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Eau

25 octets ajoutés, 19 mars 2012 à 11:51
/* L’eau de « La Maison de la fin du monde » */
====L’eau de « La Maison de la fin du monde »====
'''<span id="ancre_50">Plan</span> 50''' : ''50' 56"'' : Le Poète entre dans une grande salle, accompagné de la [[Chien|chienne]] du "Fou", Zoé. Le toit de la salle est ajouré par endroits. Il pleut intensément. L'eau tombe abondamment dans la demeure-grenier. Long travelling de droite à gauche. Arrêt de l'image sur une énorme flaque d'eau, Zoé se couche au milieu de la flaque. (Cf. '''Photogramme – Eau 4'''.)
<span id="ancre_50p"></span>[[Fichier:chienp4.jpg|200px|thumb|right|'''Photogramme - Eau 4''' : ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 50'''. Dans la grande salle, la chienne Zoé s'allonge au milieu d'une flaque d'eau. ]]
'''<span id="ancre_54">Plan</span> 54''' : ''53' 24"'' : Trois [[Bouteille|bouteilles]] posées au sol. Elles sont à peine remplies d'eau. Des gouttes d'eau tombent du plafond, et par intermittence quelques gouttes entrent dans la bouteille. <ref> Ce plan suggère une vision de la communication tarkovskienne. La pluie traverse "le toit d'un individu", certaines gouttes tombent dans son âme, représentée par les bouteilles. Nous pouvons appliquer au cinéma l'équation suivante : une bouteille = un individu. Il en va ainsi, avec la bouteille de vin qui tombe dans ''[[Le journal d'un curé de campagne]]'', la carafe de [[lait]] dans ''Le Miroir''. La bouteille de [[lait]] dans ''Nostalghia'' ([[Lait#ancre_7|Photogramme Lait 5, Plan 65]]) L'incursion de l'imagination dans un objet passe par une constante [[métamorphose]] de ce type. </ref>
'''<span id="ancre_55">Plan</span> 55''' : ''53' 55"'' : Retour aux deux hommes.<br/>
- Le prêtre : "''Moi je suis un simple homme. Une femme sert à avoir des enfants, à les élever avec patience et sacrifice.''"<br/>
- La Traductrice : "''Elle ne sert qu'à ça.''"<br/>
- Le prêtre : "''J'en sais rien. Il y a des choses plus importantes.''" </ref><br/>
- Le Poète : "''Comment ?''"<br/>
Le terme ici n'est pas à considérer d'une manière interrogative, mais d'une manière exclamative. En effet, le Poète était encore perdu dans ses pensées (dans son passé). <ref>Nous remarquons que cette subtile nuance propose une variante de "[[clédon]]", comme d'ailleurs celle du "Fou", à l'entrée de la [[maison]]. Quand le Poète lui dit : "''je sais pourquoi vous avez fait ça !''" "Le Fou" répond : "''le [[vélo]] !''" </ref>