (…) Moi, je ne peux pas… On me crie "tu es fou.''"<br/>

'''Plan 57''' : ''56' 02"'' :<br/>
- Le Poète : " ''Très bien.''"<br/>
- Le Fou : (En criant.) " ''Très mal.''"<br/>

Autre subtilité du discours. Car, quand le Poète dit : "Très bien", c'est pour dire : " J'irai dans la piscine." Mais "le Fou", rectifie le sens. En effet dans la suite du dialogue, la réplique du Poète est une affirmation de ce que les gens disent à son propos. Par ailleurs, ce dialogue évoque un fait [[superstitieux]] pour sauver le monde. Comment ? D'abord par la "vision" : "Tu vois cette bougie." Ensuite par la traversée d'une piscine sanctifiée, et enfin par la combustion de la bougie, dont la flamme évoque l'idée de purification par le [[feu]]. " Elle symbolise la vie dont Macbeth parle d'ailleurs comme d'une "brève bougie." <ref> '''Éloïse Mozzani''', ''Le Livre des Superstitions. Mythes, Croyances, Légendes, op. cit.,'' p. 257 sq.</ref>

<center>*</center>

====L'église inondée - Pré-figuration et trans-figuration : Le poème, la plume et l'ange : figures ascensionnelles ====

'''Plan 83''' : ''1h 17' 40"'' : C'est un plan rapproché d'une fontaine d'où jaillit une eau abondante (83a).(Cf. '''Photogramme – Eau 5'''.)

[[Fichier:eaup4.jpg|200px|thumb|right|Photogramme Eau 5 : ''Nostalghia'', Plan 83a. Plan rapproché d'une fontaine d'où jaillit une eau abondante.]]

L'abondance des eaux contraste vigoureusement, d'une manière visuelle et auditive, avec le [[lait]] et le sang parcimonieux de l'épisode précédent. Le Poète, visiblement saoul, marche en titubant dans une église en ruine, inondée. Il est mouillé jusqu'au genou. Un [[livre]] à la main, il récite un poème, d'un ton grave, et d'une façon discontinue : (83b) (Voir : [[plume]])

'''Plan 84''' : ''1h 18' 30"'' : Intérieur de l'église inondée. D'un côté d'un mur en ruine [[apparaît]] une petite fille qui se cache aussitôt que le Poète entre dans l'église. (84a) Sous un autre angle, et d'un autre côté de l'église, la petite fille apparaît de nouveau. (84b)

'''Plan 85''' : ''1h 19' 06"'' : Le Poète ne s'aperçoit pas de la présence de la petite fille. Il laisse tomber le livre. Il fait un petit [[feu]], il boit de la vodka. Il pose le gobelet près du feu, le gobelet vacille, il le retient à la dernière seconde. Soudain, il remarque la petite fille : (85b) " ''Que fais-tu ici, tu as peur.'' (Plan 86.)

'''Plan 87a''' : ''1h 20' 25"'' : "''C'est moi qui devrais avoir peur de toi.''" Le Poète est saoul. Lui, d'habitude si réservé, si laconique, se met à parler sans arrêt. Il commence par raconter une histoire à la petite fille. Adossé à un petit [[poteau]] au milieu de l'église, le Poète pose son gobelet de vodka au bout d'un poteau flanqué au milieu de l'église, sans aucune raison apparente. Comme si le poteau (axe du monde) au plan 1 commençait à émerger ? (87c) (Cf. '''Photogramme – Eau 6'''.)

[[Fichier:poteaup1.jpg|200px|thumb|right|Photogramme Eau 6 : ''Nostalghia'', Plan 87c. Le Poète saoul au milieu de l'église inondée, près d'un petit poteau.]]

Il se met à parler seul (…) Il s'adresse à la petite fille (87d) :
-" ''Comment t'appelles-tu ?'' "
- La petite fille (off) : " ''Angela.'' "
- Le Poète : "''Angela, bravo…''"
(89) Il veut se débarrasser de la [[cigarette]] suspendue à sa bouche, mais, cette dernière étant humide, le bout de la cigarette se détache du filtre, qui reste collé dans sa bouche. Ce bout de cigarette ne suggère-t-il pas le bout de la [[bougie]] ?

'''Plan 90''' : ''1h 24' 01"'' : La petite fille s'installe dans une structure de l'ordre d'une "annonciation", d'une "apparition". (Cf. '''Photogramme – Eau 7'''.)

[[Fichier:eaup3.jpg|200px|thumb|right|Photogramme Eau 7 : ''Nostalghia'', Plan 90b. La disposition particulière de la petite fille, assise sur un petit rocher.]]

C'est sous le regard de la petite fille pythique que s'accomplit l'opération de la "participation mystique" ou de l'accomplissement de l'intégration du "Bush soul" du Poète par le Fou : à partir d'un changement vocal. L'apparence physique reste identique, mais la voix (du Poète-off) est devenue celle du "Fou", et inversement dans le songe (à venir) du Poète, c'est par la voix du "Fou" qu'il s'exprime. D'ailleurs la voix du "Fou" commence à s'exprimer, <ref> (Voix-off du Fou ) " ''…Ma vue s'obscurcit, ma force… Deux dards occultes adamantines… L'ouie se trouble pour le tonnerre lointain de la maison paternelle. (…) Dans mon dos resplendissent deux ailes… Dans la fête, chandelle… Je me suis consumé.(…)'' </ref>sur un long plan fixe de la petite fille assise sur le petit rocher.

<center>*</center>

====L'importance des objets : aspect de miniaturisation/monumentalisation ====

[[nostalghia#L'importance des objets : aspect de miniaturisation/monumentalisation |Lire la page]]

<center>*</center>

====Liens spécifiques du film====
Voir : ''[[Nostalghia]]''



<center>* * *</center>

===L'eau dans Stalker d’Andreï Tarkovski===

[['''Plan 15''']]: ''14' 55"'' : Le Stalker et l'Écrivain se rendent au bar, ils sont attendus par le Professeur. Avant d'entrer dans le bar, et en montant les quelques marches d'un escalier, l'Écrivain trébuche, glisse et tombe un genou à terre : "(râlant) ''C'est plein de flotte ici.''". Ce court plan nous révèle deux indices. Le premier indice est la génuflexion involontaire de l'Écrivain. Le second indice c'est la raillerie de l'Écrivain, sur "la flotte". En effet, cela n'est que le début, comme nous allons le voir, il sera souvent mouillé.

Comme par exemple, au plan 107a, l'Écrivain descend dans la "flotte" qui monte jusqu'à ses épaules, les mains tendues en avant.(Cf. '''Photogramme - Eau 8'''.)

[[Fichier:eaup5.jpg|200px|thumb|right|Photogramme Eau 8 : ''Stalker'', Plan 107a. L'Écrivain descend dans la "flotte" qui monte jusqu'à ses épaules, les mains tendues en avant. ]]

Ou encore, quand il est devant le [[puits]].(Cf. '''Photogramme - Eau 9'''.)

[[Fichier:eaup7.jpg|200px|thumb|right|Photogramme Eau 9 : ''Stalker'', Plan 116a. L'Écrivain devant le puits. ]]

Par ailleurs, l'image qui couronne l'apothéose du [[sac]] à dos du Professeur est le plan 107b, lorsque pour passer une partie immergée, il tient le sac au-dessus de sa tête, comme un calice suprême.(Cf. '''Photogramme - Eau 10'''.)

[[Fichier:eaup6.jpg|200px|thumb|right|Photogramme Eau 10 : ''Stalker'', Plan 107b. Le professeur porte haut son sac, comme un calice. Comparez la position des mains du Professeur et de l'Écrivain. (Plan 107a) ]]

<center>*</center>

====Liens spécifiques du film====
Voir : ''[[Stalker]]''

<center>* * *</center>

== Notes et références ==
<references />
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