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Danse

329 octets ajoutés, 17 août 2011 à 13:40
[[Fichier: danse_tarkovskymiroirp.jpg|center|'''Photogramme''' : ''Le Miroir'', '''plan 24d.''' Maroussia qui exécute une espèce de danse mystérieuse, comme les mouvements d’une marionnette articulée.]]
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==Titres des films==
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==Photogrammes extraits des films - Analyse et liens spécifiques du film.==
 
===A travers le Miroir, d'Ingmar Bergman ===
 
Il nous semble qu’on peut dire que la danse est un [[langage]] du [[corps]]. Nous allons voir deux séquences de deux réalisateurs différents ([[Bergman]] et [[Tarkovski]]) qui ont des similitudes frappantes. Chez Ingmar Bergman. Il s'agit de la danse gesticulée de Karen (Hariett Anderson) dans "la Chambre de la rencontre avec Dieu", (Cf. '''Photogramme – Danse 1 à 4.''')
[[Lait]] sur mer (plan 19) → [[doigt blessé]] (26) → [mains du père écartés en croix (32)] → [œil ouvert de Karen (59)] → [manteau 1 et 2 (62, 70)] → [[danse]] de Karen (plans 73a-d) → [tête en bas, Minos (92)] → [[escalier]] (177) → [[main-œil]] Karen cherchant un cahier (94) → [[crachat]] Minos (111) → [cheveux de Minos tirés par K. (127)] → l'[[épave]](plan 132)
(*) : [Les plans entre crochet ne sont pas inclus dans le Dictionnaire.]
 
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===Le Miroir, d’Andreï Tarkovski===
 
====Danse et cheveux : configuration cinémantique====
 
C’est la séquence du rêve d’Aliocha.
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====Danse et connotation politique====
 
A plus d'un titre, cet épisode est particulièrement important. D'abord, nous allons considérer la danse gesticulée de Maroussia. La danse traduit et interprète une situation particulière. <ref> Cf. '''Emmanuelle André''', ''Formes filmiques et idées musicales'', thèse de doctorat cinéma, Paris, 2000. '''Laurence Louppe''', ''Poétique de la danse contemporaine'', Editeur, Contredanse, Bruxelles, 2000. '''Candice Moors''', ''La danseuse, créature ou créatrice ? de la place des femmes dans la danse du XVIIIème siécle au XX ème siècle,'' Editeur, Saint-Martin d'Hères, IEP, 2000. '''Delphine Guyon''', ''La conception de la mort à travers le littérature et l'iconographie macabres médiévales'', thèse de doctorat lettres, Cergy-Pontoise, 2001.</ref> C'est une représentation extérieure d'un fait intérieur. Mais, il ne s'agit pas d'une simple représentation ponctuelle d'un état d'âme, mais d'un discours articulé du corps.
La déviation de cette figure illustre d'une manière frappante, "la mainmise" du pouvoir politique et autoritaire, "la [[main]] du père de la patrie", qui manipule les personnes comme des marionnettes, jusqu'à les transformer en personnes sans visages, sans âmes, c'est donc une illustration de "l'anéantissement humain". En effet, ici, le bain acquiert une signification de soumission. De plus, la figure particulière des cheveux suspendus devant le visage, presque tressés en nattes par l'effet de l'humidité, et qui tombent au sol, suggère, par ailleurs, la figure de la [[mort]]. Elle nous rappelle la figure de l'anse du célèbre Vase François du musée de Florence, qui représente Ajax ramenant Achille mort sur son épaule. En effet, les cheveux de ce dernier sont suspendus, ce qui rappellent ceux de Maroussia. Ainsi, coup sur coup, nous avons une autre duplication de la figure de la mort, une autre "miroirisation". En somme une "mort dans l'âme", qui subit à son tour une duplication : mort dans l'âme de Maroussia femme-épouse, et mort dans l'âme de Maroussia citoyenne-camarade. Un exemple de plan d'une personne dont le visage est caché par les cheveux se trouve dans le film de Bernardo Bertolucci, ''Novecento'', au [[plan 667]].
 
====Liens Spécifiques du film====
 
Voir : ''[[Le Miroir]]''
 
 
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== Notes et références ==
 
<references />
 
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