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Bright Star

4 334 octets ajoutés, 20 février 2014 à 15:58
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[[Fichier: Campion_Bright Star_affiche.jpg|450px|thumb|right|alt='' Bright Star'' de Jane Campion. L'une des affiches du film. Une image révélatrice, le poète John Keats “murmure aux yeux” de Fanny Brawne un rêve : « '' Je rêve que nous sommes des papillons, nous avons seulement 3 jours à vivre. Avec vous, ces 3 jours valent mieux qu'une cinquantaine d'annnée d’année d'une vie ordinaire.''» |'' Bright Star'' de Jane Campion. L'une des affiches du film. Une image révélatrice, le poète John Keats “murmure aux yeux” de Fanny Brawne un rêve : « '' Je rêve que nous sommes des papillons, nous avons seulement 3 jours à vivre. Avec vous, ces 3 jours valent mieux qu'une cinquantaine d’année d'une vie ordinaire.''»]]
<small><blockquote>{{citation|ÉTINCELANTE ÉTOILE<br/>
Au bas de l'image nous distinguons une partie d'un lit, une personne semble dormir.
* <span id="ancre_3">'''[[#ancre_bri03|Photogramme 3.]] '''</span> ''00h 00' 52&quot;'' : C'est la petite soeur sœur de fanny, Toots, qui semble à nos yeux, jouer un rôle significatif du film. En effet, le rôle de Toots, dépasse les liens de parenté pour développer des liens symboliques et poétiques rares.
Elle est l'ombre poétique de Fanny Brawne, qui ne la quitte que rarement. D'ailleurs, elles partagent la même chambre.
<br/>
Chez Maria et Charles Dilke, la relation entre Fanny Brawne et Charles Brown sont très tendus. Elle ne lui sert pas la main : « ''Je ne sers pas la main de l'ennemi !'' »
 
<center>[[#ancre_1|▲ ▲ ▲]]</center>
 
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=== 0h 12’ 50’’ – Le mot d'esprit===
 
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[[Fichier: Campion_Bright Star_16a_0h 12 57_Keats rejoint Fanny.jpg|300px|thumb|right|alt= '' Bright Star'' de Jane Campion. ''' Photogramme 16.''' John Keats court rejoindre Fanny dans la forêt. | '' Bright Star'' de Jane Campion. ''' Photogramme 16.''' <br/>
John Keats court rejoindre Fanny dans la forêt. ]]
 
* <span id="ancre_16">'''[[#ancre_bri16|Photogramme 16.]] '''</span> ''00h 12' 57&quot;'' : Elle sera poursuivie par John Keats qui lui propose ''de faire la paix, '' et de l'accompagner pour voir Tom, et de lui offrir elle-même son cadeau. Fanny accepte d'accompagner John, malgré les réticences de Toots.
 
John demande à Fanny : « ''Préférez-vous que nous passions par l'étang ou par les bois ? J'ai exploré tous ses petits sentiers. Ils sont plus nombreux que vos longs cils.'' »
 
L'association des sentiers et des cils est originale. Ainsi, l'exploration des petits sentiers témoigne d'une “aventure” personnelle, au cœur de la nature, qui sera métamorphosée ultérieurement en vers poétique, l'exploration serait à la base de la création poétique de John Keats ; d'autre part, les sentiers qui sont plus nombreux que les longs cils de Fanny, rappelle le verset 30 de l’Évangile selon Mathieu : “Dieu connaît même le nombre des cheveux de notre tête.” L'association est magnifique, elle propose l'émergence d'un contenu poétique à partir du battement des cils, les « gardiens » de l’œil. Et l’œil en question c'est celui de Fanny, celle qui l'aime. Cette hypothèse rejoint le symbolisme des cils dans la poésie arabe et persane, les cils sont considérés comme les armes de l'amour, lui-même instillé dans les yeux. On les compare à des lances, à des épées, à des flèches : ''tes cils sont des flèches dans l'arc formé par tes sourcils, et qui toutes atteignent leur but. ''<ref>Source : Wikipédia. </ref>
 
- Fanny Brawne (répond à John avec incrédulité.) : ''Mes longs cils ? ''<br/>
- John Keats : ''Eh hum ! ''<br/>
- Fanny Brawne : ''Vous savez, je ne comprends pas comment vous supporter Mr. Brown, toute la journée. Il n'a jamais aucun mot d'esprit. Pas un seul. ''<br/>
- John Keats : ''Vous aimez les mots d'esprit ? ''<br/>
- Fanny Brawne : ''Je m'en délecte. ''<br/>
- John Keats : ''Vous aimez ce qui est à la mode ? ''<br/>
- Fanny Brawne : ''Oui. Oui, je l'avoue. '' (En souriant.)<br/>
- John Keats : ''Les hommes qui aiment provoquer par leurs discours, mais jamais ne vous émeuvent ''<br/>
- Fanny Brawne : ''J'aime ce qui me distrait. ''<br/>
- John Keats : ''Je connais ces bandits. Ils sont maniérés dans tout ce qu'il font, qu'ils soit entrain de dîner, ou qu'ils se servent d'un verre de vin.'' <br/>
- Fanny Brawne (s'arrête de marcher.) : ''Vos critiques s'adressent à moi ? ''<br/>
- John Keats : ''Non, je prends la défense de Mr. Brown, dont je connais la générosité. ''<br/>
- Fanny Brawne (en haussant le ton.) : ''Mais vous m'attaquez en le défendant. ''<br/>
- John Keats : ''Pardonnez-moi. J'ai passé trop de temps au chevet de mon frère. ''<br/>
- Fanny Brawne : ''Cela empêche-t-il d'apprécier un joli mot d'esprit. ''»
 
<center>*</center>
 
<span style="color:#4C9960">- ''Would you like to go by the pond or through the woods ? I've explored all these paths, which are more in number than your eyelashes.''<br/>
- ''My eyelashes ?''<br/>
- ''Eh, hum !''<br/>
- ''You know, it amazes me, you can sit opposite Mr. Brown all day. I've never heard him say one thing of wit. Not one.''<br/>
- ''You favor wit ?''<br/>
- ''I rate it the highest.''<br/>
- ''You like the fashionables ?''<br/>
- ''Yes, I do.''<br/>
- ''Men who say things that make you start without making you feel ?''<br/>
- ''Things that are amusing.''<br/>
- ''I know these dandies. They have a mannerism in their very eating
and drinking, their handling of a decanter.''<br/>
- ''You are making an attack on me ?''<br/>
- ''No, I am defending Mr. Brown's generous, good heart.''<br/>
- ''By attacking myself.''<br/>
- ''Forgive me.''<br/>
- ''I've been too long at my brother's sickbed.''<br/>
- ''Can we not still appreciate clever humor ? </span> <ref> ''Ibid''</ref>
 
 
<center>* * *</center>
== Notes et références ==