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Attente

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<span id="ancre_1"></span> [[Fichier:attentep1_Tarkovski_lemiroir_plan6_barriere_1400.jpg|500px|thumb|right|alt=''[[Miroir (Le)|Le Miroir]]'', '''plan 25'''. Maroussia assise sur la [[clôture]] en bois en fumant une [[cigarette]].| ''[[Miroir (Le)|Le Miroir]]'', '''plan 25'''. Maroussia assise sur la [[clôture]] en bois en fumant une [[cigarette]]. ]]
''' <span id="ancre_1nos">Plan</span> 1 :''' '' 00' 00''&quot; : (1er flash-back.) Une image en noir et blanc. Un paysage brumeux, vaporeux, comme s'il désignait une autre époque, un autre âge, les voiles d'un autre temps. Quatre personnages avancent au centre de l'image. Le temps du passage du générique, ils descendent une pente. Ils restent debout, presque immobiles, figés sur place, incapables de se mouvoir. Comme dans un [[rêve]] ? C'est un rêve. (Cf. '''Photogramme – Attente 2''')
<span id="ancre_1np"></span> [[Fichier:nostalghiap1.jpg|600px|thumb|center|alt='''Photogramme – Attente 2.''' ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 1'''. Le prologue. Premier plan du film. Premier objectif du Poète Gortchakov : les retrouvailles avec sa famille. Notez en fait, le sentier qui mène au poteau, ce dernier n'a apparemment aucune raison d'être et de plus, il détermine deux espaces.|'''Photogramme – Attente 2.''' ''[[Nostalghia]]'', '''Plan 1'''. Le prologue. Premier plan du film. Premier objectif du Poète Gortchakov : les retrouvailles avec sa famille. Notez en fait, le sentier qui mène au poteau, ce dernier n'a apparemment aucune raison d'être et de plus, il détermine deux espaces.]]
<span id="ancre_10bp"></span> [[Fichier:attentep3.jpg|200px300px|thumb|right|alt='''Photogramme - Attente 3''' : ''Nostalghia'', '''Plan 10b'''. La sortie triomphante des oiseaux des "entrailles" de la Vierge.|'''Photogramme - Attente 3''' : ''Nostalghia'', '''Plan 10b'''. La sortie triomphante des oiseaux des "entrailles" de la Vierge. ]]
''' <span id="ancre_14">Plan</span> 14 :''' '' 11' 17''&quot; : Mieux encore, après ce spectacle-prodige, la Traductrice, stupéfaite, regarde s'étaler sur un autel chargé de dizaines de cierges, les [[Plume|plumes]] des oiseaux. (Cf. '''Photogramme – Attente 4''')
<span id="ancre_14p"></span> [[Fichier:plumep3.jpg|200px300px|thumb|right|alt='''Photogramme - Attente 4''' : ''Nostalghia'', '''Plan 14'''. Les plumes (imperceptibles ici) viennent s'échouer sur la multitude de cierge. (L'autel ici, représente, comme nous allons le voir, l'humanité.)|'''Photogramme - Attente 4''' : ''Nostalghia'', '''Plan 14'''. Les plumes (imperceptibles ici) viennent s'échouer sur la multitude de cierge. (L'autel ici, représente, comme nous allons le voir, l'humanité.)]]
<span id="ancre_18p"></span> [[Fichier:plumep5.jpg|200px300px|thumb|right|alt='''Photogramme - Attente 5''' : ''Nostalghia'', '''Plan 18'''. Le Poète ramasse une plume blanche qui vient de tomber à ses pieds. Première allusion et "annonciation" de l'acte héroïque du Poète.|'''Photogramme - Attente 5''' : ''Nostalghia'', '''Plan 18'''. Le Poète ramasse une plume blanche qui vient de tomber à ses pieds. Première allusion et "annonciation" de l'acte héroïque du Poète. ]]
<span id="ancre_18cp"></span> [[Fichier:attentep6.jpg|200px300px|thumb|right|alt='''Photogramme - Attente 6''' : ''Nostalghia'', '''Plan 18c'''. Au bout du regard du Poète, le sentier qui mène à sa maison familiale. Remarquons dans ce plan la jonction du poteau au plan 1 et de l'arbre au plan 3.|'''Photogramme - Attente 6''' : ''Nostalghia'', '''Plan 18c'''. Au bout du regard du Poète, le sentier qui mène à sa maison familiale. Remarquons dans ce plan la jonction du poteau au plan 1 et de l'arbre au plan 3.]]
C'est le dilemme du poète : "l'inconnu qui s'éveille".<ref>R. M. Rilke continue la 1ère élégie ainsi : (...) "Et nous le trouvons beau parce qu'impassible il se refuse à nous détruire ; tout ange est terrifiant." ''Élégies de Duino'', traduction de J. – P. Lefebvre, Éditions Poésie/Gallimard, (1922) 1994, pp. 28-29. "weil es gelassen verschmäht, uns zu zerstören. Ein jeder Engel ist schrecklich." </ref> Cette jonction des deux espaces, dysphorique et euphorique dirait A. Gardies, est une constante du film, elle s'engage sur plusieurs voies qui est souvent dominée par une structure de base, celle d'une thématique tarkovskienne : le concept de [[passage]]. Nous verrons finalement que tout le film s'organise autour de ce concept. De plus, si nous suivons la perspective sémiotique, de définir le récit comme "le passage d'un état antérieur à un état ultérieur opéré à l'aide d'un faire (ou d'un procès)."<ref>'''A.J. Greimas et J. Courtès''', ''Sémiotique, dictionnaire raisonné de la théorie du langage'', Hachette, Paris, 1980. Citée par '''A. Gardies''', ''L'Espace au Cinéma'', Éditions Méridiens Klincksieck, 1993, p. 136. </ref> Nous constaterons, et cela nous ne cessons pas de le répéter que, "la [[Thèse:Résumé#cinémancie|cinémancie]]" s'articule également sur une "transformation- changement " ou un "passage" entre deux états. Comme l’est l’attente.